[Hartnett, Sonya] Une Enfance australienne
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[Hartnett, Sonya] Une Enfance australienne
Titre VO : Of a boy
Edition : Le Serpent à plumes
Date de parution : février 2010
Nombre de pages : 198
Quatrième de couverture :
Adrian a 9 ans. Il vit dans une petite ville australienne, il adore dessiner, il aime les glaces, rêve d'avoir un chien. Il a souvent peur aussi. Peur des sables mouvants, des monstres marins et de la combustion spontanée. Ses parents ont disparu. Il est élevé par un oncle presque mutique et une grand-mère autoritaire. À l'école, son meilleur ami s'appelle Clinton, même si celui-ci l'abandonne très vite pour l'"intello" de la classe. Il y a aussi ces trois enfants, Zoe, Christopher et Veronica, qui, par une belle journée d'automne, sont partis se promener, et ne sont jamais revenus... Alors Adrian se demande quel est cet homme qui vient de s'installer en face de chez lui. Et pourquoi les volets restent clos. Dans cette bourgade étouffante où rien ni personne n'est innocent, dans cette famille repliée sur elle-même et un rien bizarre, Une enfance australienne raconte l'histoire d'un jeune garçon solitaire mais très curieux. Peut-être un peu trop...
Tout l'univers étrange et poétique de celle que le magazine Elle avait comparé à Fauklner mâtiné de Stephen King. Un livre à déconseiller aux âmes sensibles.
Mon avis :
Après ma lecture de Finnigan et moi, j'avais très envie de lire Une Enfance australienne, le deuxième roman de Sonya Hartnett publié en France, et encore une fois c'est un véritable coup de coeur. Bien que les deux romans soient totalement différents, j'ai retrouvé ce qui m'avait charmé. L'écriture est sublime, on plonge dans un univers sombre et mélancolique, l'ambiance est étrange et une menace plane tout au long du roman, sans que l'on puisse l'identifier. On doute de tout et de tout le monde et on se demande où l'auteur veut nous emmener.
Une Enfance australienne est l'histoire d'un petit garçon qui a l'impression de ne pas avoir sa place. Personne ne semble vouloir de lui, ses parents l'ont confié à sa grand-mère, et bien que celle-ci l'aime, elle voudrait profiter de sa retraite et la charge de cet enfant lui pèse. Adrian le sait et il a peur. En fait, il a peur de tout : de la nuit, des monstres marins, de la combustion spontanée, des sables mouvants, et par dessus tout, il a peur d'être abandonné et peur de finir dans ce foyer près de son école où on y place des enfants "dingos" comme la jument, cette fille de sa classe qui se prend pour un cheval. Il n'a qu'un ami, et même celui-ci le délaisse. Adrian se sent terriblement seul et a l'impression d'être nul. Il voudrait faire quelque chose d'extraordinaire pour changer le regard que les autres lui portent. Et s'il retrouvait les enfants disparus dont tout le monde parle ? D'ailleurs, qui sont ces enfants qui viennent d'emménager en face de chez sa grand-mère ?
J'ai été bouleversée par l'histoire de ce petit garçon qui a l'impression que personne ne veut de lui. Il a entendu des conversations qu'il n'aurait pas dû entendre, et il sait qu'un jour ou l'autre, on le renverra ailleurs. Il se sent rejeté et est effrayé par tout ce qui l'entoure, pauvre petit bout de 9 ans... C'est une histoire terriblement étrange, triste et sombre que j'ai eu beaucoup de mal à lâcher. J'ai été bouleversée du début à la fin, et encore une fois, transportée par les mots de Sonya Hartnett. Ce livre est quand même moins particulier que Finnigan et moi, mais pas moins sombre. Je ne m'attendais pas à une telle fin, certaines questions restent sans réponse, mais c'est cohérent avec le reste du roman. En résumé : un livre bouleversant, glaçant à lire absolument !
