[Carrisi, Donato] Le chuchoteur

Encore une envie de plus ! c'est noté !

C'est marrant, sur mon conseil, ma BM l'a acheté en livre audio pour le mettre (non sans mal...... ^_^) sur son Ipod pour son voyage autour du monde. J'espère qu'elle aura le même plaisir que moi à le lire (enfin, entendre). J'en saurais plus à son retour... d'ici une année.

La couverture du livre est assez effrayante et donne déjà une idée de ce que l'on pourra trouver en lisant ce roman!!
Une histoire horrible mais un très bon policier (cela va d'ailleurs généralement ensemble)!!
Tout y est : suspens, horreur, angoisse,soupçons entre enquêteurs...
Des crimes odieux, une foule de suspects tous plus malsains les uns que les autres, des gens au passé trouble, et Mila, enquêtrice spécialisée dans les enlèvements, qui elle aussi cache quelquechose...
Bref, on ne sait plus où donner de la tête!!
Même si parfois les résolutions ou avancées sont un peu tirées par les cheveux, l'histoire en général reste plausible et on se retrouve face à une énigme policière digne de "Seven" autant au niveau de l'histoire qu'au niveau du mal aise ressenti par rapport aux meurtres assez effroyables.
La fin est vraiment très surprenante et j'ai été littéralement scotchée!!
La seule chose qui m'a déplue est l'histoire d'amour, vraiment tirée par les cheveux ...
Bref, je ne suis pas fan de policier, mais celui-là je le recommande très vivement!!!

Merci pour cet avis Agathe , mais je ne sais pas si je pourrais le lire avec cette couverture. Je suis très sensible

kély a écrit:Impossible d'échapper à cette lecture apparemment...j'attendrai sa sortie en poche, ce qui me permettra de diminuer un peu ma PAL!

Oui mais bien sûr

Voyager-en-lecture a écrit:

kély a écrit:Impossible d'échapper à cette lecture apparemment...j'attendrai sa sortie en poche, ce qui me permettra de diminuer un peu ma PAL!

Oui mais bien sûr

Bien-sûr pour quoi, pour la diminution de la PAL ou pour la sortie en poche?

kély a écrit:

Voyager-en-lecture a écrit:

kély a écrit:Impossible d'échapper à cette lecture apparemment...j'attendrai sa sortie en poche, ce qui me permettra de diminuer un peu ma PAL!

Oui mais bien sûr

Bien-sûr pour quoi, pour la diminution de la PAL ou pour la sortie en poche?

La diminution de ta PAL mais bon un peu de naïveté ne fait pas de mal!

D’accord avec tout ce qui se dit ici ! C’est un remarquable thriller, construit avec une précision d’orfèvre, et qui place son auteur directement dans la cour des grands du polar que sont Mankell, Connelly et autre Coben.

Un parti pris amusant m’a frappé d’emblée : le souci de masquer les lieux où se déroule l’action. Aucun pays n’est nommé, ni aucune ville, les noms de personnages sont français, italiens, anglo-saxons, espagnols, allemands… ou autres. Cette volonté de se défaire de tout ancrage géographique témoigne moins du désir de l’auteur d’écrire un « roman international », dans lequel les lecteurs de n’importe quel pays pourraient se retrouver, que de sa volonté de privilégier les personnages et leurs rapports, ainsi que l’intrigue, très sophistiquée.

Nous avons donc une nouvelle histoire de tueur en série. Comment faire du neuf dans ce domaine après les milliers de romans écrits sur ce thème ? Par des choix délibérés, qui fonctionnent bien.

Tout d’abord l’ancrage dans le réel. S’il ne le suscite pas à travers une géographie précise, Donato Carrisi va le chercher au fond de ses personnages. Il est, tout comme David Chattam, un spécialiste en criminologie et en sciences du comportement et il est aussi l’auteur d’une thèse sur un célèbre tueur en série italien, Luigi Chiatti. Ses descriptions des différents tueurs et de leurs motivations sont précises, détaillées, subtiles, et s’appuient toujours sur des cas réels, en particulier celui qui donne sens au titre du roman, le « chuchoteur ». Un type de tueur en série que je ne connaissais pas et dont il est impossible de parler ici sous peine de vous enlever le plaisir de la découverte et de gâcher une partie su suspense.

Le criminologue Goran Gavila, associé à l’enquête comme spécialiste « civil » nous fait découvrir, pendant que l’enquête avance, les méandres tortueux de ces êtres atypiques et rares qui restent, malgré toutes les horreurs qu’ils commettent, des humains dans lesquels chacun de nous peut parfois reconnaître une part de lui-même. Comme dans beaucoup de romans à succès, le lecteur a ainsi l’impression d’apprendre quelque chose de concret, de précis, et se sent valorisé.

