[Giebel, Karine] Et chaque fois, mourir un peu

Titre: Et chaque fois, mourir un peu. 
Tome 1: blast
Auteure: Karine Giebel



Editions: Récamier
Nombres de pages: 480
ISBN! 978-2-38577-035-8

Quatrième de couverture:
De Sarajevo à Gaza, en passant par Grozny, la Colombie ou l'Afghanistan, Grégory se rend au chevet des sacrifiés sous l'égide de la Croix-Rouge internationale. Chaque victime sauvée est une victoire sur la folie des hommes. Chaque vie épargnée donne un sens à la sienne. Peu importe les cicatrices et les plaies invisibles que lui laisse chaque conflit.

Poussé par l'adrénaline, par un courage hors du commun et par l'envie de sauver ceux que le monde oublie, Grégory prend de plus en plus de risques.
Jusqu'au risque de trop. Jusqu'au drame...

Ne pas flancher, ne pas s'effondrer. Ne pas perdre la raison.
Choisir.
Sauver cette jeune fille, condamner cet adolescent. Soigner ce quadragénaire, laisser mourir cet enfant.
Choisir.
Endurer les suppliques d'une mère, d'un père.
Certains tombent à genoux devant lui, comme s'il était Dieu.
Choisir.
Tenter de sauver cette femme. Sacrifier sa petite fille qui n'a que peu de chances de survivre à ses blessures.
Choisir.
Et chaque fois, mourir un peu.

Mon avis:
Un roman très noir, émouvant, triste ... Karine Giebel est sortie de sa zone de confort, sa m'a assez dérouté, j'ai même hésité à le mettre en thriller, car c'est un roman qui fait plus documentaire.
Documentaire car on suit Grégory infirmier à la Croix Rouge, qui part en mission dans des pays en guerre, des guerres qui ont eu lieu et qui on lieu: de Sarajevo à Gaza, en passant par Grozny, la Colombie, le Rwanda ou l'Afghanistan. On découvre sans cache toute l'horreur d'une guerre sur les civils, le choix que doit faire Grégory, choix de vie ou de mort. Partir sur le terrain sans savoir si on va en sortir vivant, afin d'amener à un hopital de fortune médicaments, anesthésiants l'ensemble caché sous les couches de bébés et le lait infantile, pour éviter que cette précieuse cargaison ne soit pas voler par les soldats ennemis.
Entre 2 missions, Grégory rentre en France, dans sa montagne retrouver Séverine sa femme et Charlène sa fille de 5 ans. Son bol d'air aprés tant d'horreur.
Jusqu'au drame, un drame sans nom qui va le traumatiser à vie.
A chaque mission, Grégory perd son âme. Il va sauver de la guerre en Tchétchénie Zina et son fils Anton, qu'il va ramener en France. Mais y en aurait tant a sauver.

Je vous cache pas que j'ai failli abandonner, oui moi abandonner un Giebel, c'est pas possible, mais j'avais l'impression de toujours lire la même chose, chaque mission se sont les mêmes horreurs qui recommencent, des membres arrachés, des enfants déchiquetés, bref, l'indicible. Seul moment de trêve, lorsque Grégory rentre en France. Puis je me suis accroché, je ne pouvais pas laisser Grégory tout seul.
Karine Giebel a fait un travail de recherche incroyable, certains personnages existe réellement je penses notamment au Dr Mukwege qui répare les femmes Congolaises torturées.

Ce roman est le tome 1.

Je viens de le finir aussi j ai pensé comme toi