[Xinran] Funérailles Célestes
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Votre avis sur "Funérailles célestes" de Xinran
[Xinran] Funérailles Célestes
Titre de l'oeuvre : Funérailles célestes
Nom de l'auteur : Xinran
Edition : Philippe Picquier
Pages : 191
Quatrième de couverture :
Funérailles célestes est une histoire d'amour et de perte, de loyauté et de fidélité au-delà de la mort. Xinran dresse le portrait exceptionnel d'une femme et d'une terre, le Tibet, toutes les deux à la merci du destin et de la politique.
En 1956, Wen et Kejun sont de jeunes étudiants en médecine, remplis de l'espoir des premières années du communisme en Chine. Par idéal, Kejun s'enrôle dans l'armée comme médecin.
Peu après, Wen apprend la mort de son mari au combat sur les plateaux tibétains. Refusant de croire à cette nouvelle, elle part à sa recherche et découvre un paysage auquel rien ne l'a préparée - le silence, l'altitude, le vide sont terrifiants.
Perdu dans les montagnes du nord, recueillie par une famille tibétaine, elle apprend à respecter leurs coutumes et leur culture.
Après trente années d'errance, son opiniâtreté lui permet de découvrir ce qui est arrivé à son mari....
Quand Wen retourne finalement en Chine, elle retrouve un pays profondément changé par la Révolution culturelle et Deng Xiaoping. Mais elle aussi a chngé : en Chine, elle avait toujours été poussée par le matérialisme ; au Tibet, elle a découvert la spiritualité.
Mon avis personnel :
L'histoire de Wen est véridique, et de là magnifique.
Très vite, on se laisse emporter par son histoire. Chaque mot pénètre notre corps et le fait frissonner.
Xinran, qui était journaliste à Pékin, lorsqu'elle à recueillie le récit de Wen, sait écrire cette histoire avec beaucoup de talent, de poésie et de réalisme.
Ce récit m'a réellement bouleversée, et m'a fait passer un bon moment de lecture.
Je vous le recommande donc, car il vous fera voyager dans ce pays merveilleux qu'est le Tibet.
Ma note : 4.5/5
Invité- Invité
Re: [Xinran] Funérailles Célestes
Je le note.J'ai aussi "chinoises" du même auteur à lire
Thot- Admin
-
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Re: [Xinran] Funérailles Célestes
Thot a écrit:J'ai aussi "chinoises" du même auteur à lire
C'est un excellent et très beau livre
Invité- Invité
Re: [Xinran] Funérailles Célestes
Mon avis : J'ai adoré ce livre et je mets plein de pour cette magnifique histoire pas tant pour cette belle histoire d'amour impensable mais pour le beau voyage au pays de tibétains. J'ai vécu ce voyage avec Wen et j'ai ressenti tout ce que Wen ressentait. J'ai aimé le silence, l'altitude, les coutumes et leur culture.
C'est un pays qui m'attire énormément et j'ai chez moi cette fameuse écharpe blanche de priére raménée par mes parents au cours d'un voyage au Tibet et je vous assure toutes les montagnes sont recouvertes de ses écharpes.
Quelques lignes qui m'ont marqué :
- " le seul fait de rester en vie est en soi une victoire"
- " Comment leur dire qu'elle avait vécu dans un endroit où il n'y avait ni politique, ni guerre, seulement l'autosuffisance tranquille d'une vie communautaire ou l'on partageait tout - et un espace illimité où le temps s'étendait indéfiniment.
- " Les hommes font partis de la nature , nous arrivons dans un monde de façon naturelle. La vie et la mort font partie de la roue de la réincarnation. La mort n'est pas à craindre. Nous attendons ardemment notre prochaine vie.
Merci Xinran pour cette très belle histoire 10/10
Invité- Invité
Re: [Xinran] Funérailles Célestes
Bonjour,
De mon côté j’ai été moyennement emportée par ce livre.
Etant attirée par le Tibet après la lecture du « 7 ans d’aventure au Tibet »de Harrer Heinrich, je me documente jusqu’ici principalement avec les récits de voyages d’Alexandra David-Néel, les livres bouddhistes des lamas tibétains... Peut-être cette démarche a eu un impact sur mon impression concernant ce roman.
L’avantage du livre est que l’histoire est courte, se lit très vite et s’appuie à priori sur un événement réel. Une quête d’amour que je pense extraordinaire et une figure féminine courageuse qui force l’admiration. Et puis d’un point de vue d’un lecteur occidental, il est exotique.
Par contre, malgré le bon point de départ, je trouve que l’analyse des états psychologiques et sentimentaux des personnages était insuffisante. Elle s’arrêtait simplement à la description. J’aurais aimé que l’auteur fasse un peu plus d’effort à exploiter l’isolement, la solitude de Shu Men… L’histoire est pour moi beaucoup trop peu profonde. N’est-ce pas la limite d’un roman construit en basant sur une histoire vraie qui empêche l’auteure d’aller franchement dans la fiction ? Or, l’auteure est allée quand même bien loin dans son imagination en plaçant Shu Wen dans une famille nomade, complètement coupée du monde entier pendant 30 ans. Ce qui est sur le fait, semble difficilement concevable (cf la critique postface du livre)
De plus, je n’ai pas aimé ce côté « le Tibet vu par une chinoise », ni sa façon à expliquer la culture tibétaine via ses personnages.
Le côté chinois dans ce que tout ce qui touche de près ou de loin la Chine me semble allégé. Les habitants chinois qui parlent du conflit Tibet-Chinois ne sont naïvement pas au courant ou n’expriment pas d’opinion sur ce qui se passe réellement, soit parce que ce sont des illettrés, soit parce que ce sont des intellectuels mais idéalistes et régimentés, produits de la guerre et d’une époque déjà dépassée. Est-ce que l’auteure cherche à expliquer l’ignorance et le laisser-faire de ses compatriotes ? (je dis ceci car j’ai discuté du sujet d’indépendance de Tibet avec pas mal de chinois natif de là-bas et venant en France faire les études supérieures. Souvent le sujet sème la discorde et mon interlocuteur s’énerve en disant que le Tibet depuis toujours fait partie de la Chine)
Par ailleurs, j’ai eu comme l’impression que l’auteur, en s’appuyant sur le témoignage de Shu Wen, devait ajouter à droite à gauche ce qu’elle connaît sur le pays pour étoffer le témoignage. Faire parler à voix haute cette connaissance, tantôt via le maître des cérémonies de funérailles, tantôt via les explications de Zhuoma, je n’ai pas trouvé cette procédée très naturelle.
En conclusion, j’étais déçue car le livre n’a pas répondu suffisamment à mes attentes.
Sur le côté « aventure », il ne m’a pas autant charmé que « 7 ans d’aventure ». Sur le côté, je dirais, « politique », il n’est pas à la hauteur des livres de Frédéric Lenoir. Sur le côté « culture générale », « ethnologique », « spirituel », le livre ne m’a pas autant convaincu que les récits d’Alexandre David-Néel, qui elle, a voyagé elle-même sur le lieu, ayant une vaste connaissance sur la religion et les coutumes du peuple tibétain. Bref, si le Tibet vous intéresse, je pense qu’il en existe de meilleurs.
Lilolule
De mon côté j’ai été moyennement emportée par ce livre.
Etant attirée par le Tibet après la lecture du « 7 ans d’aventure au Tibet »de Harrer Heinrich, je me documente jusqu’ici principalement avec les récits de voyages d’Alexandra David-Néel, les livres bouddhistes des lamas tibétains... Peut-être cette démarche a eu un impact sur mon impression concernant ce roman.
L’avantage du livre est que l’histoire est courte, se lit très vite et s’appuie à priori sur un événement réel. Une quête d’amour que je pense extraordinaire et une figure féminine courageuse qui force l’admiration. Et puis d’un point de vue d’un lecteur occidental, il est exotique.