La deuxième technique utilisée par Carrisi porte sur le travail qu’il a fait sur les caractères et la psychologie des personnages principaux, ici Mila Vasquez, experte dans les affaires d’enlèvement et le criminologue Goran Gavila. Bien sûr, cela fait longtemps que les héros de polars sont plutôt des antihéros torturés, asociaux, qui ont des difficultés relationnelles avec leurs proches et une vie de famille merdique. Quel auteur de polar contemporain imaginerait un personnage principal B.C.B.G., nickel-chrome, propre sur lui, équilibré, qui ne déraille jamais ? Le mécanisme d’identification ne fonctionnerait plus : nous, lecteurs, avons besoin de personnages qui nous ressemblent un chouïa, et qui sont donc bourrés de défauts divers et variés. Carrisi va très loin dans ce domaine : Goran et Mila sont des névrosés/détraqués à côté de qui Sarkozy (ou Berlusconi) apparaitraient comme des parangons d’équilibre psychologique. Et leurs failles béantes sont au fil des pages disséquées, détaillées, explicitées au lecteur d’une façon aussi habile que précise et crédible.

Enfin, dernière technique utilisée et bien maîtrisée par l’auteur, un suspense savamment distillé. Dans chacun des chapitres, le déroulement de l’enquête apporte de nouveaux rebondissements qui déstabilisent les certitudes acquises par le lecteur et le poussent à se poser de nouvelles questions.

Les infos glanées sur le Net laissent penser que Carrisi nous propose ici le premier tome d’une future trilogie, en tout cas à la fin du roman tout est mis en place pour ça, aussi bien du côté des enquêteurs que du tueur. Si les deux autres volumes sont du même tonneau, il y a quelques chances qu’il concurrence rapidement Stieg Larsson et son Millénium.

Je n'ai pas de mots pour décrire à quel point j'ai été emportée par ce roman. Oui j'ai mit du temps à le lire mais pas par manque d'intêret. Oui je me doutais de qui était le "tueur" mais jamais de quelle manière. Le titre prend tout son sens à la fin. On comprend tout seulement dans les dernières pages du livre. Pendant toute la lecture je me suis posée la question: Qui? Sans jamais vraiment pouvoir y répondre. La révélation finale annonce peut-être une suite. Je ne le sais pas. Pour un premier roman c'est une vraie réussite. Le "tueur" dit seulement une phrase et tellement j'attendais de découvrir qui il était j'ai eu peur. Et puis la révélation finale sur l'identité m'a donné un petit frisson dans le cou.

Le Chuchoteur de Donato Carrisi
"Dieu se tait, le diable murmure"



Editions France Loisirs
592 pages
Traduit de l'italien par Anaïs Bokobza

Mon ressenti sur ce livre

Donato Carrisi, juriste de formation, spécialisé en criminologie et sciences du comportement, signe ici son premier roman.

Ayant à son actif l'écriture d'une thèse sur Luigi Chiatti, tueur en série surnommé "Le monstre de Foligno", Donato Carrisi entraine son lecteur dans une horrible et terrifiante affaire, largement inspirée de faits réels.

L'auteur met en scène une intrigue principale autour de laquelle vont s'articuler plusieurs parcours et histoires de vies ayant une implication directe sur le déroulement de l'enquête et le dénouement de l'histoire.

C'est une équipe pluridisciplinaires (criminologue, policiers scientifiques, médecin légiste...) qui aura la lourde responsabilité de cette émouvante enquête touchant à des enfants...
Une équipe composées de femmes et d'hommes avec chacun de fortes compétences professionnelles et cependant profondément humaine par les faiblesses affectives de chacun de ses principaux membres.

La force de l'écriture ici se retrouve à plusieurs niveaux... Des découvertes macabres concernant des enfants dans lesquelles le gore et le voyeurisme nous sont épargnés... Une bonne connaissance des procédures et des analyses de scènes de crime renforce la crédibilité des faits... Une parfaite maîtrise du sujet sur les tueurs en série, notamment sur les diffentes classifications et leurs caractéristiques propres... L'utilisation d'un vocabulaire simple sur les investigations de la police scientifique...La nécessité d'allier le pragmatisme des faits au côté irrationnel et métaphysique de l'âme... "Dieu se tait, et le diable murmure"

Le choix de l'auteur de n'avoir donné aucune indication géographique s'explique peut-être par le fait, qu'hélas, il n'existe aucune frontière géographique pour les meurtriers en série d'une part, mais qu'il a eu également le souci de préserver les familles touchées, impliquées et meurtries par la disparition de leur enfant, d'autre part.

Donc, un thriller parfaitement réussi, à lire absolument!

Note : 10/10

Je vois qu'il fait l'unanimité, je me le note !

j'ai hâte de pouvoir l'acheter ! pourquoi les livres sont si chers =(

non en général dans mes 2 bibliothèques je ne trouve rien d'extra =/ c'est rare qu'il y ait des nouveautés et puis personnellement j'ai une sorte de maladie lol il faut que les livres que je lis qui me tente trop je puisse les garder pour pouvoir les relire =D lol

Babynoux23 a écrit:j'ai hâte de pouvoir l'acheter ! pourquoi les livres sont si chers =(

Bonne nouvelle il sort en poche au mois de juin!! Plus longtemps à attendre

C'est intéressant que ce soit une équipe pluridisciplinaire qui met l'enquête, ça change un peu de ces enquêteurs qui sont à chaque fois seuls, pour sauver le monde entier.

Allez hop dans ma PAL.Merci

Houla ! à lire autant d,éloges sur les critiques précédentes, je n'hésite pas à rallonger ma LAL !! merci à tous !

et en plus ô miracle !!! ma bibliotheque l'a dans ses nouveautés !!

En voilà un qui va rejoindre ma PAL, kély. Ta critique me donne fort envie de le lire !