[Deghelt, Frédérique] La vie d'une autre

moi aussi, je te conseillerai de te faire ta propre idée et en effet, tu ne prends pas trop de risque car il est en poche et il y a peu de pages. Moi, perso,j'ai beaucoup aimé ce roman.

Mon avis :
J'ai beaucoup aimé ce livre, c'est un coup de coeur pour moi. Découvrir cette femme qui recherche son passé et ses souvenirs.
Elle réapprend la vie de femme mariée et surtout de mère. C'est touchant de voir comment Marie redécouvre ses enfants.
Sa relation avec son mari est étrange, mais on sent qu'il y a anguille sous roche. C'est touchant la manière dont Marie a trouvé le moyen de sauver son couple, sans le vouloir.
On est en haleine jusqu'au bout. J'avais très envie de savoir comment elle allait retrouver ses souvenirs et surtout si elle allait en parler à son mari, dans quelles conditions et quelles seraient ses réactions.
Je le conseille vivement et j'essaierai de continuer à lire cette auteure.

Comme toi Ahotep, j'ai tellement apprécié l'écriture de Frédérique Deghelt que j'ai découverte sur ce livre, que je tenterai une seconde lecture

Challenge PartageLecture 2011-2012

Mon avis :

« L’amour est à réinventer ». Arthur Rimbaud

Je l'ai lu dans le cadre du challenge et je n'ai pas aimé J'ai trouvé les personnages assez vides et stéréotypés, je n'ai pas accroché avec le style de l'auteur et le questionnement qui tourne en boucle. Je me suis vraiment ennuyée à la lecture de ce livre.

Mon avis sur ce livre lu dans le cadre du Challenge Partage Lecture 2011-2012 :
A part le fait que j'ai vraiment manqué ou mal géré le temps pour lire au début de ce roman, je l'ai avalé relativement vite. Je suis entrée dans cette histoire improbable comme dans du beurre et j'y ai cru jusqu'au bout, à cause, je crois, de la fluidité, de la lumière, de l'évidence qui se dégagent de l'écriture de Frédérique Deghelt. Et je sens que j'ai un peu de mal à trouver des mots pour parler d'un livre que j'ai plus ressenti que lu avec une distance intérieure pour analyser un peu.
Qui n' a jamais comparé ses rêves de jeunesse à la réalité de son existence ? Qui n'a jamais voulu revenir en arrière pour vivre un peu mieux certaines situations, pour réparer les blessures de l'amour ? En fait, cette jeune femme qui a tout oublié, ou oblitéré une partie de sa vie, pose plein de questions prenantes : quelle est le liberté des femmes par rapport à leurs histoires d'amour, par rapport aux rôles que la société veut leur assigner ? Comment garder l'émerveillement et la fraîcheur du premier jour, du coup de foudre, comment se préserver de la routine, comment traverser le temps qui passe ? Comment accorder les rêves et la vraie vie, et harmoniser les visions masculines et féminines ? Dans quelle mesure les souvenirs nous construisent-ils, construisent-ils un couple ?
Ces questions m'ont touchée, ont fait écho en moi, tout comme le lien que (re)noue Marie avec ses enfants, grâce, je me répète, à l'écriture, à la fraîcheur, à l'authenticité qui se dégagent de la plume de l'auteur. Comme j'ai déjà lu La grand-mère de Jade, paru après celui-ci, j'ai aimé les clins d'oeil à la grand-mère de Marie, qui lui a légué une solide part de son bon sens.
La belle couverture de l'édition Babel (une de plus !) est due au mari de Frédérique Deghelt. Proposée à l'aveugle parmi d'autres, c'est cette toile qui a été retenue, à la grande joie de l'auteur !

"Parfois je me demande si je suis tout à fait normale. C'est une idée qui m'effleure soudain au cours de la journée. La distance que j'ai aux choses et aux gens donne à ma solitude un caractère d'étrangeté. Ma seule référence au rél est finalement mon ancrage dans une famille et dans un environnement cotonneux. Le souvenir des autres membres de cette famille, la mienne, est le garant de ma raison d'être. Mais en quoi suis-je obligée de me rattacher vraiment à tout ça ? Je pourrais tout aussi bien partir du jour au lendemain, et ce détachement-là me fait peur. Il m'attire aussi. Est-ce que l'amnésie est une sorte de folie ? Peut-on guérir d'avoir oublié les siens ? Je passe en une seule journée d'une joie sereine, dans l'ordre des petites choses du quotidien, au plus complet abattement. Je me sens soudain angoissée, menacée par un danger dont je ne connais rien, sinon sa douleur. Je me sens coupable d'être partie sans valise, sans rien dire, d'être partie en restant là, hypocritement, en laissant juste l'apparence. Etait-ce si difficile de s'en aller vraiment ? t si c'était le cas, quelles étaient les motivations du départ ?" (p. 110-111)

je te rejoins tout à fait Adtraviata

Mon avis va être dans le même goût ceux qui suivent :

Spoiler:

Spoiler:

Je suis totalement d'accord avec ces deux avis. Le livre me tentait beaucoup, la couverture, l'histoire, ça promettait de l'action et du mystère ! Pour le mystère j'ai été trop servie, il y en a énormément et ça bouche. On se perd totalement dans ce livre. Pour l'action en revanche, je suis déçue, il n'y en a pas. M'enfin bon, il paraît que c'est une question de goût.