Par contre, malgré le bon point de départ, je trouve que l’analyse des états psychologiques et sentimentaux des personnages était insuffisante. Elle s’arrêtait simplement à la description. J’aurais aimé que l’auteur fasse un peu plus d’effort à exploiter l’isolement, la solitude de Shu Men… L’histoire est pour moi beaucoup trop peu profonde. N’est-ce pas la limite d’un roman construit en basant sur une histoire vraie qui empêche l’auteure d’aller franchement dans la fiction ? Or, l’auteure est allée quand même bien loin dans son imagination en plaçant Shu Wen dans une famille nomade, complètement coupée du monde entier pendant 30 ans. Ce qui est sur le fait, semble difficilement concevable (cf la critique postface du livre)
De plus, je n’ai pas aimé ce côté « le Tibet vu par une chinoise », ni sa façon à expliquer la culture tibétaine via ses personnages.
Le côté chinois dans ce que tout ce qui touche de près ou de loin la Chine me semble allégé. Les habitants chinois qui parlent du conflit Tibet-Chinois ne sont naïvement pas au courant ou n’expriment pas d’opinion sur ce qui se passe réellement, soit parce que ce sont des illettrés, soit parce que ce sont des intellectuels mais idéalistes et régimentés, produits de la guerre et d’une époque déjà dépassée. Est-ce que l’auteure cherche à expliquer l’ignorance et le laisser-faire de ses compatriotes ? (je dis ceci car j’ai discuté du sujet d’indépendance de Tibet avec pas mal de chinois natif de là-bas et venant en France faire les études supérieures. Souvent le sujet sème la discorde et mon interlocuteur s’énerve en disant que le Tibet depuis toujours fait partie de la Chine)
Par ailleurs, j’ai eu comme l’impression que l’auteur, en s’appuyant sur le témoignage de Shu Wen, devait ajouter à droite à gauche ce qu’elle connaît sur le pays pour étoffer le témoignage. Faire parler à voix haute cette connaissance, tantôt via le maître des cérémonies de funérailles, tantôt via les explications de Zhuoma, je n’ai pas trouvé cette procédée très naturelle.
En conclusion, j’étais déçue car le livre n’a pas répondu suffisamment à mes attentes.
Sur le côté « aventure », il ne m’a pas autant charmé que « 7 ans d’aventure ». Sur le côté, je dirais, « politique », il n’est pas à la hauteur des livres de Frédéric Lenoir. Sur le côté « culture générale », « ethnologique », « spirituel », le livre ne m’a pas autant convaincu que les récits d’Alexandre David-Néel, qui elle, a voyagé elle-même sur le lieu, ayant une vaste connaissance sur la religion et les coutumes du peuple tibétain. Bref, si le Tibet vous intéresse, je pense qu’il en existe de meilleurs.
Lilolule
Invité- Invité
Re: [Xinran] Funérailles Célestes
Les funérailles célestes sont un rite funéraire tibétain, qui consiste à démembrer un cadavre et à le laisser ainsi exposé à l’air libre pour que les vautours, oiseaux sacrés, puissent s’en nourrir. Ce rituel symbolise l’harmonie entre le ciel et la terre, entre la nature et l’homme. En voie de disparition, les funérailles célestes sont pratiquées sur les hauts plateaux de l’Himalaya, là où le sol est trop dur ou trop rocailleux pour qu’on puisse le creuser et y enterrer les morts.
Ce rite sacré illustre également les éternelles incompréhensions (doux euphémisme) entre Tibétains et Chinois, ceux-ci considérant ceux-là comme des barbares sous-développés.
Et pourtant, certains, initialement contraints et forcés, sont allés au-delà de ces malentendus. C’est le cas de Shu Wen, dont l’histoire, extraordinaire mais vraie, nous est contée ici.
