[Cousteil, Isabelle] Quand les loups avaient des plumes
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[Cousteil, Isabelle] Quand les loups avaient des plumes
Isabelle Cousteil
Quand les loups avaient des plumes
Mémoires en chrysalide
coll: Correspondances Intempestives
Ed: Triartis
120 pages
« Je n’ai encore rien appris vraiment, mais j’en sais déjà beaucoup.
Quand je dis que je sais, je ne parle pas des déclinaisons latines ou du taux de la TVA sur les produits culturels.
Je sais, par toute la puissance de mon instinct, par toutes les ondes que font courir les émotions sur la peau, la mienne et celle des autres. Je crois de tout mon cœur au pouvoir absolu et divin de l’amour qu’on me porte. Mon instant présent est tout, délicieusement pur.
Mais je sais aussi que le compte à rebours a démarré. La touche « reset » de ma mémoire est enclenchée et mon petit doigt me dit que j’aurai bientôt oublié l’essentiel.
Ce matin, une plume d’ange est tombée en planant doucement sous mon nez. Je l’ai ramassée, je l’ai trempée dans la gouache pour te confier, à toi Adulte, les quelques miettes encore croustillantes de ma première mémoire avant qu’elle ne s’efface »
Mon avis:
Dès les premières pages, le ton est donné, c'est un petit garçon de « 4 ans et des poussières » qui prend la plume pour nous faire partager ces quelques années magiques qui viennent de s'écouler. Mais c'est d'abord le message d'amour d'une mère à son enfant.
Elles s'égrainent en jours, pour mieux plonger le lecteur dans cette période, à tout prendre bien courte, et pendant lesquelles va s'opérer une transformation extraordinaire, l'apparition d'un individu à part entière...
Derrière cet artifice de narration, le lecteur ne sera pas dupe, ce n'est à aucun moment cet enfant que l'on entend, mais sa mère qui nous fait partager son expérience (de la grossesse aux « pourquoi? » incessants de l'enfant qui prend conscience du monde qui l'entoure, en passant par les premières maladies, les premiers chagrins, les premières séparations...), mais aussi ses doutes et ses difficultés confrontée à la maladie. L'émotion se fait plus poignante...
L'écriture est agréable, le livre se dévore en deux heures de chaise longue sur une terrasse ensoleillée, avec un vrai plaisir...
Isabelle Cousteil réussit à nous faire entrer dans son album de famille personnel, sans jamais mettre le lecteur en situation de voyeurisme, et nous renvoie également à notre vécu qui entre en résonance et amplifie les propos, les émotions de ce livre.
Seule interrogation, aurais-je autant apprécié, compris ce livre avant d'être mère? Je n'en suis pas sûre...
Pour résumer, je remercie les éditions TRIARTIS pour ce joli moment de lecture, l'objet-livre en lui-même est plaisant, avec une couverture légèrement gaufrée, des pages en papier assez épais, très agréable...
Je n'hésiterai pas à me tourner vers d'autres ouvrages de cette édition, à commencer par « A Monna Lisa, Le Louvre, Paris»...
Excellente expérience pour ce premier partenariat en ce qui me concerne, alors que je n'aurais probablement jamais découvert ce livre autrement, merci à toute l'équipe du forum "partage lecture"...
Quand les loups avaient des plumes
Mémoires en chrysalide
coll: Correspondances Intempestives
Ed: Triartis
120 pages
« Je n’ai encore rien appris vraiment, mais j’en sais déjà beaucoup.
Quand je dis que je sais, je ne parle pas des déclinaisons latines ou du taux de la TVA sur les produits culturels.
Je sais, par toute la puissance de mon instinct, par toutes les ondes que font courir les émotions sur la peau, la mienne et celle des autres. Je crois de tout mon cœur au pouvoir absolu et divin de l’amour qu’on me porte. Mon instant présent est tout, délicieusement pur.
Mais je sais aussi que le compte à rebours a démarré. La touche « reset » de ma mémoire est enclenchée et mon petit doigt me dit que j’aurai bientôt oublié l’essentiel.
Ce matin, une plume d’ange est tombée en planant doucement sous mon nez. Je l’ai ramassée, je l’ai trempée dans la gouache pour te confier, à toi Adulte, les quelques miettes encore croustillantes de ma première mémoire avant qu’elle ne s’efface »
Mon avis:
Dès les premières pages, le ton est donné, c'est un petit garçon de « 4 ans et des poussières » qui prend la plume pour nous faire partager ces quelques années magiques qui viennent de s'écouler. Mais c'est d'abord le message d'amour d'une mère à son enfant.
Elles s'égrainent en jours, pour mieux plonger le lecteur dans cette période, à tout prendre bien courte, et pendant lesquelles va s'opérer une transformation extraordinaire, l'apparition d'un individu à part entière...
