[Perry, Anne] William Monk - Tome 14: Meurtres sur les docks
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Votre avis sur Meurtres sur les docks d'Anne Perry.
[Perry, Anne] William Monk - Tome 14: Meurtres sur les docks
Titre : Meurtres sur les docks
Auteur : Anne Perry.
Editeur : 10/18.
Nombre de pages : 351.
Quatrième de couverture :
En 1873, sur les bords de la Tamise, un marin est assassiné et une cargaison d’ivoire dérobée à bord d’un bateau appartenant à l’armateur londonien Clement Louvain. Celui-ci fait appel à William Monk pour récupérer son ivoire au plus vite… Voici le plus smart des détectives anglais plongé dans un univers rude et qu’il connaît fort mal : celui des marins et des docks brumeux de la Tamise. Quittant à regret la terre fer me pour le monde de la marin marchande, Monk, avec l’aide précieuse d’Hester, sa femme, et du jeune Scuff, un orphelin cockney qu’il a recruté pour l’occasion, devra pourtant avoir le pied marin pour venir à bout de cette affaire semée d’embûches. En compagnie de son gentleman detective, Anne Perry nous entraîner avec jubilation au cœur d’un Londres à la Dickens toujours aussi merveilleusement reconstitué.
Mon avis :
Ce roman d’Anne Perry ne met pas en scène Thomas Pitt et sa femme Charlotte mais un autre détective, William Monk et sa femme Hester. De nombreuses différences existent entre les deux couples. La première, et de taille, est que William Monk est devenu amnésique à la suite d’un accident, et qu’il est à la recherche de son passé. La deuxième est que William n’est pas policier, mais détective privé. La troisième est que, si Thomas Pitt a accès à la bonne société anglaise grâce à sa femme, William, lui côtoie tous les bas-fonds de Londres avec Hester, qui dirige une clinique pour soigner les prostituées.
Au début, l’intrigue se divise en deux parties : d’un côté, Monk enquête sur le vol d’une cargaison d’ivoire, et découvre la rude vie des marins dans les docks. Cette partie ne me passionnait guère, je préférai nettement la vie quotidienne d’Hester, l’énergie qu’elle et ses amies (je ne peux pas dire « ses employées » car elles sont toutes des bénévoles) déploient pour soigner dans la clinique ces femmes qui souffrent, vivent et meurent à cause de la prostitution. Anne Perry, par le biais de ce personnage charismatique ou encore par ceux de Margareth, jeune fille bien née, et de sir Olivier Rathbone, sonde l’hypocrisie de la société victorienne bien pensante, et les difficultés rencontrées pour ébranler cette bonne conscience indifférente. Le seul lien entre ces deux parties est l'armateur Clément Louvain, l'employeur de Monk, qui confie une jeune femme malade aux bons soins d'Hester.
Ce n’est qu’au moment où l’enquête semble résolue qu’une nouvelle énigme, qui réunit les deux intrigues du roman, surgit, beaucoup plus palpitante. Le rythme du récit s’accélère, les personnages qu’Anne Perry nous a si longuement présentés passent alors à l’action et l’enquêteur, maladroit au début, se transfigure dans l’urgence. Le final, qui semble écrit dans l’urgence (l’apaisement, une fois le danger écarté, est impossible) conclut amèrement cette œuvre en demi-teinte.
Sharon- Modérateur
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