Marie, jeune femme de 25 ans qui vient d'obtenir un boulot tant attendu, se réveille dans les bras de son mari des années plus tard, elle découvre très vite qu'elle a des enfants, puis elle en découvre un troisième ! -Hop, minuscule rebondissement- Elle essaye sans plus de retrouver ses souvenirs -chercher quelques photos et passer des coups de téléphone, moi j'aurais vu plus intriguant, plus prenant.-

Je n'ai pas aimé le style de l'auteur, il m'a ennuyé et tout est en bloc, il n'y a pas de démarcations précises, à certains moments je ne savais plus si c'était des pensées ou des paroles. Parce que c'est bien de changer et de tout mélanger, mais si le livre est écrit à la première personne ça aide pas beaucoup. C'est peut-être aussi ce qui m'a démotivée. Si j'ai fini le livre, c'est pour le challenge et aussi parce que je l'ai payé.

Tout le long du livre, c'est beaucoup de pensées et de blabla pour rien. Ça ennuie, c'est plat et sans intérêt. Elle ne fait rien, elle ne fait que vivre, se laisser porter par le vent. Si elle découvre quelque chose, c'est qu'elle est tombée dessus par hasard, ni plus ni moins. J'ai eu du mal avec ce livre, tantôt posé sur mon étagère attendant sagement que je me décide à le finir, tantôt dans mes mains ou dans mon sac -sans qu'au final je n'ai l'envie de le lire- et plus rarement, sous mes yeux, ouvert. -quand c'était le cas, je me forçais d'avancer le plus possible pour en finir au plus vite. C'est triste à dire pour ce livre, mais c'est mon sentiment. Mes goûts ne sont que ceux d'une jeune fille de 16 ans qui est adoratrice du style de Charlotte Brontë.

Je pense que j'ai été déçue car j'en attendais trop de ce livre, mes précédentes lectures ont été un réel plaisir et j'en attendais encore plus des livres suivants, La vie d'une autre n'a pas suivi la cadence et je m'en veux d'avoir tant espéré de cette lecture, car maintenant, je sais que je ne le relirais jamais tellement ma déception m'a bloquée.

L'histoire (plutôt flippante) de Marie avait tout pour me plaire. La quatrième de couverture était alléchante et les premières pages de ce roman à tiroirs que je croyais plein de suspense m'ont aussitôt intéressée. Je m'attendais à une histoire hors du commun et elle aurait franchement pu l'être si la pauvreté de la narration n'était pas venue tout gâcher ! L'auteure a gauchement mêlé les pensées de Marie aux dialogues dans un style presque télégraphique qui m'a vraiment beaucoup, beaucoup dérangée. Elle ne s'est pas préoccupée de la ponctuation d'usage : fi des guillements et des tirets ! Elle livre en vrac les émotions, les angoisses et les réflexions de Marie sur sa vie de femme mariée et mère de trois enfants. Je n'ai pas réussi à m'intéresser au sort de Marie ni même à ressentir d'empathie pour elle. Je me suis contentée de suivre son enquête (à moins qu'il ne s'agisse plutôt de quête) en tant que simple spectatrice mais je ne me suis pas sentie transportée. Cette plongée impudique au coeur de ses pensées, cette écriture sensée rapprocher le lecteur de Marie a produit chez moi l'effet inverse: je ne me suis pas attachée au(x) personnage(s). J'ai parfois même ressenti l'impression désagréable d'être voyeuse et d'espionner l'héroïne dans son intimité. Là où d'habitude je me serais identifiée, projetée, et à coup sûr enthousiasmée, j'ai lu, tourné des pages, sans arriver à me passionner...

Curieusement, je crois que j'aurais préféré lire un essai sur la vie de couple, la routine et le temps qui passe. Il aurait suscité de ma part le même questionnement, les mêmes réflexions (car oui, je me suis tout de même posé des questions à la lecture de ce roman !) et je n'aurais pas eu l'étrange impression d'entendre malgré moi la confession de cette "autre", que je ne connais pas et qui m'a raconté sa vie intime dans les moindres détails...

je venais de lire "j'aurais préféré vivre" de Thierry Cohen. Le sujet est le même, la perte de mémoire.
J'ai préféré celui ci, mais ce n'est pas non plus un coup de cœur.

La quête de Marie est longue, plus elle avance, plus elle se pose de questions... Il ne se passe pas grand chose à vrai dire, même si ce livre m'a fait réfléchir quand même...

Je ne connais pas cette auteure, mais j'aimerais bien la découvrir!

Je viens de terminer ce livre de Frédérique Deguelt dans le cadre du challenge Bis Repetita (j'avais lu précédemment la grand-mère de Jade).

J'ai été très déçue, pourtant les récits sur la mémoire, sur l'amnésie sont souvent très intéressants, pourtant c'est un récit fade, un récit lourd, bourratif.

On avance difficilement dans ce récit et les pages se ressemblent étrangement.

Je l'ai terminé car je m'attendais à quelque chose d'exceptionnel à la fin, comme "la grand-mère de Jade", mais la fin ne rachète malheureusement pas le récit et n'ajoute rien.

Je vote pas apprécié car j'ai failli l'abandonner.