[Tesson, Sylvain] Une vie à coucher dehors
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[Tesson, Sylvain] Une vie à coucher dehors
Titre : Une vie à coucher dehors
Auteur : Sylvain Tesson
Genre : Nouvelles
Pages ;196
Editeur : Gallimard
ISBN :9782070124664
Quatrième de couverture :
"En Sibérie, dans les glens écossais, les criques de l'Egée ou les montagnes de Géorgie, les héros de ces quinze nouvelles ne devraient jamais oublier que les lois du destin et les forces de la nature sont plus puissantes que les désirs et les espérances. Rien ne sert à l'homme de trop s'agiter dans la toile de l'existence, car la vie, même quand elle ne commence pas très bien, finit toujours mal. Et puis une mauvaise chute vaut mieux qu'une fin insignifiante.' Sylvain Tesson
Mon avis :
Je ne suis pas attirée par les nouvelles, mais obligée de lire ce livre dans le cadre d'un comité de lectures, je fus agréablement surprise.
L'auteur est un philosophe, qui est aussi un explorateur géographe.Je dirais que ces nouvelles relatent plus du conte philosophique que de la nouvelle.
Il célèbre la fragilité de la vie,s'il ne fallait ne retenir qu’une nouvelle de la deuxième œuvre de fiction de l’explorateur-géographe, ce serait Le Lac. Les vingt derniers jours de la vie de Piotr, ermite condamné à l’exil dans une forêt de Sibérie. Vingt jours avant qu’il ne retrouve la liberté après avoir résisté à quarante ans de solitude. Sauf qu’il ne retrouva jamais la liberté: le jour dit, il fut tué par un ours…impérieuse nécessité de la goûter à sa juste valeur à l’abri du pouvoir et de la consommation.
Ma note :3,5/5
Il a obtenu le Prix Goncourt de la nouvelle en 2009.
Auteur : Sylvain Tesson
Genre : Nouvelles
Pages ;196
Editeur : Gallimard
ISBN :9782070124664
Quatrième de couverture :
"En Sibérie, dans les glens écossais, les criques de l'Egée ou les montagnes de Géorgie, les héros de ces quinze nouvelles ne devraient jamais oublier que les lois du destin et les forces de la nature sont plus puissantes que les désirs et les espérances. Rien ne sert à l'homme de trop s'agiter dans la toile de l'existence, car la vie, même quand elle ne commence pas très bien, finit toujours mal. Et puis une mauvaise chute vaut mieux qu'une fin insignifiante.' Sylvain Tesson
Mon avis :
Je ne suis pas attirée par les nouvelles, mais obligée de lire ce livre dans le cadre d'un comité de lectures, je fus agréablement surprise.
L'auteur est un philosophe, qui est aussi un explorateur géographe.Je dirais que ces nouvelles relatent plus du conte philosophique que de la nouvelle.
Il célèbre la fragilité de la vie,s'il ne fallait ne retenir qu’une nouvelle de la deuxième œuvre de fiction de l’explorateur-géographe, ce serait Le Lac. Les vingt derniers jours de la vie de Piotr, ermite condamné à l’exil dans une forêt de Sibérie. Vingt jours avant qu’il ne retrouve la liberté après avoir résisté à quarante ans de solitude. Sauf qu’il ne retrouva jamais la liberté: le jour dit, il fut tué par un ours…impérieuse nécessité de la goûter à sa juste valeur à l’abri du pouvoir et de la consommation.
Ma note :3,5/5
Il a obtenu le Prix Goncourt de la nouvelle en 2009.
Re: [Tesson, Sylvain] Une vie à coucher dehors
J'ai rarement été enchantée par des nouvelles car souvent je trouve qu'il n'y a pas l'espace pour développer à la fois et l'histoire et la psychologie des personnages. Ce livre, dont la lecture est très agréable, tendrait plutôt à me réconcilier avec le genre.
Je ne veux pas vous raconter l'une ou l'autre de ces nouvelles car je ne sais pas faire un résumé en quelques lignes d'une nouvelle de quelques pages sans en déflorer complètement le sujet. Par contre, sachez qu'avec ces 15 nouvelles, nous quadrillons le monde, les histoires sont très différentes les unes des autres, le sujet est toujours original par contre elles ont toute un point commun annoncé par Sylvain Tesson en 4ème de couverture :
"Rien ne sert à l'homme de trop s'agiter dans la toile de l'existence, car la vie, même quand elle ne commence pas très bien, finit toujours mal".
J'ai vu qu'il avait écrit 2 autres recueils de nouvelles : j'essaierai de les lire.
Je ne veux pas vous raconter l'une ou l'autre de ces nouvelles car je ne sais pas faire un résumé en quelques lignes d'une nouvelle de quelques pages sans en déflorer complètement le sujet. Par contre, sachez qu'avec ces 15 nouvelles, nous quadrillons le monde, les histoires sont très différentes les unes des autres, le sujet est toujours original par contre elles ont toute un point commun annoncé par Sylvain Tesson en 4ème de couverture :
"Rien ne sert à l'homme de trop s'agiter dans la toile de l'existence, car la vie, même quand elle ne commence pas très bien, finit toujours mal".