Derrière cet artifice de narration, le lecteur ne sera pas dupe, ce n'est à aucun moment cet enfant que l'on entend, mais sa mère qui nous fait partager son expérience (de la grossesse aux « pourquoi? » incessants de l'enfant qui prend conscience du monde qui l'entoure, en passant par les premières maladies, les premiers chagrins, les premières séparations...), mais aussi ses doutes et ses difficultés confrontée à la maladie. L'émotion se fait plus poignante...
L'écriture est agréable, le livre se dévore en deux heures de chaise longue sur une terrasse ensoleillée, avec un vrai plaisir...
Isabelle Cousteil réussit à nous faire entrer dans son album de famille personnel, sans jamais mettre le lecteur en situation de voyeurisme, et nous renvoie également à notre vécu qui entre en résonance et amplifie les propos, les émotions de ce livre.
Seule interrogation, aurais-je autant apprécié, compris ce livre avant d'être mère? Je n'en suis pas sûre...
Pour résumer, je remercie les éditions TRIARTIS pour ce joli moment de lecture, l'objet-livre en lui-même est plaisant, avec une couverture légèrement gaufrée, des pages en papier assez épais, très agréable...
Je n'hésiterai pas à me tourner vers d'autres ouvrages de cette édition, à commencer par « A Monna Lisa, Le Louvre, Paris»...
Excellente expérience pour ce premier partenariat en ce qui me concerne, alors que je n'aurais probablement jamais découvert ce livre autrement, merci à toute l'équipe du forum "partage lecture"...
Invité- Invité
RE Quand les loups avaient des plumes.D'Isabelle Cousteil.
J'ai reçu ce très beau livre et Je remercie les éditions TriArtis,qui m'ont permis de connaître cette belle et originale collection à savoir"Correspondances intempestives"J'ai lu et aimé ce livre trop court! la critique suit!
Merci aux "partageurs,partageuses "grâce à qui ces échanges sont possibles .Que de découvertes en perspectives!MERCI!!!
Merci aux "partageurs,partageuses "grâce à qui ces échanges sont possibles .Que de découvertes en perspectives!MERCI!!!
Invité- Invité
I.Cousteil "Quand les loups avaient des plumes"
« Quand les loups avaient des plumes »
Mémoires en chrysalide
Auteur : Isabelle Cousteil.
Editeur :TriArtis
Collection : Correspondances Intempestives
ISBN : 978-2-16724-14-0
Nbre. de pages : 122
Quatrième de couverture :
Chère Grande Personne,
J'ai quatre ans et je pousse les portes du monde.
Je n'ai encore rien appris vraiment, mais j'en sais déjà beaucoup.
Quand je dis que je sais, je ne parle pas des déclinaisons latines ou du taux de la TVA sur les pro-
duits culturels.
Je sais, par toute la puissance de mon instinct, par toutes les ondes que font courir les émotions sur
la peau , la mienne et celle des autres. Je crois de tout mon coeur au pouvoir absolu et divin de mou qu'on me porte. Mon instant présent est tout, délicieusement pur.
Mais je sais que le compte à rebours a démarré.. La touche « reset » de ma mémoire est enclenchée et mon petit doigt me dit que j'aurai bientôt oublié l'essentiel.
Ce matin une plume d'ange est tombée en planant sous mon nez. Je l'ai ramassée,je l'ai trempée dans la gouache pour te confier, à toi adulte, les quelques miettes encore croustillantes de ma première mémoire avant qu'elle ne s'efface .
Mon avis :
L'auteur aborde ici un thème déjà exploité sous divers angles, soit par l'écriture, le cinéma...
Mais aucun n'avait atteint ce degré de fraîcheur et de réalisme...Ce texte nous place au premier rang pour assister au déroulement de la grossesse et à la construction d'un petit être « Petit Loup » avec ses joies, ses peines, ses questionnements et maladies.
Bidou, notre petit loup narre sa vie fœtale en la datant!!! An 1 jour J... LE DEBARQUEMENT!!!
Lorsqu'il entame son récit , à l'An V, soit au 1.501ème jour de sa vie, il dit : « J'ai quatre ans et des poussières... » et de crainte que l'expérience de son vécu ne s'efface de sa mémoire il décide d'en écrire le parcours .
Donc,dés le départ le ton est donné. D'emblée il nous entraîne dans son sillage et revit avec nous lecteur, sa trajectoire à reculons , à savoir son ' débarquement' An I jour J...puis An I Heure H -3, An I- Jour J -05H53' An I-2ème jour...An I-6ème jour ,An I-14ème jour, pour en arriver à An V moins 1500jours et aux vicissitudes subies et traversées , ainsi dit il :"a débuté la funeste mais magnifique, unique, inégalable mission: celle d'apprendre à devenir grand. Je m'y emploie avec une curiosité et un enthousiasme insatiables. "
Je suis enthousiasmée par l'originalité de ce récit exceptionnel et par l'inhabituel point de vue par lequel l'auteur appréhende son sujet. Très agréable à lire.
