[Ernshaw, Shea] A Wilderness of stars
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[Ernshaw, Shea] A Wilderness of stars
Titre : A wilderness of stars
Auteur : Shea Ernshaw
éditeur : Rageot
Nombre de pages : 464 pages
Présentation de l’éditeur :
Toutes les nuits, Véga observe le ciel, récite le nom des constellations et effectue des calculs. Un soir, deux nouvelles étoiles se lèvent à l’horizon. C’est le signe que la jeune femme attendait, le moment pour elle de quitter sa vallée et de se confronter au monde et à ses habitants. Un monde dangereux, qui s’enrage et se meurt à petit feu. Véga n’a aucun droit à l’erreur. Personne ne doit découvrir qui elle est, car ses savoirs et ses secrets sont trop précieux. Bravant les dangers, la dernière Astronome prend donc la route. Avant que les étoiles jumelles ne disparaissent du ciel, elle doit trouver « l’Architecte ». Celui qui, avec elle, constitue le seul espoir de leur monde.
Mon avis :
Tout d’abord, je voudrais remercier les éditions Rageot et Netgalley pour leur patience : je suis très en retard pour la rédaction de mon avis.
L’univers de ce roman est intéressant, riche, et pourtant, j’ai eu du mal, beaucoup de mal à me plonger dedans, reprenant quasi inlassablement ma lecture tant je me heurtais à ce récit. Je crois que j’ai eu du mal avec les personnages, qui m’ont semblé manquer de réalité, de chair, des personnages que j’ai jugés éthérés, si bien que j’ai eu vraiment du mal à m’attacher à eux, à trembler pour eux. Je me suis même questionnée face au poids qui pèse, jusque dans sa chair, sur Véga. Pour moi, cela faisait « trop » pour une seule personne, trop de contraintes, et même si des extraits d’écrits passés nous montre comment l’on en est arrivé là, entre la dernier astronome et l’architecte, je dois dire que j’ai vraiment trouvé ces personnages désincarnés.
L’écriture de ce roman, comme l’expliquera l’autrice, a débuté en 2019, avant la pandémie, mais le récit prend une résonnance particulière, après coup. Le monde dans lequel vit Véga se meurt lentement, rien ne peut guérir la maladie qui se répand, partout, des remèdes permettent simplement, pour ceux qui en sont atteints, de reculer l’échéance fatale. Le pays n’est plus qu’une succession de villages et de villes repliés sur eux-mêmes. Aider autrui ne fait plus vraiment partie du vocabulaire, oscillant entre absence d’espoir et désespérance, le tout se muant parfois en rébellion. La violence est omniprésente, latente, elle ne demande qu’à exploser.
Alors oui, il est des faits qui trouvent leur explication lors du dénouement, qui apporte, enfin, un peu d’espoir. Cependant, j’ai vraiment trouvé ce récit rude, douloureux, que ce soit pour Véga ou pour l’architecte. A vous de voir si vous avez envie de découvrir ce roman.
Sharon- Modérateur
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