[Bouraoui, Nina] L'âge blessé
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audreyzaz
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[BARAOUI Nina] L'âge blessé
# Broché: 92 pages
# Editeur : J'ai lu (3 mars 2010)
# Collection : J'ai lu Roman
# Langue : Français
# ISBN-10: 2290011045
# ISBN-13: 978-2290011041
Présentation de l'éditeur sur Amazon.fr:
Deux voix se répondent. Une vieille femme solitaire, peut-être sorcière, " orpheline de cent ans ", et l'enfant qu'elle fut, étouffée, meurtrie, avilie par la brutalité des hommes. A travers ces fragments de pensée, Nina Bouraoui donne corps aux méandres de l'inconscient, aux palpitations les plus élémentaires de l'être cloîtré en lui-même.
Mon avis :
Voila un livre que je n'ai pas terminé, chose extrêmement rare ce doit être la seconde fois que je referme un livre sans pouvoir le finir. Et ce fut le cas avec celui-ci, il m'a été impossible de poursuivre ma lecture, dès le début je n'ai pas accroché, certes cela arrive parfois mais en avançant dans l'histoire on se met dedans mais pas là, non.
Pourtant le résumé était accrocheur mais la réalité, me concernant était bien différente, je n'ai pas trouvé que cela était une histoire mais plutôt un bric à brac de mots collés les uns aux autres n'ayant aucun rapport entre eux pour créer des phrases sans aucun sens elles non plus, de plus il n'y a absolument pas de dialogue ce qui rend la lecture encore plus pesante.
Je m'attendais en lisant ce livre à rentrer dans l'esprit d'une vieille dame qui ne savait plus l'âge qu'elle avait, était-elle une enfant? où bien une dame très âgée dont la mémoire flancherait mais....... non. Du coup à la vingtième page j'ai abandonné ne pouvant plus le lire.
Je remercie Partage Lecture et les éditions J'ai Lu de m'avoir permis de découvrir ce livre même si cela n'a pas été fait dans sa totalité.
Mon avis :
Voila un livre que je n'ai pas terminé, chose extrêmement rare ce doit être la seconde fois que je referme un livre sans pouvoir le finir. Et ce fut le cas avec celui-ci, il m'a été impossible de poursuivre ma lecture, dès le début je n'ai pas accroché, certes cela arrive parfois mais en avançant dans l'histoire on se met dedans mais pas là, non.
Pourtant le résumé était accrocheur mais la réalité, me concernant était bien différente, je n'ai pas trouvé que cela était une histoire mais plutôt un bric à brac de mots collés les uns aux autres n'ayant aucun rapport entre eux pour créer des phrases sans aucun sens elles non plus, de plus il n'y a absolument pas de dialogue ce qui rend la lecture encore plus pesante.
Je m'attendais en lisant ce livre à rentrer dans l'esprit d'une vieille dame qui ne savait plus l'âge qu'elle avait, était-elle une enfant? où bien une dame très âgée dont la mémoire flancherait mais....... non. Du coup à la vingtième page j'ai abandonné ne pouvant plus le lire.
Je remercie Partage Lecture et les éditions J'ai Lu de m'avoir permis de découvrir ce livre même si cela n'a pas été fait dans sa totalité.
Invité- Invité
Re: [Bouraoui, Nina] L'âge blessé
C'est Bouraoui, je corrige
Thot- Admin
-
Nombre de messages : 6094
Age : 44
Localisation : Suisse
Genre littéraire préféré : Je lis de tout, mais j'aime moins la science-fiction.
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: [Bouraoui, Nina] L'âge blessé
surpass a écrit:Oups ! vraiment navrée pour cette terrible erreur
Pas de soucis Surpass. Navrée que ce livre ne t'ait pas plu.
Cela m'étonnerait que l'auteur publie un livre contenant des mots n'ayant aucun sens.
Bouraoui est prisée par beaucoup de lecteurs internautes.
A mon avis, il est plus probable que ce soit un sens difficile à saisir. Trop d'abstraction peut-être ?
Thot- Admin
-
Nombre de messages : 6094
Age : 44
Localisation : Suisse
Genre littéraire préféré : Je lis de tout, mais j'aime moins la science-fiction.
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: [Bouraoui, Nina] L'âge blessé
J'ai déjà lu un livre de l'auteur, et je n'avais pas accroché non plus, je comprends ce que tu veux dire et ce que tu peux ressentir
audreyzaz- Grand sage du forum
-
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Age : 38
Localisation : Région parisienne (92)
Genre littéraire préféré : Un peu de tout
Date d'inscription : 03/06/2008
Re: [Bouraoui, Nina] L'âge blessé
Bien que le style d'écriture paraisse difficile de prime abord, après quelques pages d'habituation, je l'ai trouvé très en accord avec le thème et l'histoire. La plume de Nina Bouraoui explore intégralement les champs lexicaux au moyen d'énumérations, dont les termes sont agencés avec soin et à dessein: ils vont crescendo, envoûtant presque le lecteur en le plongeant au coeur d'une introspection existentielle. Cette même introspection se trouve d'ailleurs être l'intégralité de l'histoire.
La qualité première de cette oeuvre, c'est justement ce style particulier et original, complètement atypique: la tournure alambiquée des phrases et les énumérations à répétition tiennent plus de la prose poétique que du roman. De la même manière, les faits marquants de cet "âge blessé" ne sont pas explicitement narrés, leur gravité n'étant ainsi exprimée que par la force des mots. De ce fait, à l'image d'un poème, l'histoire se "ressent" plus qu'elle ne se lit.
Indéniablement, c'est un livre à lire au calme, à tête reposée. L'oeuvre prend toute sa mesure et devient véritablement délectable dès lors que le lecteur, un tant soit peu empathe, se prête au jeu de la femme-enfant protagoniste; il se laisse alors entraîner dans cette introspection, qui semble le prendre par la main et lui dire " vient voir comment je vis ma vie d'être humain femelle, comment l'enfant d'hier à fait la vieille femme que je suis aujourd'hui." En se laissant envahir par cette réflexion, on finit par comprendre comment une enfant, vivant au milieu de ses congénères, en vient à ne s'épanouir qu'en sa condition "d'Homme en tant qu'animal", dans le tout que forme la nature.
Cette implication constitue mon seul bémol à cette lecture: elle laisse un profond sentiment de malaise. Plonger au coeur de la solitude (qui est le pilier central, le leit-motiv du roman) et du dégoût de soi a quelque chose de profondément dérangeant, et laisse un goût amer.
Je tiens à remercier Partage Lecture et les éditions J'ai Lu pour cette première approche de l'auteure. Je ne pense pas que ça soit la dernière
Surpass, c'est dommage que tu n'aies pas accroché, mais je le comprends parfaitement. Ce genre d'oeuvres ne tolère pas la neutralité: on aime ou on aime pas, mais je ne pense pas qu'il soit possible d'être entre les deux
La qualité première de cette oeuvre, c'est justement ce style particulier et original, complètement atypique: la tournure alambiquée des phrases et les énumérations à répétition tiennent plus de la prose poétique que du roman. De la même manière, les faits marquants de cet "âge blessé" ne sont pas explicitement narrés, leur gravité n'étant ainsi exprimée que par la force des mots. De ce fait, à l'image d'un poème, l'histoire se "ressent" plus qu'elle ne se lit.
Indéniablement, c'est un livre à lire au calme, à tête reposée. L'oeuvre prend toute sa mesure et devient véritablement délectable dès lors que le lecteur, un tant soit peu empathe, se prête au jeu de la femme-enfant protagoniste; il se laisse alors entraîner dans cette introspection, qui semble le prendre par la main et lui dire " vient voir comment je vis ma vie d'être humain femelle, comment l'enfant d'hier à fait la vieille femme que je suis aujourd'hui." En se laissant envahir par cette réflexion, on finit par comprendre comment une enfant, vivant au milieu de ses congénères, en vient à ne s'épanouir qu'en sa condition "d'Homme en tant qu'animal", dans le tout que forme la nature.
Cette implication constitue mon seul bémol à cette lecture: elle laisse un profond sentiment de malaise. Plonger au coeur de la solitude (qui est le pilier central, le leit-motiv du roman) et du dégoût de soi a quelque chose de profondément dérangeant, et laisse un goût amer.
Je tiens à remercier Partage Lecture et les éditions J'ai Lu pour cette première approche de l'auteure. Je ne pense pas que ça soit la dernière
Surpass, c'est dommage que tu n'aies pas accroché, mais je le comprends parfaitement. Ce genre d'oeuvres ne tolère pas la neutralité: on aime ou on aime pas, mais je ne pense pas qu'il soit possible d'être entre les deux
Nephtys- Grand expert du forum
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Genre littéraire préféré : Tout ce qui me tombe sous la main (sauf politique)
Date d'inscription : 08/08/2009
Re: [Bouraoui, Nina] L'âge blessé
Mon ressenti :
Cette oeuvre a bousculé mes repères de lecture. Nous n'entendons que la seule voix de la narratrice, tantôt âgée (j'ai cent ans, dit-elle), tantôt enfant. Pas de personnages décrits avec précision, pas de chronologie, fusse-t-elle difficile à suivre, pas d'intrigue. Seuls les chapitres dans lesquelles la narratrice affirme être enfant permettent de se raccrocher à des éléments connus.