J'ai encore une fois été surprise et séduite par la beauté des mots de Sonya Hartnett. J'ai fait quelques recherches et je suis vraiment étonnée. Elle a écrit de nombreux livres récompensés, pour la plupart, et pourtant seuls deux romans ont été traduits en français. (Pour info : Une Enfance australienne a été écrit avant Finnigan et moi). J'espère que ces deux livres auront du succès, ils le méritent, et que d'autres seront bientôt traduits en français car il me tarde de retrouver cet univers si particulier.
Edition : Le Serpent à plumes
Date de parution : février 2010
Nombre de pages : 198
Quatrième de couverture :
Adrian a 9 ans. Il vit dans une petite ville australienne, il adore dessiner, il aime les glaces, rêve d'avoir un chien. Il a souvent peur aussi. Peur des sables mouvants, des monstres marins et de la combustion spontanée. Ses parents ont disparu. Il est élevé par un oncle presque mutique et une grand-mère autoritaire. À l'école, son meilleur ami s'appelle Clinton, même si celui-ci l'abandonne très vite pour l'"intello" de la classe. Il y a aussi ces trois enfants, Zoe, Christopher et Veronica, qui, par une belle journée d'automne, sont partis se promener, et ne sont jamais revenus... Alors Adrian se demande quel est cet homme qui vient de s'installer en face de chez lui. Et pourquoi les volets restent clos. Dans cette bourgade étouffante où rien ni personne n'est innocent, dans cette famille repliée sur elle-même et un rien bizarre, Une enfance australienne raconte l'histoire d'un jeune garçon solitaire mais très curieux. Peut-être un peu trop...
Tout l'univers étrange et poétique de celle que le magazine Elle avait comparé à Fauklner mâtiné de Stephen King. Un livre à déconseiller aux âmes sensibles.
Mon avis :
Après ma lecture de Finnigan et moi, j'avais très envie de lire Une Enfance australienne, le deuxième roman de Sonya Hartnett publié en France, et encore une fois c'est un véritable coup de coeur. Bien que les deux romans soient totalement différents, j'ai retrouvé ce qui m'avait charmé. L'écriture est sublime, on plonge dans un univers sombre et mélancolique, l'ambiance est étrange et une menace plane tout au long du roman, sans que l'on puisse l'identifier. On doute de tout et de tout le monde et on se demande où l'auteur veut nous emmener.
Une Enfance australienne est l'histoire d'un petit garçon qui a l'impression de ne pas avoir sa place. Personne ne semble vouloir de lui, ses parents l'ont confié à sa grand-mère, et bien que celle-ci l'aime, elle voudrait profiter de sa retraite et la charge de cet enfant lui pèse. Adrian le sait et il a peur. En fait, il a peur de tout : de la nuit, des monstres marins, de la combustion spontanée, des sables mouvants, et par dessus tout, il a peur d'être abandonné et peur de finir dans ce foyer près de son école où on y place des enfants "dingos" comme la jument, cette fille de sa classe qui se prend pour un cheval. Il n'a qu'un ami, et même celui-ci le délaisse. Adrian se sent terriblement seul et a l'impression d'être nul. Il voudrait faire quelque chose d'extraordinaire pour changer le regard que les autres lui portent. Et s'il retrouvait les enfants disparus dont tout le monde parle ? D'ailleurs, qui sont ces enfants qui viennent d'emménager en face de chez sa grand-mère ?
J'ai été bouleversée par l'histoire de ce petit garçon qui a l'impression que personne ne veut de lui. Il a entendu des conversations qu'il n'aurait pas dû entendre, et il sait qu'un jour ou l'autre, on le renverra ailleurs. Il se sent rejeté et est effrayé par tout ce qui l'entoure, pauvre petit bout de 9 ans... C'est une histoire terriblement étrange, triste et sombre que j'ai eu beaucoup de mal à lâcher. J'ai été bouleversée du début à la fin, et encore une fois, transportée par les mots de Sonya Hartnett. Ce livre est quand même moins particulier que Finnigan et moi, mais pas moins sombre. Je ne m'attendais pas à une telle fin, certaines questions restent sans réponse, mais c'est cohérent avec le reste du roman. En résumé : un livre bouleversant, glaçant à lire absolument !