J'ai vu qu'il avait écrit 2 autres recueils de nouvelles : j'essaierai de les lire.
Invité- Invité
Re: [Tesson, Sylvain] Une vie à coucher dehors
Je suis une grande fan de nouvelles pour plusieurs raisons. D'abord parce que je peux lire une histoire entière avant de dormir, ensuite pour la chute surprenante (caractéristique de la plupart des nouvelles) et enfin car c'est un texte plus bref qu'un roman et, par conséquent, je peux en donner facilement à lire à mes élèves. Alors lorsque j'ai vu que ce recueil avait reçu le prix Goncourt 2009, je l'ai acheté sans en savoir davantage. Je ne suis pas déçue!
Mon avis:
J'ai grandement aimé ce recueil! Pas toutes les nouvelles malheureusement, mais quelques-unes sont vraiment riches!
Qu'est-ce que ces nouvelles ont en commun? Elles finissent toutes mal, abordent la condition humaine (parfois insensée, désespérée, révoltée, perdue ou pleine d'espoir...) Ce thème commun donne de l'envergure au recueil. Le style est soutenu et donne de la valeur aux textes. De plus, l'auteur prend toujours le temps de planter l'histoire, de décrire tout ce qui est nécessaire pour que nous nous plongions bien dans l'atmosphère du récit et puis... il nous livre la chute, d'un coup, parfois en 3 lignes seulement. Et nous restons stupéfaits, simplement!
Les nouvelles que j'ai adorées:
- L'asphalte: qui aborde le thème de la modernité et ses conséquences positives et négatives. La fin m'a totalement abasourdie! Je suis restée toute pantoise
- Les porcs: c'est la première fois qu'une nouvelle me fait pleurer. Elle décrit de manière précise, atroce et réelle l'élevage en batterie de cochons sur lequel repose notre société afin de se nourrir de viande...
Les nouvelles que j'ai beaucoup aimées:
- La fille: une mannequin tombe d'un voilier au beau milieu de la mer
- L'île: qui relate la situation d'un groupe de personnes naufragées sur une île. Elle aborde la puissance des livres et de la lecture. La fin nous fait prendre conscience de la bêtise humaine.
- La crique: un couple qui se dispute sur un bateau. La fin me fait penser à un mythe grec, du moins, l'atmosphère.
Mon avis:
J'ai grandement aimé ce recueil! Pas toutes les nouvelles malheureusement, mais quelques-unes sont vraiment riches!
Qu'est-ce que ces nouvelles ont en commun? Elles finissent toutes mal, abordent la condition humaine (parfois insensée, désespérée, révoltée, perdue ou pleine d'espoir...) Ce thème commun donne de l'envergure au recueil. Le style est soutenu et donne de la valeur aux textes. De plus, l'auteur prend toujours le temps de planter l'histoire, de décrire tout ce qui est nécessaire pour que nous nous plongions bien dans l'atmosphère du récit et puis... il nous livre la chute, d'un coup, parfois en 3 lignes seulement. Et nous restons stupéfaits, simplement!
Les nouvelles que j'ai adorées:
- L'asphalte: qui aborde le thème de la modernité et ses conséquences positives et négatives. La fin m'a totalement abasourdie! Je suis restée toute pantoise
- Les porcs: c'est la première fois qu'une nouvelle me fait pleurer. Elle décrit de manière précise, atroce et réelle l'élevage en batterie de cochons sur lequel repose notre société afin de se nourrir de viande...
Les nouvelles que j'ai beaucoup aimées:
- La fille: une mannequin tombe d'un voilier au beau milieu de la mer
- L'île: qui relate la situation d'un groupe de personnes naufragées sur une île. Elle aborde la puissance des livres et de la lecture. La fin nous fait prendre conscience de la bêtise humaine.
- La crique: un couple qui se dispute sur un bateau. La fin me fait penser à un mythe grec, du moins, l'atmosphère.
Invité- Invité
Re: [Tesson, Sylvain] Une vie à coucher dehors
J'avais également beaucoup aimé "L"asphalte", "l'île" et "la fille", j'avais moins aimé "Les porcs" et je ne me souviens plus bien de "La crique".
Par rapport à ta liste, j'ajouterais "La statuette" et "Le lac".
Et je ne peux que te conseiller de lire "Vérification de la porte opposée" du même auteur
Par rapport à ta liste, j'ajouterais "La statuette" et "Le lac".
Et je ne peux que te conseiller de lire "Vérification de la porte opposée" du même auteur
Invité- Invité
Re: [Tesson, Sylvain] Une vie à coucher dehors
La statuette j'avais moins aimé car je me doutais de la fin! Quand c'est prévisible, ça m'énerve! Par contre, le fait que la statuette soit symbole de la femme et de la vengeance, ça c'était sympa
C'est un recueil ou un roman le titre que tu cites?
C'est un recueil ou un roman le titre que tu cites?
Invité- Invité
Re: [Tesson, Sylvain] Une vie à coucher dehors
C'est aussi un recueil de nouvelles : mon avis est ICInymou a écrit:
C'est un recueil ou un roman le titre que tu cites?
Invité- Invité
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