J'ai eu l'impression d'être entrée dans la conscience de la narratrice, qui nous raconte avec une précision rare ses souvenirs, parle des sensations qu'elle a éprouvées, des émotions qu'elle a ressenties. Ce qui est dérangeant est que ce ne sont pas des sensations ou des émotions agréables. La peur, la violence (suggérée plutôt que montrée), sa peur de la violence et sa solitude sont omniprésentes, et m'ont mises plusieurs fois mal à l'aise.
J'ai été très sensible au travail de la langue, si bien que j'ai eu l'impression de lire un poème en prose plutôt qu'un roman. Je me surprenais à compter les syllabes, à noter les gradations et les énumérations, à suivre les progressions thématiques et les jeux sur les sonorités, ou encore à revenir en arrière pour relire un chapitre afin de le comparer à un autre.
Je tiens à remercier les éditions J'ai lu et Partage-lecture pour m'avoir choisi pour ce partenariat. Tout comme Nephtys, je pense que ce premier contact avec l'oeuvre de Nina Bouraoui ne sera pas le dernier.
J'ai eu l'impression d'être entrée dans la conscience de la narratrice, qui nous raconte avec une précision rare ses souvenirs, parle des sensations qu'elle a éprouvées, des émotions qu'elle a ressenties. Ce qui est dérangeant est que ce ne sont pas des sensations ou des émotions agréables. La peur, la violence (suggérée plutôt que montrée), sa peur de la violence et sa solitude sont omniprésentes, et m'ont mises plusieurs fois mal à l'aise.
J'ai été très sensible au travail de la langue, si bien que j'ai eu l'impression de lire un poème en prose plutôt qu'un roman. Je me surprenais à compter les syllabes, à noter les gradations et les énumérations, à suivre les progressions thématiques et les jeux sur les sonorités, ou encore à revenir en arrière pour relire un chapitre afin de le comparer à un autre.
Je tiens à remercier les éditions J'ai lu et Partage-lecture pour m'avoir choisi pour ce partenariat. Tout comme Nephtys, je pense que ce premier contact avec l'oeuvre de Nina Bouraoui ne sera pas le dernier.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Bouraoui, Nina] L'âge blessé
En lisant vos impressions, je suis dubitative. En effet, vos impressions sont très différentes au niveau de vos goûts mais pas au niveau de la forme narrative.
D'après ce que j'ai pu lire l'auteure insiste plus sur le style d'écriture que sur l'histoire en elle-même c'est bien ça?
D'après ce que j'ai pu lire l'auteure insiste plus sur le style d'écriture que sur l'histoire en elle-même c'est bien ça?
Invité- Invité
Re: [Bouraoui, Nina] L'âge blessé
Pas exactement, c'est surtout que l'histoire est racontée finement, à travers le style. Il faut le déduire, lire entre les lignes, interprêter.
C'est très dense, malgré le fait que le livre soit court. Normalement un livre de 92 pages, on l'ouvre, et hop, il est terminé. Là il faut pendre le temps de s'imprégner de chaque phrase, de chaque mot.
C'est à lire comme un poème.
Tu devrais te lancer Encre de lune!
C'est très dense, malgré le fait que le livre soit court. Normalement un livre de 92 pages, on l'ouvre, et hop, il est terminé. Là il faut pendre le temps de s'imprégner de chaque phrase, de chaque mot.
C'est à lire comme un poème.
Tu devrais te lancer Encre de lune!
Nephtys- Grand expert du forum
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Localisation : Loire-Atlantique
Genre littéraire préféré : Tout ce qui me tombe sous la main (sauf politique)
Date d'inscription : 08/08/2009
Re: [Bouraoui, Nina] L'âge blessé
Je vais le rajouter à ma liste. Ce livre, en lisant vos impressions m'intrigue en fait.
Invité- Invité
Re: [Bouraoui, Nina] L'âge blessé
Moi aussi, je vais ajouter ce livre à ma liste. J'ai déjà lu des livres d'elle, mais vos critiques m'intéressent !!
Nina Bouraoui présente un mélange de cultures, née à Rennes d'une mère bretonne et d'un père algérien.