J'ai encore une fois été surprise et séduite par la beauté des mots de Sonya Hartnett. J'ai fait quelques recherches et je suis vraiment étonnée. Elle a écrit de nombreux livres récompensés, pour la plupart, et pourtant seuls deux romans ont été traduits en français. (Pour info : Une Enfance australienne a été écrit avant Finnigan et moi). J'espère que ces deux livres auront du succès, ils le méritent, et que d'autres seront bientôt traduits en français car il me tarde de retrouver cet univers si particulier.
Invité- Invité
Re: [Hartnett, Sonya] Une Enfance australienne
Mon avis : J'ai bien aimé ce deuxième roman de Sonya Harnett et on y retrouve tous les ingrédients qui m'avaient plus dans son premier livre : Finnigan et moi. Je me suis quand même demandée où l'auteur allait m'emmener, chaque ligne lue renforcait mon sentiment de malaise.
Elle met en scène encore des enfants qui sont mals dans leur peau, qui se sentent mal aimés et en marge de la vie. Adrian est seul, ne parle presque jamais et admet les reproches, les directives avec flegme et nonchalance. Il accepte même les coups de sa grand-mère. Il n'a même pas d'ami jusqu'au jour où Véro arrive avec son frère, sa soeur, son père, sa mère bien malade et s'intalle en face de chez lui.
Adrian se sent abandonné mais il sympathise tout de suite avec cette fratrie et pense qu'il vaut mieux avoir une mère malade que pas du tout comme lui.
L'atmosphère est lourde, pesante, oppressante et l'on sent qu'il va se passer quelque chose de dramatique comme dans son premier livre mais la fin est quand même au-delà de mes espérances, voir choquante. Un livre relativement noir.
Elle met en scène encore des enfants qui sont mals dans leur peau, qui se sentent mal aimés et en marge de la vie. Adrian est seul, ne parle presque jamais et admet les reproches, les directives avec flegme et nonchalance. Il accepte même les coups de sa grand-mère. Il n'a même pas d'ami jusqu'au jour où Véro arrive avec son frère, sa soeur, son père, sa mère bien malade et s'intalle en face de chez lui.
Adrian se sent abandonné mais il sympathise tout de suite avec cette fratrie et pense qu'il vaut mieux avoir une mère malade que pas du tout comme lui.
L'atmosphère est lourde, pesante, oppressante et l'on sent qu'il va se passer quelque chose de dramatique comme dans son premier livre mais la fin est quand même au-delà de mes espérances, voir choquante. Un livre relativement noir.
Invité- Invité
Re: [Hartnett, Sonya] Une Enfance australienne
J'ai vu qu'il avait été proposé en partenariat, c'est génial, vous allez vous régaler ! J'ai vraiment adoré ce livre, d'ailleurs on me l'avait prêté à l'époque et je viens de profiter de la sortie poche pour me l'offrir. Je compte le relire prochainement. Bonne lecture !
Invité- Invité
Re: [Hartnett, Sonya] Une Enfance australienne
Ce roman se lit à une vitesse fulgurante. Moins de deux heures pour suivre cette histoire des plus tristes et sombres.
Je ne connaissais pas cet auteur et maintenant ma curiosité est éveillée dans le sens où j'ai pu découvrir un roman passionnant, rapide et emprunt de drames.
On y suit l'histoire d'Adrian un petit garçon de neuf ans qui vit avec sa grand-mère, une femme plutôt autoritaire et maladroite et son oncle, un homme taciturne, solitaire et qui ne sort jamais de la maison. Adrian ne demande rien à personne excepté d'être accepté tel qu'il est, avec ses défauts et ses qualités, il ne demande qu'à avoir de l'affection et de l'amour de la part de ses proches.
Parallèlement à l'histoire d'Adrian, trois enfants, frères et soeurs, deux petites filles et un petit garçon disparaissent sans laisser de trace et leur parent remue ciel et terre pour les retrouver mais la police reste incapable d'avoir la moindre information pour retrouver ceux-ci.
