[Le Clézio, Jean-Marie Gustave] Poisson d'or
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[Le Clézio, Jean-Marie Gustave] Poisson d'or
Auteur: J.M.G. LE CLEZIO
Titre: Poisson d'or
251 pages
Editeur: Gallimard
Année: 1997
ISBN 2-07-074911-8
Quatrième de couverture:
"Quem vel ximimati in ti teucucuitla michin."
Ce proverbe nahuatl pourrait se traduire ainsi:
"Oh poisson, petit poisson d'or, prends bien garde à toi! Car il y a tant de lassos et de filets tendus pour toi dans ce monde."
Le conte qu'on va lire suit les aventures d'un poisson d'or d'Afrique de Nord, la jeune Laïla, volée, battue et rendue moitié sourde à l'âge de 6 ans, et vendue à Lalla Asma qui est pour elle à la fois sa grand-mère et sa maîtresse. A la mort de la vieille dame, huit ans plus tard, la grande porte de la maison du Mellah s'ouvre enfin, et Laïla doit affronter la vie, avec bonne humeur et détermination, pour réussir à aller jusqu'au bout du monde.
Mon avis:
Ce roman est un torrent qui nous entraîne à la suite de la jeune Laïla du Mellah à Paris, Nice, Boston, Chicago... De nombreuses personnes vont croiser la route de la jeune fille: trafiquants d'êtres humains, marchands de sommeil, femmes de la rue, SDF, gens du voyage. Certains vont la blesser, d'autres la soutiendront, d'autres encore, à l'image du vieil aveugle El Hadj joueront un rôle décisif dans sa destinée. Pourtant rien ne la détournera de sa quête. Femme libre, intelligente, autodidacte, elle déjouera les pièges de la rue. Insaisissable, elle secouera sa torpeur chaque fois que la routine menacera.
Voilà un roman de type initiatique qui nous emporte, entre espoir, souffrance, empathie, dans un univers toujours plus solitaire et détaché. J'ai aimé ce livre dont le rythme va crescendo. Je me suis attachée à son héroïne jeune, fougueuse, d'un extraordinaire optimisme et dotée d'un instinct de survie hors du commun qui lui permet de se construire dans un environnement pourtant dépourvu d'amour.
Petit extrait pour vous mettre dans l'ambiance:
"Trop souvent, c'était ça qui me tuait. Il n'y avait pas un endroit paisible dans le monde, nulle part. Quand on trouvait un coin isolé, une anfractuosité, une grotte, une placette oubliée, il fallait toujours qu'il y ait un signe obscène, une merde ou un voyeur."
Titre: Poisson d'or
251 pages
Editeur: Gallimard
Année: 1997
ISBN 2-07-074911-8
Quatrième de couverture:
"Quem vel ximimati in ti teucucuitla michin."
Ce proverbe nahuatl pourrait se traduire ainsi:
"Oh poisson, petit poisson d'or, prends bien garde à toi! Car il y a tant de lassos et de filets tendus pour toi dans ce monde."
Le conte qu'on va lire suit les aventures d'un poisson d'or d'Afrique de Nord, la jeune Laïla, volée, battue et rendue moitié sourde à l'âge de 6 ans, et vendue à Lalla Asma qui est pour elle à la fois sa grand-mère et sa maîtresse. A la mort de la vieille dame, huit ans plus tard, la grande porte de la maison du Mellah s'ouvre enfin, et Laïla doit affronter la vie, avec bonne humeur et détermination, pour réussir à aller jusqu'au bout du monde.
Mon avis:
Ce roman est un torrent qui nous entraîne à la suite de la jeune Laïla du Mellah à Paris, Nice, Boston, Chicago... De nombreuses personnes vont croiser la route de la jeune fille: trafiquants d'êtres humains, marchands de sommeil, femmes de la rue, SDF, gens du voyage. Certains vont la blesser, d'autres la soutiendront, d'autres encore, à l'image du vieil aveugle El Hadj joueront un rôle décisif dans sa destinée. Pourtant rien ne la détournera de sa quête. Femme libre, intelligente, autodidacte, elle déjouera les pièges de la rue. Insaisissable, elle secouera sa torpeur chaque fois que la routine menacera.
Voilà un roman de type initiatique qui nous emporte, entre espoir, souffrance, empathie, dans un univers toujours plus solitaire et détaché. J'ai aimé ce livre dont le rythme va crescendo. Je me suis attachée à son héroïne jeune, fougueuse, d'un extraordinaire optimisme et dotée d'un instinct de survie hors du commun qui lui permet de se construire dans un environnement pourtant dépourvu d'amour.
Petit extrait pour vous mettre dans l'ambiance:
"Trop souvent, c'était ça qui me tuait. Il n'y avait pas un endroit paisible dans le monde, nulle part. Quand on trouvait un coin isolé, une anfractuosité, une grotte, une placette oubliée, il fallait toujours qu'il y ait un signe obscène, une merde ou un voyeur."
Véronique M.- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : un peu de tout, romans en tous genres,biographies, essais mais pas trop la science fiction.
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