Nina Bouraoui présente un mélange de cultures, née à Rennes d'une mère bretonne et d'un père algérien.
Re: [Bouraoui, Nina] L'âge blessé
Je rejoins ce que disait Nephtys. L'histoire ne se présente pas de manière classique, il est nécessaire de prendre le temps de la lire, de revenir en arrière, de comparer différents passages pour trouver le sens de l'histoire.
Sharon- Modérateur
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Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Bouraoui, Nina] L'âge blessé
Mon avis:
Merci au forum et à Thot de m'avoir permis de découvrir ce livre à l'écriture très forte.
D’abord ce titre « L’âge blessé » encadré par des branches épineuses, parfois coupées, avec trois tâches rouges : deux boutons de fleurs et une fleur. Peu importe qu’il s’agisse d’églantines, de roses ou autres…Tout est dans cette représentation, ce titre « enfermé » dans ces épines, avec ces trois points rouges comme trois taches de sang…. On pourrait presque céder à la facilité et dire qu’avec cette couverture « tout est dit »…
Et puis, page 30, ces mots : « je me tiens au centre d’un berceau d’épines »….
Et près de la fin « Mon corps est d’âge blessé »
Comme un écho au titre et au dessin de la couverture…
Si on regarde le dessin de la couverture, on s’aperçoit que les branches sont parfois interrompues, comme si le sécateur avait coupé un peu partout, hachant ainsi cette végétation pour laisser une place où glisser le titre : «l’âge blessé».
Il s’agit bien de cela, une écriture hachée, comme si les mots se bousculaient sous la plume de Nina Bouraoui, comme si elle était dans l’urgence de retranscrire toutes ces « blessures » pour mieux les expurger…
Beaucoup de références à la terre, la nature donnent l’impression que les deux voix qui se répondent n’arrivent plus à être femme…Comme si, se sentant avilies, rabaissées, elles en étaient obligées de disparaître un peu dans la terre… « Ma mémoire est le terreau », « je suis une branche », « la terre est ma dentelle », « je suis nouée à la terre ».
Cet opuscule se lit comme un poème. Il y a du rythme, de la cadence…Il faut se laisser apprivoiser par les mots, le style (qui peut rebuter au premier abord) et se laisser ensuite emporter…Le vocabulaire est soigné, recherché ... donnant un "rythme" à l'écrit....
Je conseillerais deux lectures : une première pour la découverte « plus légère » et une seconde pour comprendre, en laissant les mots venir à nous et parfois nous rappeler certaines de nos blessures….
Merci au forum et à Thot de m'avoir permis de découvrir ce livre à l'écriture très forte.
D’abord ce titre « L’âge blessé » encadré par des branches épineuses, parfois coupées, avec trois tâches rouges : deux boutons de fleurs et une fleur. Peu importe qu’il s’agisse d’églantines, de roses ou autres…Tout est dans cette représentation, ce titre « enfermé » dans ces épines, avec ces trois points rouges comme trois taches de sang…. On pourrait presque céder à la facilité et dire qu’avec cette couverture « tout est dit »…
Et puis, page 30, ces mots : « je me tiens au centre d’un berceau d’épines »….
Et près de la fin « Mon corps est d’âge blessé »
Comme un écho au titre et au dessin de la couverture…
Si on regarde le dessin de la couverture, on s’aperçoit que les branches sont parfois interrompues, comme si le sécateur avait coupé un peu partout, hachant ainsi cette végétation pour laisser une place où glisser le titre : «l’âge blessé».
Il s’agit bien de cela, une écriture hachée, comme si les mots se bousculaient sous la plume de Nina Bouraoui, comme si elle était dans l’urgence de retranscrire toutes ces « blessures » pour mieux les expurger…
Beaucoup de références à la terre, la nature donnent l’impression que les deux voix qui se répondent n’arrivent plus à être femme…Comme si, se sentant avilies, rabaissées, elles en étaient obligées de disparaître un peu dans la terre… « Ma mémoire est le terreau », « je suis une branche », « la terre est ma dentelle », « je suis nouée à la terre ».
Cet opuscule se lit comme un poème. Il y a du rythme, de la cadence…Il faut se laisser apprivoiser par les mots, le style (qui peut rebuter au premier abord) et se laisser ensuite emporter…Le vocabulaire est soigné, recherché ... donnant un "rythme" à l'écrit....
Je conseillerais deux lectures : une première pour la découverte « plus légère » et une seconde pour comprendre, en laissant les mots venir à nous et parfois nous rappeler certaines de nos blessures….
Cassiopée- Admin
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Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
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