[Bacquet, Jocelyne] Les enquêtes de Bartolomine - Tome 1 : Cyanure on the rocks

Titre : es enquêtes de Bartolomine - Tome 1 : Cyanure on the rocks
Auteur : Jocelyne Bacquet
Nombre de pages : 228 pages

Présentation de l’éditeur :

Après une enquête sur les hauteurs de Nice, où Bartolomine Trousseminet a fait la connaissance d’Odette Lefebvre, elle s’envole pour Quito, capitale de l’Équateur… Après avoir à peine eu le temps de se poser quelques heures à Montmartre, où elle a son pied-à-terre, Bartolomine vide sa valise, en attrape une autre et prend au passage un guide Michelin de l’Équateur auprès de son ami et voisin libraire. Un souper chez le restaurateur italien et c’est reparti !
Ses dossiers sous le bras et l’esprit bien affuté, elle atterrit à Quito, où l’attend un certain Nicolas, qui va l’héberger et lui servir de guide, tant géographique que pour les us et coutumes du pays. Ses réflexions nous plongent dans sa vie, parmi les membres de sa famille. Et quelle famille !

Mon avis :

Nouvelle héroïne à la famille détonante (ses amis ne sont pas en reste), Bartolomine nous entraine autour du monde pour résoudre des enquêtes de main de maitre. Si vous êtes une fidèle des enquêtes d’Odette Lefebvre, vous avez pu la découvrir dans le tome 6 de ses aventures, dans laquelle elle intervenait, avant de prendre son envol dans cette aventure. Envol, c’est vraiment le cas de le dire : là, elle se rend en Equateur avec son fidèle assistant, grand amateur de cuisine locale, à ses risques et périls. Cette dernière expression est à prendre dans tous les sens du terme : vouloir expérimenter, comme le fait son assistant, tout ce qui se mange en Equateur, le fleuron de la cuisine locale, peut avoir des conséquences dévastatrices et vous emmener, pour quelques heures, en dehors de l’enquête.

L’objectif de Bartolomine ? (Barto pour les intimes) Retrouver un tueur en série qui empoisonne ses victimes avec un cocktail bien particulier. Ajoutons aussi que, pour Barto, le terme « tueur en série » peut être galvaudé. En effet, aucun lien, si ce n’est ce cocktail, semble unir ces quatre personnes, toutes les quatre très banales, très « normales » si l’on peut dire. Or, un tueur en série a ses règles, ses obsessions, si j’ose dire, et ne se contente pas d’avoir une arme du crime fétiche. Et si certains crimes n’avaient pour objectif que de cacher le seul qui était véritablement important aux yeux du tueur ?

Pour trouver le coupable, il faut souvent se plonger dans le passé, pas seulement le passé des victimes, de leur entourage, de leur milieu professionnel aussi. Non : il faut aussi regarder le passé du pays dans lequel on se trouve. L’Amérique du Sud n’est pas le continent le plus paisible du monde.

J’ai pris plaisir à lire cette première aventure, je prendrai plaisir à lire la deuxième, qui est déjà annoncée.