[Matar, Hisham] Mes amis
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(Matar, Hisham) Mes amis
[Matar, Hisham] Mes amis
(Matar, Hisham)
Mes amis
Gallimard 14 janvier 2024
490 pages
Quatrième de couverture
Lorsque le jeune Khaled découvre à Benghazi, attablé avec ses parents autour du poste de radio, la puissance d’une nouvelle lue par un grand journaliste libyen expatrié à Londres, il est loin d’imaginer qu’un jour il vivra lui-même dans cet eldorado, et qu’il deviendra l’ami de l’auteur de ce texte, le brillant Hossam.
Une trentaine d’années plus tard, le même Khaled se balade dans les rues londoniennes et retrace sa vie d’exil, de son arrivée imprévue à Londres, encore étudiant animé d’idéaux politiques, à ses longues amitiés si essentielles avec Hossam et Mustafa, un autre expatrié libyen. Alors que ses deux amis font le choix de retourner sur leur terre pour combattre la dictature de Kadhafi, Khaled, plus tiraillé, prend racine dans une existence loin des siens. Son amour de la littérature et la force de ses amitiés l’empêcheront-ils
de ressentir le poids du regret ?
Bouleversante déambulation dans les souvenirs et dans un Londres magnifié, Mes amis explore avec une grande délicatesse le conflit intérieur lié à chaque exil. Tout en dévoilant de manière unique l’histoire déchirante de la Libye et de sa révolution récente, Hisham Matar nous émerveille par la force de son écriture, aussi subtile qu’intense.
Mon avis
On peut imaginer que le titre au pluriel permet que Khaled a au moins deux amis. Cependant lors de rencontres c’est Hosam le dernier à entrer dans sa vie, mais d’autres amitiés vont sillonner sa vie, et y jouer un rôle important, il y a aussi le professeur Walbrook interprétant le rôle du mentor, tant sur le financier que sur le plan intellectuel et de ce fait incarne la figure paternelle. Je pense à son amitié avec Rana, étudiante en architecture, Hosam ne craint pas de lui montrer un attachement affectif et émotionnel en dehors de tout attachement amoureux. Ensemble ils arpentent les rues de la ville sur les traces d’écrivains célèbres, c’est comme cela qu’ils apprivoisent la ville, leur complicité se consolide lorsqu’il se tiendra à ses côtés pour affronter la maladie. Il y a aussi Mustafa, un lybien rencontré à l’université qui lui aussi est un ami fidèle. Hosam comprendra qu’il ne peut plus retourner en Lybie après la blessure grave par balle reçue pendant une manifestation contre Kadhafi en 1984. Je pense avoir assez écrit pour que l’on comprenne l’ambiance du roman. Hisham Matar, l’auteur, fils d’un opposant disparu dans les geôles connait les risques encourus lorsqu’on défie un dictateur. Un très bon roman que je recommande....
Mes amis
Gallimard 14 janvier 2024
490 pages
Quatrième de couverture
Lorsque le jeune Khaled découvre à Benghazi, attablé avec ses parents autour du poste de radio, la puissance d’une nouvelle lue par un grand journaliste libyen expatrié à Londres, il est loin d’imaginer qu’un jour il vivra lui-même dans cet eldorado, et qu’il deviendra l’ami de l’auteur de ce texte, le brillant Hossam.
Une trentaine d’années plus tard, le même Khaled se balade dans les rues londoniennes et retrace sa vie d’exil, de son arrivée imprévue à Londres, encore étudiant animé d’idéaux politiques, à ses longues amitiés si essentielles avec Hossam et Mustafa, un autre expatrié libyen. Alors que ses deux amis font le choix de retourner sur leur terre pour combattre la dictature de Kadhafi, Khaled, plus tiraillé, prend racine dans une existence loin des siens. Son amour de la littérature et la force de ses amitiés l’empêcheront-ils
de ressentir le poids du regret ?
Bouleversante déambulation dans les souvenirs et dans un Londres magnifié, Mes amis explore avec une grande délicatesse le conflit intérieur lié à chaque exil. Tout en dévoilant de manière unique l’histoire déchirante de la Libye et de sa révolution récente, Hisham Matar nous émerveille par la force de son écriture, aussi subtile qu’intense.
Mon avis
On peut imaginer que le titre au pluriel permet que Khaled a au moins deux amis. Cependant lors de rencontres c’est Hosam le dernier à entrer dans sa vie, mais d’autres amitiés vont sillonner sa vie, et y jouer un rôle important, il y a aussi le professeur Walbrook interprétant le rôle du mentor, tant sur le financier que sur le plan intellectuel et de ce fait incarne la figure paternelle. Je pense à son amitié avec Rana, étudiante en architecture, Hosam ne craint pas de lui montrer un attachement affectif et émotionnel en dehors de tout attachement amoureux. Ensemble ils arpentent les rues de la ville sur les traces d’écrivains célèbres, c’est comme cela qu’ils apprivoisent la ville, leur complicité se consolide lorsqu’il se tiendra à ses côtés pour affronter la maladie. Il y a aussi Mustafa, un lybien rencontré à l’université qui lui aussi est un ami fidèle. Hosam comprendra qu’il ne peut plus retourner en Lybie après la blessure grave par balle reçue pendant une manifestation contre Kadhafi en 1984. Je pense avoir assez écrit pour que l’on comprenne l’ambiance du roman. Hisham Matar, l’auteur, fils d’un opposant disparu dans les geôles connait les risques encourus lorsqu’on défie un dictateur. Un très bon roman que je recommande....
lalyre- Grand sage du forum
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