[Wilde, Oscar] Le portrait de Dorian Gray

Je l'ai lu il y a quelques années et j'avais bien aimé.

J'ai beaucoup aimé le film en noir et blanc aussi. Ce film est sorti en 1945 et Dorian Gray est interprété par Hurd Hatfield.

FrançoisG a écrit:Je l'ai lu il y a quelques années et j'avais bien aimé.

J'ai beaucoup aimé le film en noir et blanc aussi. Ce film est sorti en 1945 et Dorian Gray est interprété par Hurd Hatfield.

J'ai vu le film également : on l'a étudié en cours d'anglais et j'avais bien aimé. Il faudrait maintenant que je le lise

C'est un livre court et facile à lire

il est dans ma PAL j'aimerais trouver le temps de le lire ....

Si quelques longueurs m’ont parfois gênés, je suis tombée sous le charme de Dorian gray ; j’ai tout de suite pensé à un personnage du film : la ligue des gentlemen extraordinaires et je n’avais pas fait le rapprochement avec le livre Oscar Wilde ; l’histoire de ce dandy, obsédé par son apparence montre les deux facettes de l’Homme : l’être intérieur et l’être extérieur, j’ai adoré le coté surnaturel de ce roman rempli de dialogues d’époque, en faisant un classique agréable et facile à lire.
J'ai très envie de le relire

Moi aussi j'ai envie de le relire

Je l'ai lu ya pas lontemps,ça ma changé de mes lectures habituelles,j'ai trouvé le chapitre 11 très long

J'avais commencé à le lire mais il ne correspondait à mes envies de lecture du moment.

Résumé :

Dorian Gray, jeune dandy séducteur et mondain, a fait ce vœu insensé : garder toujours l'éclat de sa beauté, tandis que le visage peint sur la toile assumerait le fardeau de ses passions et de ses péchés. Et de fait, seul vieillit le portrait où se peint l'âme noire de Dorian qui, bien plus tard, dira au peintre : "Chacun de nous porte en soi le ciel et l'enfer."
Et ce livre lui-même est double : il nous conduit dans un Londres lugubre et louche, noyé dans le brouillard et les vapeurs d'opium, mais nous ouvre également la comédie de salon des beaux quartiers.

Lorsqu'il parut, en 1890, il fut considéré comme immoral. Mais sa singularité, bien plutôt, est d'être un roman réaliste, tout ensemble, et un roman d'esthète - fascinants, l'un et l'autre, d'une étrangeté qui touche au fantastique

Avis et commentaires :

Un re découverte pour moi et comme le bon vin, il n'en a pris que de plus de saveur.

J'annonce clairement que ce livre va clairement rejoindre la liste des quelques livres que je reprends au hasard d'une page et de mes humeurs.

Le fond de l'histoire tout d'abord ; une descritprion de la noblesse britannique des plus désoeuvrées et de ses rites les plus détestables, on se reçoit de salon en salon, de saison en saison, on s'amuse de tout une galerie de ses semblables dont on attend qu'une seule chose : la chute, l'erreur, ce qui va la mettre au ban de la société que l'on veut être la bonne société alors qu'en fait on n'aspire qu'à en faire autant mais sans que cela se sache.

Un jeune homme, issu d'un couple de haute lignée mais dont à l'origine on regrette les différences sociales. Couple disparu laissant une fortune colossale à un jeune dandy d'un physique de rêve , une beauté à l'origine quasi virginale ; Dorian Gray. Riche et beau, ce sont les 2 éléments qui vont lui ouvrir les portes des salons les plus recherchés et où un artiste peintre, à la recherche de l'oeuvre de sa vie, Basil Hallward va croiser son chemin et lui proposer de poser pour lui. Si l'on devine , sans problème tant ses déclarations sont enjouées, passionnées que ce peintre est tombé amoureux de Dorian, il s'avère que le portrait sur toile qu'il en fait est exceptionnel et séduit d'une certaine manière le noble décadent par excellence, Lord Henri Wotton qui provoque une rencontre avec Dorian Gray. Si Basil se montre réticent à cette idée car pour lui Dorian Gray est une âme pure sans tâche, la rencontre a lieu et Dorian va alors tomber sous l'influence de Lord Henry.

Tout cela est métaphorique, Basil serait la bonne conscience, l'ange du bien, Lord Henry est dans ses manières, dans ses propos et ses pensées, le tentateur et surtout l'âme damnée. Dorian, totalement innoncent et virginal, n'ayant pas de repères, ni eut de cadre parental, tombe immédiatement dans l'escarcelle de Lord Henri Wotton. Ce dernier si amère, si conscient des faiblesses humaines de la classe , va amener dès le premier chapître Dorian à prendre conscience que sa beauté et sa jeunesse ne peuvent durer et sous le choc, Dorian va émettre le voeu qui va amener toute la suite de l'histoire et nous plonger dans le roman fantastique ; à savoir souhaiter qu'il reste à jamais jeune et beau et que son portrait vieillisse à sa place.

