[Modiano, Patrick] L'Horizon
2 participants
Page 1 sur 1
Votre avis
[Modiano, Patrick] L'Horizon
Ed. Gallimard, 174 pages,
4ème de couverture :
Le point de départ : un nom Mérové qui, sans le rechercher, permet à BOSMANS d’entrouvrir sa mémoire et de faire ressurgir le souvenir d’Elisabeth LE COZ avec qui il a eu une aventure sentimentale. Tous les deux étaient poursuivis et traqués ; Elle par un certain Boyaval ; lui, par sa mère et son amant qui lui réclamaient tout le temps de l’argent. Ses errances dans Paris sont prétextes à souvenirs qu’il note sur un carnet de moleskine noir.
Sa quête le mènera jusqu’à Berlin, ville natale de la bretonne Margaret.
Ce que j'en pense :
On voit apparaître ce couple falot, presque fantomatique au milieu de personnages à caractère affirmé. Beaucoup de silences entre les lignes, beaucoup de non-dits.
En lisant ce bouquin, j’ai eu l’impression de réendosser un vieil habit usé mais si confortable. L’écriture est fluide malgré tous ces souvenirs qui surgissent. Tout semble aller de soi. On ne peut faire autrement que de se laisser porter par les mots. Le temps disparait, le monde est ouaté. il y a toujours une certaine nostalgie dans les romans de Modiano. La fin laisse entrevoir une foultitude de solutions, la porte reste ouverte….. aux futurs souvenirs ?
4ème de couverture :
Le point de départ : un nom Mérové qui, sans le rechercher, permet à BOSMANS d’entrouvrir sa mémoire et de faire ressurgir le souvenir d’Elisabeth LE COZ avec qui il a eu une aventure sentimentale. Tous les deux étaient poursuivis et traqués ; Elle par un certain Boyaval ; lui, par sa mère et son amant qui lui réclamaient tout le temps de l’argent. Ses errances dans Paris sont prétextes à souvenirs qu’il note sur un carnet de moleskine noir.
Sa quête le mènera jusqu’à Berlin, ville natale de la bretonne Margaret.
Ce que j'en pense :
On voit apparaître ce couple falot, presque fantomatique au milieu de personnages à caractère affirmé. Beaucoup de silences entre les lignes, beaucoup de non-dits.
En lisant ce bouquin, j’ai eu l’impression de réendosser un vieil habit usé mais si confortable. L’écriture est fluide malgré tous ces souvenirs qui surgissent. Tout semble aller de soi. On ne peut faire autrement que de se laisser porter par les mots. Le temps disparait, le monde est ouaté. il y a toujours une certaine nostalgie dans les romans de Modiano. La fin laisse entrevoir une foultitude de solutions, la porte reste ouverte….. aux futurs souvenirs ?
Re: [Modiano, Patrick] L'Horizon
Voici mon avis:
"L'horizon " est un très beau texte où l'on se perd un
peu entre passé, présent et avenir. L'auteur change de
style de narration au fil du livre. Le lecteur erre avec les deux
personnages principaux qui sont fragiles. Ils sont amoureux et
s'unissent dans leurs peurs et leur nostalgie. L'auteur
arrive à maintenir un mystère sur les angoisses de Margaret. Ce sont
des bribes de souvenir, des évocations de personnages étranges comme
ses parents ou Boyaval. Tout est en pointillé et pourtant
l'auteur arrive à donner une consistance à ce récit.
On est dans l'esprit du nouveau roman, sans début ni
fin, juste des espaces de vie et un fil conducteur
autour de Margaret.
Toute une vie à se souvenir de l'autre pour enfin se
retrouver, peut-être...
On termine ce livre, non pas avec une histoire mais avec
une atmosphère dans la tête.
"L'horizon " est un très beau texte où l'on se perd un
peu entre passé, présent et avenir. L'auteur change de
style de narration au fil du livre. Le lecteur erre avec les deux
personnages principaux qui sont fragiles. Ils sont amoureux et
s'unissent dans leurs peurs et leur nostalgie. L'auteur
arrive à maintenir un mystère sur les angoisses de Margaret. Ce sont
des bribes de souvenir, des évocations de personnages étranges comme
ses parents ou Boyaval. Tout est en pointillé et pourtant
l'auteur arrive à donner une consistance à ce récit.
On est dans l'esprit du nouveau roman, sans début ni
fin, juste des espaces de vie et un fil conducteur
autour de Margaret.
Toute une vie à se souvenir de l'autre pour enfin se
retrouver, peut-être...
On termine ce livre, non pas avec une histoire mais avec
une atmosphère dans la tête.
Invité- Invité
Sujets similaires
» [Modiano, Patrick] L'herbe des nuits
» [Modiano, Patrick] La danseuse
» [Modiano, Patrick] Encre sympathique
» [Modiano, Patrick] La place de l'étoile
» [Modiano, Patrick] Dimanches d'août
» [Modiano, Patrick] La danseuse
» [Modiano, Patrick] Encre sympathique
» [Modiano, Patrick] La place de l'étoile
» [Modiano, Patrick] Dimanches d'août
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum