[Harvey, John] De cendre et d'os

John HARVEY "de Cendre et d'os"
Edition Rivage, 362 pages



Resumé:
On retrouve, dans ce roman - dont le titre fait écho au premier (De chair et de sang, Rivages/Thriller, 2005) - l’inspecteur principal Frank Elder. Après des années de bons et loyaux services dans la police de Nottingham, il avait donné sa démission et quitté son épouse, pour se retirer dans un village isolé de Cornouailles.

L’affaire à laquelle il avait malgré lui été confronté dans De chair et de sang lui a laissé un goût d’autant plus amer que sa propre fille Katherine a manqué y perdre la vie. Enlevée et violée par le criminel qu’il traquait, l’adolescente est aujourd’hui profondément traumatisée. Elle refuse de communiquer avec son père, même par téléphone. Aussi, lorsque Elder reçoit un appel angoissé de son ex-femme au sujet de Katherine, la culpabilité l’assaille, plus vive que jamais.

Pendant ce temps, à Londres, le sergent Maddy Birch se remet difficilement d’une arrestation violente au cours de laquelle l’un de ses jeunes collègues a été tué. Son malaise est encore accru par le fait que son supérieur hiérarchique la félicite pour sa bravoure au cours de l’opération. Or, depuis ce tragique épisode, Maddy a la nette impression d’être épiée. Son corps sera retrouvé quelques semaines plus tard au bas d’un chemin menant à une voie de chemin de fer désaffectée.

Frank Elder n’a pas oublié Maddy Birch. Ils avaient connu un bref moment de passion amoureuse sans suite, il y a seize ans. Ce souvenir lui est cher, il va accepter de participer à l’enquête sur sa mort, ce qui le renverra à une vieille affaire.

Critique (non nominative):
Le point fort de John Harvey a toujours été sa capacité à créer des personnages humains et crédibles, qui acquièrent une vie propre au fil des pages. De cendre et d’os en est l’éclatante démonstration ; le lecteur y fait la connaissance de deux femmes mémorables, les deux officiers de police Karen et Vanessa, contrepoints lumineux de la figure plus sombre incarnée par Elder.
John Harvey joue sa partition sans la moindre fausse note, d’un bout à l’autre de ce roman fluide, dense, remarquablement structuré, très noir mais pas désespéré. Peu d’auteurs réussissent à associer aussi harmonieusement portrait social et portrait psychologique, l’âpreté de l’un étant toujours compensée par la subtilité de l’autre.
John Harvey est aussi l’auteur de la série Charlie Resnick.

Mon point de vu :

Au début j'ai eu un peu de mal à rentré dans le livre (les 40ème première page), le rythme est rapide et l'auteur passe du coq à l'ane et on s'y perd un peu. puis une fois que l'on commence à comprendre le fonctionnement cela va mieux et nous sommes entrainés dans une énigme policière, très bien écrite, bien mené et avec une histoire qui se tiens très bien et pas mal de suspens.
je ne connaissait pas cet auteur qui m'a été conseillé à la médiathèque, mais je pense que j'en lirai d'autre... il fait parti de ma AAL (Auteur A Lire)