Ma note est de 5/5.
Je remercie la maison d'édition TriArtis d'avoir mis à ma disposition,et ce gracieusement, ce beau texte dont le seul défaut est d'être trop court , tant j'y ai pris de plaisir!.
Merci aussi à Thot, sans qui ce partenariat n'existerait pas sans doute.
Dernière édition par alouette le Mer 26 Mai 2010 - 17:56, édité 1 fois (Raison : Ajout.)
Invité- Invité
Ajout.
Je souhaite ajouter la phrase issue du livre de Joseph Kessel"Les cavaliers" retranscrite après la page titre,et qui justifie la démarche de notre jeune héros.La voici:"Pour profonde que fût sa mémoire,elle n'avait jamais pu atteindre ces premiers jours où les couleurs,les sons,les contacts,les arômes,les saveurs commencent à suggérer un monde aux nouveaux-nés."
"Les Cavaliers" - Joseph Kessel.
Cela devait être dit!Et,comme l'auteure,je trouve que cela 'valait 'd'être dit.
"Les Cavaliers" - Joseph Kessel.
Cela devait être dit!Et,comme l'auteure,je trouve que cela 'valait 'd'être dit.
Invité- Invité
Re: [Cousteil, Isabelle] Quand les loups avaient des plumes
Le sujet existait déjà Alouette, j'ai donc fusionné les deux, mais il faut que tu revotes.
Invité- Invité
Re: [Cousteil, Isabelle] Quand les loups avaient des plumes
Bonsoir Snoopinette,
Ayant été accidentée,j'ai mis Yani au courant,et ensuite Thot à qui j'ai expliqué la raison de ce retard.
Avant de poster la critique du livre,je suis allée consulter la rubrique 'auteurs' et 'autres auteurs' et n'ai pas vu I. Cousteil! existe t il un autre poste à consulter?D'autre part ,j'avais oublié cmment faire passer le texte sur le forum,alors qu'il est enregistré dans l'ordinateur!!!merci pour ta compréhension!
Ayant été accidentée,j'ai mis Yani au courant,et ensuite Thot à qui j'ai expliqué la raison de ce retard.
Avant de poster la critique du livre,je suis allée consulter la rubrique 'auteurs' et 'autres auteurs' et n'ai pas vu I. Cousteil! existe t il un autre poste à consulter?D'autre part ,j'avais oublié cmment faire passer le texte sur le forum,alors qu'il est enregistré dans l'ordinateur!!!merci pour ta compréhension!
Invité- Invité
Re: [Cousteil, Isabelle] Quand les loups avaient des plumes
Pas de soucis, pour la recherche il y a une zone en haut de la page ou il est écrit "recherche", il te suffit de cliquer soit Cousteil soit le titre et tu pouvais trouver ce post.
Invité- Invité
Re: [Cousteil, Isabelle] Quand les loups avaient des plumes
Le 4ème de couverture est déjà rédigé plus haut.
Mon avis sur ce livre:
Tout d'abord, j'aimerais remercier les éditions Triartis, ainsi que Thot, qui m'ont permis de découvrir ce roman.
Rédigé à la manière d'un carnet de voyages, sous forme d'articles, le roman nous emmène explorer notre quotidien avec les yeux d'un petit enfant. C'est un livre sans temps mort, facile à lire. J'ai trouvé la fin un peu abrupte, mais peut être est-ce la volonté de l'auteur de montrer que la fin de l'âge tendre n'est pas progressive non plus?
I. Cousteil a dépeint avec une certaine justesse cet age où les enfants ont cette "naïveté sincère" qui les rend véritablement adorable. Cet age où ils ont une confiance absolu en leurs proches et où ils vouent un amour sans borne à leurs parents. Je me suis retrouvé en temps que parents dans les situations décrites. Ma fille pense-t-elle comme le petit héros d'Isabelle Cousteil? Qui sait?
La fin de l'innocence est aussi justement décrite: un jour, les enfants apprennent à raisonner, mais aussi à négocier, à mentir, à faire du chantage, à se soucier du regard des autres: une page se tourne alors et ils ne sont plus jamais pareils.
C'est un livre doux, comme les doudous, les saveurs succulentes ou les bisous; dur aussi pour le lecteur qui sait que l'âge tendre n'a qu'un temps et que les dures réalités de la vie ne vont pas tarder à cabosser ces petits anges...
