[Perry, Anne] Histoires de Noël - Tome 1: La disparue de Noël

par **Sharon** Ven 11 Déc 2009 - 19:20

Titre : La disparue de Noël.
Auteur : Anne Perry.
Editeur : 10/18.
Nombre de pages : 125.

Quatrième de couverture :

Coupable ! Le jugement est tombé sur l'infortunée Isobel Alvie. La veille, Gwendolen Kilmuir, une jeune veuve, s'est suicidée dans la propriété où Omegus Jones recevait quelques invités. De l'avis de tous, l'attitude cruelle d'Isobel envers la jeune femme la rend responsable de cet acte désespéré. Il ne reste guère que son amie, l'indomptable Lady Vespasia, pour la soutenir. Pour racheter sa faute aux yeux de la gentry, Isobel doit accomplir un voyage expiatoire jusqu'au nord de l'Ecosse, afin de prévenir la mère de Gwendolen. En compagnie de Lady Vespasia, elle entreprend un éprouvant pèlerinage, semé d'embûches... Un conte de Noël inédit où la reine Anne Perry, en son royaume victorien, fait le portrait magistral d'une époque corsetée par les convenances et l'hypocrisie.

Mon avis :

Après la lecture de L’incendiaire de Highgate, je me suis laissée tenter par l’achat chez un bouquiniste de nombreux romans d’Anne Perry. J’ai commencé par celui-ci, car nous sommes en pleine période de l’Avent.

Ce roman est court (125 pages) et facile à lire. Je n’ai pas retrouvé Thomas et Charlotte Pitt, les enquêteurs habituels, mais un personnage charismatique de la série : Lady Vespasia Cumming-Gould, alors âgée d’une trentaine d’années, au sommet de sa beauté.

Plus qu’une enquête policière (le suicide de Gwendolen ne fait aucun doute), c’est à une radioscopie de la société anglaise du milieu du XIXe siècle et de la place de la femme dans cette société que nous assistons. Rien n’est oublié : la fragilité de leur position sociale, leur dépendance envers un mari qu’elles n’ont pas toujours su choisir, plus encore leur dépendance envers l’opinion que la gentry peut avoir d’elles. Une rumeur, fondée ou non, une parole malheureuse, peuvent les exclure définitivement et impitoyablement de la «bonne société»et les condamner à la déchéance. Les causes du suicide de Gwendolen ne seront pas entièrement éclaircies, pourtant je ne me suis pas sentie déçue, grâce notamment au personnage hors norme et charismatique de Mrs Naylor, digne, presque déplacée face à l’hypocrisie des convives d’Omegus Jones.

Plus qu’à la période de Noël, ce roman aurait pu prendre place à Pâques, à cause du long périple initiatique et rédempteur que vont vivre Isobel et Vespasia à travers l’Ecosse – il est vrai que le voyage aurait été alors moins dangereux, donc ses vertus expiatoires auraient sans doute été jugées moindres.

par Invité Jeu 10 Juin 2010 - 9:48

Un roman distrayant. Après la lecture, je me suis sentie très heureuse de vivre au XXième siècle. Ce livre montre en effet la place très fragile et instable qu'occupait les femmes de la bonne société à l'époque victorienne. Un rien peut leur faire perdre leur place, aussi prestigieuse soit-elle.

par lalyre Mar 7 Déc 2010 - 18:53

Un petit livre facile à lire, dont les thèmes sont le suicide, l'hypocrisie de la haute société , la jalousie, la méchanceté et l'amitié.Le voyage en Ecosse semé d'embüches de Isobel et de Lady Vespasia est assez interessant par les descriptions. On imagine très bien les montagnes glacées, la retraite de Mrs Naylor, les poneys peinant sur les sentiers de glace mais on peut se poser la question......Isobel saura t-elle remplir le devoir qui lui a été imposé ?.Ce roman n'est pas le meilleur d' Anne Perry, très peu de suspense donc je suis assez déçue.....

par mamoun Dim 20 Nov 2011 - 17:33

Petit livre qui se lit vite.
Les personnages sont tous hypocrite et bourrés de préjugés.
Dans les dernières pages l’on découvre peut être la raison du suicide de Gwendolen, mais rien n’est sur.
Rien de bien passionnant, je n’en garderais pas un grand souvenir.
L’auteur à écrit des livres plus passionnant que celui-ci

Ma note : 3/5

par lili78 Lun 21 Nov 2011 - 14:19

je viens juste de l'emprunter à la bibliothèque... maintenant je me demande si j'ai bien fait scratch

par Invité Lun 21 Nov 2011 - 14:22

Tu peux toujours le commencer et l'arrêter si ça ne te plaît vraiment pas

par Invité Lun 21 Nov 2011 - 14:43

Je vais passer mon chemin.

par lili78 Mar 22 Nov 2011 - 10:52

abo2008 a écrit:Tu peux toujours le commencer et l'arrêter si ça ne te plaît vraiment pas

je vais donner la priorité à d'autres livres sur noël comme Un noël à River Falls et un noël en famille et si j'ai encore le temps je lirai celui-ci !

par lili78 Sam 10 Déc 2011 - 10:39

Finalement je me suis lancée dans la lecture de ce livre, et ma foi je ne suis pas déçue. Le lieu ou les lieux (puisqu’il s’agit d’un voyage), mais aussi l’époque me plaisent beaucoup. Le principal mystère de ce livre est la mort du mari de Gwendolen, mystère que Lady Vespasia à force d’observation a su résoudre. Les personnages sont intéressants, que ce soit Lady Vespasia, Isobel Alvie et surtout Mrs Naylor, ce périple les a toutes délivré d’un fardeau. Certes la bonne société de l’époque regorge d’hypocrisie, mais n’est ce pas toujours le cas aujourd’hui ?

par **Step** Ven 19 Déc 2014 - 19:32

Lu dans le cadre de mon challenge de Noel "Lire au coin du feu" j'ai été heureuse de retrouver Anne Perry et ses descriptions de la société Londonienne de l'époque Victorienne.

Elle décrit à merveille l'hypocrisie et même la méchanceté et les jalousies qui se devinent sous le vernis des dames de bonne société.

Leur vengeance est terrible, être ignorée à tout jamais de la bonne société, plus d'invitation, de bavardages, de saison, de ragots....
autrement dit une mort prématurée pour des femmes qui ne vivaient que pour cela.

Ce livre est très vite lu et nous donne (entre autre) un aperçu de la façon dont on voyageait à cette époque, d'Angleterre en Ecosse par exemple, c'était par train, en cheval et bateau... sans oublier le froid et les tempêtes de neige. (C'est tout de même un voyage expiatoire, mais quelle punition!)

D'accord avec Lili " Le principal mystère de ce livre est la mort du mari de Gwendolen, mystère que Lady Vespasia à force d’observation a su résoudre".
Et l'étude psychologique des personnages.

Isobel, aidée par sa fidèle amie Lady Vespasia le fera de peur d'être rayée de la vie superficielle de la
bonne société et en guise de rachat de son attitude envers Gwendolen, poussée au suicide.

Le personnage de Mrs Naylor est très intéressant, tout comme le personnage de Lady Vespasia, une fidèle d'Anne Perry.

Lorsqu'on ferme le livre nous sommes heureux de vivre à notre époque, malgré tous les petits et gros tracas de la société actuelle, mais ou les femmes ont un rôle à jouer.

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