Je m'attendais à ce que l'histoire tourne davantage autour de ces trois enfants qu'on recherche, mais ce ne fut pas le cas. On y suit principalement Adrian qui se révèle un personnage attachant, assez malheureux au fond et qui tente de vivre son enfance comme tous les enfants même si cela n'est guère facile. D'ailleurs tout une panoplie d'enfants autour de lui sont là pour nous rappeler que l'enfance peut être un stade de la vie où on souffre beaucoup car nombreux sont les enfants cruels qui aiment faire mal aux autres pour se divertir. C'est le cas lorsque Sandra dite la jument veut se jeter par le toit et que les enfants ne font que lui crier : "Saute! Saute!".
Je trouve aussi que la tante d'Adrian est un personnage vraiment détestable dans le sens où elle ne cesse de le comparer à un petit chiot et où elle essaye de faire en sorte que sa mère l'abandonne dans un foyer. Heureusement qu'au fond la vieille femme aime son petit-fils!
En bref ce roman est une belle et sombre histoire sur l'enfance et la manière dont ceux-ci perçoivent le monde qui les entoure. L'auteur nous dépeint un tableau criant de réalisme sur fond de paranoïa avec la disparition étrange d'enfants.
Je remercie les éditions J'ai Lu et le forum Partage lecture pour ce partenariat qui m'a fait découvrir un magnifique voyage au coeur de l'enfance.
Je ne connaissais pas cet auteur et maintenant ma curiosité est éveillée dans le sens où j'ai pu découvrir un roman passionnant, rapide et emprunt de drames.
On y suit l'histoire d'Adrian un petit garçon de neuf ans qui vit avec sa grand-mère, une femme plutôt autoritaire et maladroite et son oncle, un homme taciturne, solitaire et qui ne sort jamais de la maison. Adrian ne demande rien à personne excepté d'être accepté tel qu'il est, avec ses défauts et ses qualités, il ne demande qu'à avoir de l'affection et de l'amour de la part de ses proches.
Parallèlement à l'histoire d'Adrian, trois enfants, frères et soeurs, deux petites filles et un petit garçon disparaissent sans laisser de trace et leur parent remue ciel et terre pour les retrouver mais la police reste incapable d'avoir la moindre information pour retrouver ceux-ci.
Je m'attendais à ce que l'histoire tourne davantage autour de ces trois enfants qu'on recherche, mais ce ne fut pas le cas. On y suit principalement Adrian qui se révèle un personnage attachant, assez malheureux au fond et qui tente de vivre son enfance comme tous les enfants même si cela n'est guère facile. D'ailleurs tout une panoplie d'enfants autour de lui sont là pour nous rappeler que l'enfance peut être un stade de la vie où on souffre beaucoup car nombreux sont les enfants cruels qui aiment faire mal aux autres pour se divertir. C'est le cas lorsque Sandra dite la jument veut se jeter par le toit et que les enfants ne font que lui crier : "Saute! Saute!".
Je trouve aussi que la tante d'Adrian est un personnage vraiment détestable dans le sens où elle ne cesse de le comparer à un petit chiot et où elle essaye de faire en sorte que sa mère l'abandonne dans un foyer. Heureusement qu'au fond la vieille femme aime son petit-fils!
En bref ce roman est une belle et sombre histoire sur l'enfance et la manière dont ceux-ci perçoivent le monde qui les entoure. L'auteur nous dépeint un tableau criant de réalisme sur fond de paranoïa avec la disparition étrange d'enfants.
Je remercie les éditions J'ai Lu et le forum Partage lecture pour ce partenariat qui m'a fait découvrir un magnifique voyage au coeur de l'enfance.
Invité- Invité
Re: [Hartnett, Sonya] Une Enfance australienne
Mon avis : Tout d'abord, je voulais remercier J'ai Lu, mais aussi Thot, de m'avoir laissé la chance de participer à ce partenariat .
En ce qui concerne ce livre, j'ai mis beaucoup de temps à le lire ( le travail réduisant mon temps de lecture ) mais il m'a fait retrouver mon enfance ..
Je me suis beaucoup attachée au personnage qu'est Adrian, 9 ans, qui a tout d'un enfant totalement innocent, quand on voit les peurs qu'il a, ses préoccupations & tout cela. J'ai beaucoup apprécié aussi la fratrie, qui, on peut le dire, ont un caractère assez spécial mais dont on ressent toute la gentillesse & le mal être de ces enfants ..
Au fond, je trouve que tous les enfants se ressemblent dans ce roman, car ils vivent un peu dans « le mal », en ce qui concerne Adrian, il n'a plus de Maman, c'est sa grand mère qui s'occupe de lui, même si je n'ai pas trop aimé son caractère, on voit tout au long du roman que bien ancré au fond d'elle, elle aime Adrian du plus profond de son cœur & elle est capable de tout pour lui. Quant à la fratrie, leur maman est malade, & on voit bien dans le discours de la petite Nicole, qu'ils en souffrent tous énormément .. C'est peut-être grâce à cela que leur amitié est forte, allez savoir .
Il en est de même avec le personnage de ' La Jument ', prénommée en réalité Sandra, qui, elle aussi est en quelque sorte différente ..
Pour parler de l'atmosphère de ce roman, je l'ai trouvé lourd, assez pesant parfois, mais tellement prenant à la fois ..
Vraiment, c'était le premier livre que je lisais de cette auteur & cela me donne bien envie d'en découvrir d'autres .
En ce qui concerne ce livre, j'ai mis beaucoup de temps à le lire ( le travail réduisant mon temps de lecture ) mais il m'a fait retrouver mon enfance ..
Je me suis beaucoup attachée au personnage qu'est Adrian, 9 ans, qui a tout d'un enfant totalement innocent, quand on voit les peurs qu'il a, ses préoccupations & tout cela. J'ai beaucoup apprécié aussi la fratrie, qui, on peut le dire, ont un caractère assez spécial mais dont on ressent toute la gentillesse & le mal être de ces enfants ..
Au fond, je trouve que tous les enfants se ressemblent dans ce roman, car ils vivent un peu dans « le mal », en ce qui concerne Adrian, il n'a plus de Maman, c'est sa grand mère qui s'occupe de lui, même si je n'ai pas trop aimé son caractère, on voit tout au long du roman que bien ancré au fond d'elle, elle aime Adrian du plus profond de son cœur & elle est capable de tout pour lui. Quant à la fratrie, leur maman est malade, & on voit bien dans le discours de la petite Nicole, qu'ils en souffrent tous énormément .. C'est peut-être grâce à cela que leur amitié est forte, allez savoir .
Il en est de même avec le personnage de ' La Jument ', prénommée en réalité Sandra, qui, elle aussi est en quelque sorte différente ..
Pour parler de l'atmosphère de ce roman, je l'ai trouvé lourd, assez pesant parfois, mais tellement prenant à la fois ..
Vraiment, c'était le premier livre que je lisais de cette auteur & cela me donne bien envie d'en découvrir d'autres .
Invité- Invité
Re: [Hartnett, Sonya] Une Enfance australienne
Je remercie les éditions « J’ai lu » ainsi que « Partage Lecture » pour m’avoir permis de découvrir ce roman.
L’histoire se passe en Australie, nous y suivons la vie d’un petit garçon de 9 ans, Adrian.
Adrian, abandonné par ses parents vit avec sa grand-mère et son oncle. Il est plutôt solitaire et habité de nombreuses peurs peu communes (peur des sables mouvants, de la combustion spontanée, des raz de marée, d’être enfermé dans un centre commercial après la fermeture), ainsi que plus communes (peur de la foule, du placard dans sa chambre, ou encore la peur d’être perdu, oublié, abandonné). Il se pose énormément de questions et lorsqu’il apprend que des enfants ont disparu cela rajoute une nouvelle crainte à sa liste déjà longue…
Adrian est seul face à sa grand-mère qui ne se sent plus capable d’élever un enfant,face aux autres enfants qui le rejettent ou se servent de lui. J’ai eu l’impression qu’il n’avait pas l’air heureux et ne dégageait pas la spontanéité d’un enfant de son age. Cela pourrait s’expliquer par son vécu. Toutes ses actions se faisaient par rapport aux autres (pour obéir, se faire bien voir ou « acheter une amitié »). J’ai trouvé cela triste, limite déprimant. Lorsqu’il rencontre sa voisine, Nicole, je me suis dit qu’il allait enfin se libérer et être lui-même mais ce n’est pas ce qui est arrivé même s’il s’affirme peu à peu.
