[Mavrikakis, Catherine] Le ciel de Bay City

Titre : le ciel de Bay City

Auteur : Catherine Mavrikakis

Editeur : Sabine Wespieser

4° de couverture :

Dans cette ville du Michigan où elle est née, entre supermarché, autoroute et lycée, tout destine Amy à l'adolescence sans histoire d'une jeune Américaine type. Tel est bien le souhait de sa mère, juive polonaise venue sur ce continent tout neuf pour tenter d'échapper au passé familial. Mais dans la maison de tôle de Veronica Lane, les fantômes ne se laissent pas oublier. Les nuits d'Amy sont hantées par d'horribles cauchemars, où resurgissent étrangement les suppliciés de la Seconde Guerre mondiale, comme aussi le visage de sa sœur aînée morte à la naissance. Ses jours eux sont habités par de sourdes obsessions, qui peu à peu se matérialisent dans une course contre la montre pour échapper à la malédiction familiale, dont le ciel toxique de Bay City se fait l'écho. Le roman détaille les jours cruciaux de 1979, pendant lesquels le destin de la narratrice va basculer : le 4 Juillet, fête de l'Indépendance et jour de ses 18 ans, la maison de tôle prend feu. La famille entière part en fumée, dans un saisissant retour de l'histoire, laissant Amy face à son présent

L'auteur : Catherine Mavrikakis, est née en 1961 , d'un père grec et d'une mère française. Elle enseigne à l'université de Montréal, a publié des romans au Québec et un essai en France (La Mauvaise Langue, éd. Champ Vallon, 1996).

Mon avis:

J’ai beaucoup aimé ce livre. Je l’ai lu avec passion. Je le conseille fortement.
Le style est remarquable. L’écriture est fluide, facile et très riche en même temps. Et pourtant, le récit nous plonge dans l’ histoire, dans la folie, celle des hommes mais peut être aussi de la narratrice. Je ne sais pas. A vous de voir.
L’histoire de ses ancêtres pèse sur sa mémoire et va la conduire à des actes irréversibles. Elle me paraît animée d’un grand désespoir et parfois d’une forte violence contre la vie. Elle va pourtant lutter de diverses manières, mais je vous laisse lire. Le dernière page m’a laissé perplexe. S’apaise t’elle ? Ou au contraire renonce-t’elle définitivement ?
Si vous le lisez dites moi votre avis.