[Piersanti, Gilda] Rouge abattoir
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Votre avis sur Rouge abattoir de Gilda Piersanti
[Piersanti, Gilda] Rouge abattoir
Titre : Rouge abattoir.
Auteur : Gilda Piersanti.
Editeur : Pocket.
Nombre de pages : 277.
Présentation de l'éditeur :
Au cœur de la Ville éternelle ensevelie sous la neige, dans le très populaire et très branché quartier romain de Testaccio, une troisième jeune fille vient d’être assassinée, au beau milieu des fêtes de fin d’année. Le commissaire D’Innocenzo ne croit pas à l’ hypothèse du tueur en série que les journaux se plaisent à rabâcher, mais ne sait plus comment maîtriser la peur qui gagne les habitants du quartier et cette population jeune et nombreuse qui fréquente, le soir, ses restaurants et ses discothèques et son cinéma . Une jeune femme inspecteur, téméraire et secrète dans sa réputation, rejoint l’équipe du commissaire sans son consentement. Au fil des heures et du raisonnement, une entente mutuelle finit par s’établir qui viendra à bout d’une histoire personnelle ensevelie, comme la ville sous la neige, sous les années de plomb de la vie politique italienne.
Mon avis :
Rouge abattoir est mon "boudé" du mois d’août 2009. Je prends aujourd’hui mon courage à deux mains pour rédiger sa critique.
L’intrigue me semblait prometteuse, quoique classique : un tueur en série décime de jeunes filles, les suspects se multiplient, un passé politique mal guéri (les actions des Brigades rouges en Italie) refait surface et semble l’une des causes de ce massacre. Le problème est la personnalité des enquêteurs. Des policiers au passé douloureux sont fréquents dans la littérature : même le commissaire Maigret ne fait pas exception (et que dire de Rovère, dans Moloch de Thierry Jonquet), pourtant les enquêtes ont toujours été conduites aussi bien que possible. Jamais je n’ai vu tant de désespérance : son fils disparu depuis cinq ans, en partie parce que son père l’a renié, sa femme, qui depuis a perdu l’usage de la parole, son adjoint dont le bébé meurt à l’hôpital en pleine enquête… J’ai envie de dire : « stop ! N’en jetez plus ! ». Et bien non, parce que voilà la jeune flic, brillante, auréolée de succès, est elle aussi un modèle de désespérance. Déjà que sa vie privée chaotique me semblait superflue, mais qu’en plus, elle ne s’aperçoive pas d’indices, de faits évidents, que l’auteur souligne à plaisir, si bien que le lecteur a compris bien avant elle les drames qui vont se jouer, montre qu’elle est loin d’être à la hauteur de sa réputation, et son personnage devrait d’abord faire le ménage dans sa vie privée, avant d’enquêter dans celles des autres.
En bref, je n’ai aucune envie de lire les autres romans de cette auteur.
Sharon- Modérateur
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Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Piersanti, Gilda] Rouge abattoir
De rien Francine. Plus j'avançais dans sa lecture, moins je l'appréciais.
Sharon- Modérateur
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