Ce livre se lit assez facilement mais j’ai trouvé qu’il y avait certaines longueurs et une ambiance pesante.
Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais en lisant ce livre, ce qui fait que j’ai un avis assez mitigé. D’un côté, on parle d’enfants disparus, je croyais avoir plus d’informations à ce sujet. De l’autre, on parle de la vie d’Adrian qui n’est pas très heureuse. J’ai ressenti un côté « plat » dans ce livre, un manque de réactions et d’actions et c’est cela qui m’a gêné.
Ma note: 6,5/10 :<|G:
L’histoire se passe en Australie, nous y suivons la vie d’un petit garçon de 9 ans, Adrian.
Adrian, abandonné par ses parents vit avec sa grand-mère et son oncle. Il est plutôt solitaire et habité de nombreuses peurs peu communes (peur des sables mouvants, de la combustion spontanée, des raz de marée, d’être enfermé dans un centre commercial après la fermeture), ainsi que plus communes (peur de la foule, du placard dans sa chambre, ou encore la peur d’être perdu, oublié, abandonné). Il se pose énormément de questions et lorsqu’il apprend que des enfants ont disparu cela rajoute une nouvelle crainte à sa liste déjà longue…
Adrian est seul face à sa grand-mère qui ne se sent plus capable d’élever un enfant,face aux autres enfants qui le rejettent ou se servent de lui. J’ai eu l’impression qu’il n’avait pas l’air heureux et ne dégageait pas la spontanéité d’un enfant de son age. Cela pourrait s’expliquer par son vécu. Toutes ses actions se faisaient par rapport aux autres (pour obéir, se faire bien voir ou « acheter une amitié »). J’ai trouvé cela triste, limite déprimant. Lorsqu’il rencontre sa voisine, Nicole, je me suis dit qu’il allait enfin se libérer et être lui-même mais ce n’est pas ce qui est arrivé même s’il s’affirme peu à peu.
Ce livre se lit assez facilement mais j’ai trouvé qu’il y avait certaines longueurs et une ambiance pesante.
Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais en lisant ce livre, ce qui fait que j’ai un avis assez mitigé. D’un côté, on parle d’enfants disparus, je croyais avoir plus d’informations à ce sujet. De l’autre, on parle de la vie d’Adrian qui n’est pas très heureuse. J’ai ressenti un côté « plat » dans ce livre, un manque de réactions et d’actions et c’est cela qui m’a gêné.
Ma note: 6,5/10 :<|G:
Invité- Invité
Re: [Hartnett, Sonya] Une Enfance australienne
Mon avis
La présentation de l’éditeur disant déjà beaucoup sur ce roman, je me contenterai d’écrire ce que je pense de ce livre. Je n’ai pas apprécié la disparition des trois enfants, les recherches vite terminées, ensuite presque plus rien n’est dit sur le devenir des parents....J’ai détesté la grand-mère d’Adrian, qui ne lui donne pas assez d’affection, la solitude de l’enfant et l’abandon de son seul ami Clinton, je me suis sentie mal à l’aise face aux trois enfants, devenus voisins d’Adrian, j’ai frissonné de peur lorsque Nicole, la voisine l’entraine vers l’étang, je suis restée horrifiée par la fin qui se termine d’une façon étrange.....Pas beaucoup de personnages attachants dans ce roman, excepté Adrian et son oncle un peu spécial, mais auquel le petit garçon peut se confier. Non vraiment, je n’ai pas aimé ce livre ou l’atmosphère est oppressante et inquiétante, trop de questions restent en suspens et il est certain que ce livre n’est pas pour personne sensible.......3,5/5
Hé oui, je vois que mon ressenti diffère totalement des autres partageurs, question de sensibilité sans doute
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