Non seulement ce voeu va se réaliser mais il va le découvrir très vite. Tombé amoureux éperdument d'une jeune actrice pauvre mais talentueuse, Sybil Wayne, il va lui faire une cour empresée et lui proposer le mariage. Celle - ci, va finir par le croire, en tomber amoureuse également et comme preuve d'amour totalement saboter une des pièces de théatre dans laquelle elle joue et à laquelle Dorian avait convié Basil et Lord Henry. C'est tout le conntraire qui se produit, Dorian, blessé dans son orgueil, la rejette et la quitte, ce qui va amener Sybil à se suicider. Dorian commet ainsi sa première vilénie et c'est son portrait qui va se marquer d'une première marque de laideur. Comprenant ainsi que son portrait est en fait le reflet de son âme, Dorian va d'abord être horrifié puis se montrer séduit et se jeter à corps perdu dans une succession d'actes abjects et ainsi entrainer la perte de tous les êtres qui font de lui un héros, un modèle, encouragé par Lord Henry, les moeurs de son époque et malgré les efforts de sa bonne conscience Basil.

Succession de citations irressistibles, d'une mysoginie latente mais de vrais traits d'esprit qui m'amèneront à revenir épisodiquement au hasard des pages. Roman fantastique, à l'issue tragique et sanglante, c'est un bonheur de lecture.

Discussions sur la jeunesse, le mariage, l'amitié, l'art, l'âme, la mort, la fatalité, les femmes, un bon soutien à la philiosophie. Wilde, à la fois visionnaire, un tantinet précieux, se lance dans une de ses plus belles oeuvres. A consommer sans modération

Merci d' avoir donner sa place à ce "noble " roman chef d' œuvre intemporel coloré d'une histoire fabuleuse et porté de phrases inoubliables .

Merci en effet Loubhi pour ce bel hommage à une œuvre fascinante, jouant habilement avec la perversité, servie par la langue raffinée et faussement désinvolte de Wilde.

J'ai écrit mon avis sur cette lecture, donc le sujet existe déjà.
Loubhi, tu peux demander à un modérateur de fusionner s'il te plaît?

c'est là

j'ai lu ce livre avec beaucoup de mal et en plusieurs fois, je ne l'ai même pas fini, je n'arrive pas à accroché à l'histoire, j'essayerais dans quelques années, je pense que celà ira mieux.

Je fais partie des gens qui lisent trés peu de littérature classique. Ca m'arrive tout de même mais là je n'ai absolument pas accroché. Je pense qu'il faut avoir une certaine habitude de ce genre de livres pour apprécier la chose. Aussi, je me contenterai de dire que pour les gens qui, comme moi, sont des novices en la matière, mieux vaut commencer avec autre chose. L'écriture est très fluide mais je me suis ennuyée, avec quelques rares sursauts à certains moments. Le livre est bourré de références en tous genres et ma culture ne m'a pas permis d'en apprécier tout le style. Le regard pervers du héros et de son ami sur le monde m'ont aussi dérangée. Mais ça ne concerne peut être que moi ^^

je l'ai acheté il n'y a pas longtemps pour ma prochaine année scolaire =)

Tu pourras nous dire ce que tu en as pensé comme ça. En tout cas je voulais surtout pas te démoraliser, ça te plaira peut être, à chacun ses goûts^^

je l'ai lu il y a quelques année et je garde un bon souvenir de ce roman. D'ailleurs l'histoire est encore intacte dans mon esprit. Il m'a marqué ce Dorian!

Dur dur de faire une critique de ce livre … j’ai déjà eu du mal à le lire mais maintenant en parler ce n’est pas plus facile !!!! J’ai voulu lire ce livre car c’est un classique, et je me suis lancer dans celui comme je m’étais lancée dans « les trois mousquetaires ».

Dans ce livre on découvre au début un Dorian Grey riche, jeune et beau. Il sert de modèle à Basil qui à trouvait en ce jeune homme une véritable muse, Basil décide de faire un tableau de Dorian grandeur nature, c’est à ce moment que Dorian fait la connaissance d’Harry le grand ami de Basil. Une fois le tableau terminé Dorian prend conscience que ce tableau ne changera jamais, il sera à jamais aussi beau que lui à cet instant, alors que lui-même allé vieillir de minute en minute. Dorian ce rend compte, que ce serais merveilleux si c’était l’inverse et donc que ce tableaux vieillisse alors que lui resterais jeune pour toujours.

Je pense que j’ai eu du mal à appréciée ce roman, car je n’ai tous simplement pas l’habitude des romans classique, des longues descriptions, de la philosophie … je préfère bien plus l’action. Mais je me suis accrochée à cette lecture avant tout parce que si je l’avais posé je ne pense pas que je l’airais repris, mais aussi car je voulais savoir la fin !!! Évidement !!!
Voir l’évolution de Dorian j’ai trouvais ce personnage très intéressent surtout par l’influence d’Harry, c’est très intéressent comme au début du livre, Dorian est un jeune homme « lisse », qui est à la fin capable du pire juste par l’influence de quelqu’un…sa relation avec Sybille aussi m’a plu mais le passage ou il l’a quitte m’a attristée, à partir de là on commence à sentir un vrai changement chez Dorian. J’ai beaucoup aimé aussi sur la fin, quand Dorian ce fait rattrapé par sont passé mais réussi à se sortie de cette mauvaise situation grâce une fois encore à sont beau et jeune visage.