Un livre véritablement pour tous: qui donnent envie aux sans-enfants de s'y mettre, qui incite ceux qui en ont à cet âge d'en profiter davantage et qui rappelle une époque heureuse à tous ceux qui en ont des plus grands.
Mon avis sur ce livre:
Tout d'abord, j'aimerais remercier les éditions Triartis, ainsi que Thot, qui m'ont permis de découvrir ce roman.
Rédigé à la manière d'un carnet de voyages, sous forme d'articles, le roman nous emmène explorer notre quotidien avec les yeux d'un petit enfant. C'est un livre sans temps mort, facile à lire. J'ai trouvé la fin un peu abrupte, mais peut être est-ce la volonté de l'auteur de montrer que la fin de l'âge tendre n'est pas progressive non plus?
I. Cousteil a dépeint avec une certaine justesse cet age où les enfants ont cette "naïveté sincère" qui les rend véritablement adorable. Cet age où ils ont une confiance absolu en leurs proches et où ils vouent un amour sans borne à leurs parents. Je me suis retrouvé en temps que parents dans les situations décrites. Ma fille pense-t-elle comme le petit héros d'Isabelle Cousteil? Qui sait?
La fin de l'innocence est aussi justement décrite: un jour, les enfants apprennent à raisonner, mais aussi à négocier, à mentir, à faire du chantage, à se soucier du regard des autres: une page se tourne alors et ils ne sont plus jamais pareils.
C'est un livre doux, comme les doudous, les saveurs succulentes ou les bisous; dur aussi pour le lecteur qui sait que l'âge tendre n'a qu'un temps et que les dures réalités de la vie ne vont pas tarder à cabosser ces petits anges...
Un livre véritablement pour tous: qui donnent envie aux sans-enfants de s'y mettre, qui incite ceux qui en ont à cet âge d'en profiter davantage et qui rappelle une époque heureuse à tous ceux qui en ont des plus grands.
Invité- Invité
Re: [Cousteil, Isabelle] Quand les loups avaient des plumes
je l'ai acheté et reçu ce matin
et même si je n'ai pas de chaise longue pour lire au soleil je vais quand même le lire et espère profiter de ma lecture
et même si je n'ai pas de chaise longue pour lire au soleil je vais quand même le lire et espère profiter de ma lecture
Invité- Invité
Re: [Cousteil, Isabelle] Quand les loups avaient des plumes
Bonne lecture Isis.
Moi j'ai toujours ma chaise longue, mais plus de soleil, alors... Je vais peut-être m'allumer la cheminée pour me venger !
Moi j'ai toujours ma chaise longue, mais plus de soleil, alors... Je vais peut-être m'allumer la cheminée pour me venger !
Invité- Invité
Re: [Cousteil, Isabelle] Quand les loups avaient des plumes
j'ai dévoré ce livre cette nuit.
Quelle tendresse, quel amour entre cette mère et cet enfant !
Etant enceinte je me suis surprise pendant la lecture à mettre ma main sur mon ventre et à parler à mon bébé en lui demandant si il voyait et entendait tout ce que dont ce petit garçon nous parle.
J'ai eu aussi un sentiment de culpabilité vis à vis de mes deux autres enfants car je me suis dit que je suis passée à coté de certaines émotions, certains messages qu'ils ont voulu me faire passer. Par exemple l'intention très bonne de la scène du petit déjeuner qui se transforme en désastres.
J'ai passé aussi toute ma lecture à calculer quel âge avait l'enfant qui nous parlait, les chapitres étant découpé en jours comptés après la naissance.
Ce livre m'a submergé d'émotions et je ne le rangerai pas dans ma bibliothèque mais il restera sur ma table de nuit comme un rappel de ce que les enfants ressentent, de ce que nous parents ressentons et de l'importance de l'amour et de la communication.
Quelle tendresse, quel amour entre cette mère et cet enfant !
Etant enceinte je me suis surprise pendant la lecture à mettre ma main sur mon ventre et à parler à mon bébé en lui demandant si il voyait et entendait tout ce que dont ce petit garçon nous parle.
J'ai eu aussi un sentiment de culpabilité vis à vis de mes deux autres enfants car je me suis dit que je suis passée à coté de certaines émotions, certains messages qu'ils ont voulu me faire passer. Par exemple l'intention très bonne de la scène du petit déjeuner qui se transforme en désastres.
J'ai passé aussi toute ma lecture à calculer quel âge avait l'enfant qui nous parlait, les chapitres étant découpé en jours comptés après la naissance.
Ce livre m'a submergé d'émotions et je ne le rangerai pas dans ma bibliothèque mais il restera sur ma table de nuit comme un rappel de ce que les enfants ressentent, de ce que nous parents ressentons et de l'importance de l'amour et de la communication.
Invité- Invité
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