[Pears, Iain] Le portrait
Page 1 sur 1
Votre avis
[Pears, Iain] Le portrait
Le Portrait
Auteur : Iain Pears
Editions : Belfond
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture :
Quand il fait la connaissance de William Nasmyth, Henry MacAlpine n'est qu'un petit peintre ignorant. D'emblée, il voue une admiration éperdue à cet homme, qui l'éblouit par l'étendue de sa culture et de ses relations. William est un redoutable critique, dont la plume fait et défait les réputations. Et, grâce à l'entregent de son camarade, Henry devient un portraitiste mondain très côté. Il sait pourtant qu'il gâche son talent, sentiment qui se renforce au contact d'Evelyn, artiste rebelle à toute compromission. Peu à peu, l'amitié fait place à l'amertume. Ecoeuré par les jeux de pouvoir opérés par celui qui était son mentor, Henry prend ses distances. C'est alors qu'un évènement tragique va le pousser à s'exiler sur l'île de Houat. Quatre ans plus tard, Henry reçoit la visite de William, qui lui demande de faire son portrait. C'est le début d'un engrenage fatal ...
Mon appréciation :
William Nasmyth, éminent critique respecté de tous et qui fait la pluie et le beau temps dans le monde de la peinture est le mentor de Henry MacAlpine, jeune peintre naïf à la recherche de la gloire.
Ces deux là ne se quittent que rarement. Alors, comment expliquer le départ brutal de Henry et son exil sur une petite île bretonne isolée de tout est bien loin de l'ambiance artistique londonienne?
Après quatre années de "retraite", William vient visiter Henry et lui demande de faire son portrait. Les journées qui vont être consacrées à la réalisation de ce tableau vont permettre à Henry de revenir sur leur vie londonienne et parisienne et d'expliquer à William les raisons de son départ précipité.
Ce bouquin prend la forme de mémoires. Écrit à la première personne, il permet au lecteur de voir les choses à travers les yeux de Henry, ce petit peintre rêvant de grandeur qui tombe dans le piège d'une amitié qui se révèle ne pas en être une.
Je dois dire que j'ai mis un peu de temps avant de me mettre dans le rythme de ce récit. Puis, je me suis laissée entraîner par l'histoire et l'intrigue a finalement aiguisé ma curiosité. Si la première partie du livre m'a semblé un peu molle, la deuxième m'a paru plus intéressante car le récit s'accélère avant la révélation finale.
L'auteur a un réel talent pour dresser le décor et pour plonger le lecteur dans une ambiance étouffante. J'ai vraiment ressenti l'enfermement de Henry dans sa relation de pseudo amitié avec William et les difficultés qu'il a à s'en dégager si bien que l'exil s'impose comme sa seule échappatoire. Cet exil lui permettra de reprendre sa vie en main et de préparer sa vengeance ...
Auteur : Iain Pears
Editions : Belfond
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture :
Quand il fait la connaissance de William Nasmyth, Henry MacAlpine n'est qu'un petit peintre ignorant. D'emblée, il voue une admiration éperdue à cet homme, qui l'éblouit par l'étendue de sa culture et de ses relations. William est un redoutable critique, dont la plume fait et défait les réputations. Et, grâce à l'entregent de son camarade, Henry devient un portraitiste mondain très côté. Il sait pourtant qu'il gâche son talent, sentiment qui se renforce au contact d'Evelyn, artiste rebelle à toute compromission. Peu à peu, l'amitié fait place à l'amertume. Ecoeuré par les jeux de pouvoir opérés par celui qui était son mentor, Henry prend ses distances. C'est alors qu'un évènement tragique va le pousser à s'exiler sur l'île de Houat. Quatre ans plus tard, Henry reçoit la visite de William, qui lui demande de faire son portrait. C'est le début d'un engrenage fatal ...
Mon appréciation :
William Nasmyth, éminent critique respecté de tous et qui fait la pluie et le beau temps dans le monde de la peinture est le mentor de Henry MacAlpine, jeune peintre naïf à la recherche de la gloire.
Ces deux là ne se quittent que rarement. Alors, comment expliquer le départ brutal de Henry et son exil sur une petite île bretonne isolée de tout est bien loin de l'ambiance artistique londonienne?
Après quatre années de "retraite", William vient visiter Henry et lui demande de faire son portrait. Les journées qui vont être consacrées à la réalisation de ce tableau vont permettre à Henry de revenir sur leur vie londonienne et parisienne et d'expliquer à William les raisons de son départ précipité.
Ce bouquin prend la forme de mémoires. Écrit à la première personne, il permet au lecteur de voir les choses à travers les yeux de Henry, ce petit peintre rêvant de grandeur qui tombe dans le piège d'une amitié qui se révèle ne pas en être une.
Je dois dire que j'ai mis un peu de temps avant de me mettre dans le rythme de ce récit. Puis, je me suis laissée entraîner par l'histoire et l'intrigue a finalement aiguisé ma curiosité. Si la première partie du livre m'a semblé un peu molle, la deuxième m'a paru plus intéressante car le récit s'accélère avant la révélation finale.
L'auteur a un réel talent pour dresser le décor et pour plonger le lecteur dans une ambiance étouffante. J'ai vraiment ressenti l'enfermement de Henry dans sa relation de pseudo amitié avec William et les difficultés qu'il a à s'en dégager si bien que l'exil s'impose comme sa seule échappatoire. Cet exil lui permettra de reprendre sa vie en main et de préparer sa vengeance ...
Invité- Invité
Sujets similaires
» [Levison, Iain] Un petit boulot
» [Levison, Iain] Pour services rendus
» [Levison, Iain] Un voisin trop discret
» [Banks, Iain] Stonemouth
» [Banks, Iain M.] L'homme des jeux
» [Levison, Iain] Pour services rendus
» [Levison, Iain] Un voisin trop discret
» [Banks, Iain] Stonemouth
» [Banks, Iain M.] L'homme des jeux
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum