[Lazarova, Rouja] Mausolée
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Votre avis sur "Le Mausolée" de Rouja Lazarova
[Lazarova, Rouja] Mausolée
Auteur : Lazarova, Rouja
Editeur :Flammarion
Nbre de pages : 330
Présentation des éditeurs :
«La répétition était l'essence de ce régime, elle était partout, dans les histoires individuelles, dans l'uniforme, dans le rythme de la marche militaire que nous avons intégré dès notre plus jeune âge, dans la scansion des slogans... Mais la répétition la plus soigneusement orchestrée et entretenue finit par s'épuiser. Ma vie était une redite de celle de ma mère, une redite de mauvaise qualité. Lorsque, âgée de huit ans, je suis descendue pour la première fois dans les couloirs humides du Mausolée, la discipline était plus molle. J'étais certes impressionnée par cette dépouille dans son décor baroque, mais l'odeur de formol était devenue trop forte pour que l'on puisse encore croire au miracle du socialisme.»
Bulgarie 1944-1990. Un demi-siècle de communisme, de peurs et de trahisons, quand se taire devient le mot d'ordre de la survie. Gaby, sa fille Rada et sa petite-fille Milena survivent. Mais elles disent aussi leur haine du régime et rient de ses absurdités. En même temps que la peur, elles se transmettent le désir de révolte. Avec férocité, humour et tendresse, Rouja Lazarova raconte le totalitarisme à l'échelle des sans noms.
Née en Bulgarie communiste, Rouja Lazarova vit en France depuis 1991. Mausolée est son quatrième roman.
Mon avis :
Rouja Lazarova nous conte les années du totlitarisme en Bulgarie depuis l'arrivé de l'armée rouge en 1944 jusqu'à la chute du mur de Berlin en 1989, puis les 20 dernières années où l'espoir renaît mais où aussi règne la corruption.
Elle nous transmet les peurs éprouvées pendant cette période où tout non adhérent au "Parti" a bien des difficultés à s'en sortir.
C'est le cas des personnagesz de son roman, trois femmes , grand-mère, mère et fille qui détestent le "communisme" et qui chacune à leur manière se révolte contre les brimades quotidiennes.
De beaux portraits de femmes courageuses.
On est étonné de voir à quel point il fut dur de vivre en Bulgarie à cette époque et on comprend que l'oubli sera long à venir pour tous ceux qui y ont vécu.
Invité- Invité
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