[Pascal, Camille] La reine du Labyrinthe

[Pascal, Camille]
La reine du labyrinthe
Robert Laffont 29 août 2024
418 pages
Quatrième de couverture
Deux femmes se font face, une reine qui a tout et une intrigante qui veut tout.
Marie-Antoinette est au sommet de sa gloire, quand Jeanne de La Motte-Valois tente désespérément d`échapper à la misère. Son arme : un collier qui brille de six cent cinquante diamants. Le joyau disparaît, l`honneur de la reine est menacé, le vol tourne à l`affaire d`État, le procès précipite la Révolution française.
Le scandale cache-t-il une machination politique ?
Dans cette histoire où chaque fait est vrai, Camille Pascal découvre un complot qui n`est pas celui que l`on a longtemps soupçonné et entraîne le lecteur à travers un labyrinthe extraordinairement romanesque.

Mon avis
Le roman commence le 1er juin 1782 et se termine vers 1817, tout est vrai dans ce roman-récit, les dialogues sont authentiques, j’essaye d’imaginer les recherches qu’a fait Camille Pascal. De nombreux personnages, dont Jeanne de La Motte-Valois, qui désargentée est prête à tout pour sortir de la misère, va imaginer une escroquerie inimaginable pour devenir riche. Alors que Marie-Antoinette est la première victime de cette machination, est en disgrâce auprès de ses sujets, il y a aussi le cardinal de Rohan, un puissant personnage qui est en quête d’un retour en grâce de Marie-Antoinette et tout cela va nous emmener vers une escroquerie qui devient comme une bombe à retardement. Je disais que tout est vrai dans ce livre qui n’est pas seulement historique, mais aussi les dialogues sont tous authentiques car ils proviennent d’interrogatoires, dépositions, rapport ou provenant de mémoire et cela permet de s’interroger sur le temps qu’a pris Camille Pascal pour la préparation de ce chef-d’œuvre littéraire qui fait partie des grandes fresques historiques de tous les Temps.
L’impressionnante biographie citée à la fin du livre permet de réaliser la masse de documentations qu’a compulsé l’auteure, allant jusqu’à exhumer dans les archives d’Orléans des écrits oubliés et inédits. (J’ai copié cette dernière phrase qui en vaut la peine, mille excuses) Un tout gros coup de cœur…