Donc pour conclure, j’ai aimée ce livre une fois terminé. La lecture en elle-même ne m’a pas tellement plu, mais l’histoire elle oui… je ne sais pas si je m’explique bien, mais c’est ce que je ressens …

Comme l'ont évoqué FrançoisG et Alexielle, tu devrais tenter de mater le film noir-et-blanc réalisé par Albert Lewin.
L'atmosphère à la fois tendue et "so british" reste fidèle à l'esprit de Wilde.
De plus, la distribution est merveilleuse.
A voir en vo sous-titrée pour justement apprécier la préciosité de l'accent anglais aristocrate.
Sinon, en vf d'époque, tu risques de te retrouver avec des voix à la Gabin et Arletty, et ça va pas le faire...

Merci pour ton ressenti, zebuline.
Tu m'as donné envie de le relire.

antibiok a écrit:Comme l'ont évoqué FrançoisG et Alexielle, tu devrais tenter de mater le film noir-et-blanc réalisé par Albert Lewin.
L'atmosphère à la fois tendue et "so british" reste fidèle à l'esprit de Wilde.
De plus, la distribution est merveilleuse.
A voir en vo sous-titrée pour justement apprécier la préciosité de l'accent anglais aristocrate.
Sinon, en vf d'époque, tu risques de te retrouver avec des voix à la Gabin et Arletty, et ça va pas le faire...

Merci pour ton ressenti, zebuline.
Tu m'as donné envie de le relire.

j'ai regardé le dernière version celle de 2010, je ne savais pas qu'il y avait une en NB faudra que je voie ça ...

J'ai énormément apprécié cette lecture.
La description de la vie d'un dandy londonien est passionnante.
Le luxe et le raffinement y sont dépeints avec brio.
La décadence et l'excès sont suggérés avec intelligence afin de ne pas les borner et de laisser notre imagination construire l'expérience de Dorian Gray.
Les personnages sont profonds et en effet fascinants.
Le portrait de Dorian Gray est assurément un roman à ne pas manquer.

D'accord avec toi kalhaar! Ce livre est magnifique et sublime. Une pépite à l'état pure !

Outre l'intérêt philosophique de cette oeuvre et au risque de m'attirer les foudres de ceux qui ont aimé, j'ai eu beaucoup de difficultés à terminer ce roman.
J'ai bien failli en abandonner la lecture à 2 reprises:
- la première au bout de 80 pages car je m'ennuyais profondément
- la deuxième vers la fin lorsque Wilde se perd dans de longues descriptions indigestes et interminables qui n'apportent pas grand chose au récit et ne font qu'en ralentir la progression ce que je trouve fort dommage car certains passages sont haletants et ces descriptions viennent tout couper.
Un autre point qui m'a étonnée, peut-être sans grande importance mais bon ... Certes, ce roman donne dans le fantastique mais cette idée que le vice puisse s'inscrire sur le visage des gens m'a bloquée. Si c'était vrai ça se saurait. Et puis les vices de Dorian sont trop sous-entendus, aucune scène n'est décrite, tout est suggéré, il n'y a rien entre le suicide de Sybil et le meurtre de Basil ( seul moment palpitant du roman selon moi).
Enfin j'ai trouvé le personnage de Dorian vraiment inintéressant. Ce ne devrait pas être lui le personnage central du récit mais bien plutôt Lord Henry. J'aurais aimé en savoir plus sur lui. Dorian n'est qu'une marionnette dont Lord Henry tire les ficelles. Mais que sait-on exactement de lui ? C'est un être manipulateur. Je vois Dorian comme une page blanche que Lord Henry aurait salie. Il a semé le vice chez Dorian. J'aurais aimé que Wilde développe plus ce processus de manipulation, qu'il nous en dise plus sur la vie de Lord Henry. Pour moi, Lord Henry est LE personnage intéressant de ce roman.
Sinon, je reconnais qu'il y a dans cette oeuvre un florilège de belles phrases pour la plupart placées dans la bouche de Lord Henry ...
Bref, une lecture intéressante mais pas marquante. Dans le genre classique fantastique/philosophique, j'ai de loin préféré La Peau de Chagrin de Balzac.

dans ma pal !

kalhaar a écrit:J'ai énormément apprécié cette lecture.
La description de la vie d'un dandy londonien est passionnante.
Le luxe et le raffinement y sont dépeints avec brio.
La décadence et l'excès sont suggérés avec intelligence afin de ne pas les borner et de laisser notre imagination construire l'expérience de Dorian Gray.
Les personnages sont profonds et en effet fascinants.
Le portrait de Dorian Gray est assurément un roman à ne pas manquer.

J'ai aimé ça aussi, ça m'a rappelé ce bon vieux Jeeves de PG Wodehouse