C’est l’histoire d’un amour inouï, plus fort que tout, entre Wen et Kejun, dans la Chine de 1956. Wen et Kejun viennent de se marier, ils sont tous deux médecins et baignés par l’euphorie des débuts du communisme, encore naïf et idéaliste. Enfin, pas tant que ça, et pas pour tout le monde : sous prétexte d’y apporter la « bonne nouvelle » rouge, la Chine envahit le Tibet. Si les Tibétains ont très vite compris qu’il s’agit bien d’une colonisation opprimante, les soldats chinois, eux, sont sincèrement convaincus de venir en aide et de « libérer » des populations pauvres et ignorantes (propagande propagande…)
C’est ainsi que Kejun se porte volontaire pour le Tibet. Trois mois plus tard, Wen apprend sa mort. Elle n’y croit pas, et décide de partir sur place pour comprendre ce qui est arrivé à son mari. Commence alors un long périple éprouvant, dangereux, vers un pays qu’elle n’imagine même pas. Une fois au Tibet, Wen perdra très vite le contact avec l’armée chinoise. Elle sera sauvée par une famille de nomades tibétains, avec lesquels elle vivra des années au rythme des transhumances, sous un climat hostile et dans un environnement désertique et isolé par les barrières montagneuses infranchissables, « où il n’y avait ni politique, ni guerre, seulement l’auto-suffisance tranquille d’une vie communautaire où l’on partageait tout – et un espace illimité où le temps s’étendait indéfiniment ». Très lentement, Wen s’intégrera à la famille, apprenant leur langue, adoptant leur rythme et leurs coutumes. Ce voyage de plus de trente ans conduira Wen au bout d’elle-même, de la souffrance et de la solitude, aux confins de la folie parfois. La spiritualité tibétaine sera son réconfort, et elle finira par découvrir la vérité sur la disparition de son bien-aimé.
A la fin de sa quête, après avoir vécu tant d’années dans l’ignorance des évolutions et révolutions politiques, elle rentrera en Chine, où elle ne retrouvera rien de son passé.
Cette histoire d’amour par-delà la mort est bouleversante, particulièrement poignante dans les passages relatant la rencontre de Wen avec la narratrice (Xinran elle-même). Elle est surprenante aussi, tellement l’isolement dans lequel Wen a vécu paraît incroyable, et également par la naïveté des croyances des uns et des autres. L’auteur elle-même, apparemment très marquée par sa rencontre avec Wen qui lui a ouvert les yeux sur un monde mystérieux, semble bien angélique avec son plaidoyer pour la tolérance, d’autant plus facile à défendre qu’on se trouve (volontairement ou pas) du côté du « grand frère chinois bienveillant mais néanmoins colonisateur et meurtrier ».
La postface de Claude B. Levenson (dans l’édition Picquier poche) remet d’ailleurs les choses en perspective à ce sujet, ce qui casse un peu l’ambiance romantico-lyrique du récit de Xinran, mais d’après moi, cette dose de réalisme et de recul est utile. Mais ceci est un autre débat…
Et à l’heure qu’il est, peut-être que Wen est toujours en vie. Je me demande si, enfin, elle a trouvé la sérénité…
Ce rite sacré illustre également les éternelles incompréhensions (doux euphémisme) entre Tibétains et Chinois, ceux-ci considérant ceux-là comme des barbares sous-développés.
Et pourtant, certains, initialement contraints et forcés, sont allés au-delà de ces malentendus. C’est le cas de Shu Wen, dont l’histoire, extraordinaire mais vraie, nous est contée ici.
C’est l’histoire d’un amour inouï, plus fort que tout, entre Wen et Kejun, dans la Chine de 1956. Wen et Kejun viennent de se marier, ils sont tous deux médecins et baignés par l’euphorie des débuts du communisme, encore naïf et idéaliste. Enfin, pas tant que ça, et pas pour tout le monde : sous prétexte d’y apporter la « bonne nouvelle » rouge, la Chine envahit le Tibet. Si les Tibétains ont très vite compris qu’il s’agit bien d’une colonisation opprimante, les soldats chinois, eux, sont sincèrement convaincus de venir en aide et de « libérer » des populations pauvres et ignorantes (propagande propagande…)
C’est ainsi que Kejun se porte volontaire pour le Tibet. Trois mois plus tard, Wen apprend sa mort. Elle n’y croit pas, et décide de partir sur place pour comprendre ce qui est arrivé à son mari. Commence alors un long périple éprouvant, dangereux, vers un pays qu’elle n’imagine même pas. Une fois au Tibet, Wen perdra très vite le contact avec l’armée chinoise. Elle sera sauvée par une famille de nomades tibétains, avec lesquels elle vivra des années au rythme des transhumances, sous un climat hostile et dans un environnement désertique et isolé par les barrières montagneuses infranchissables, « où il n’y avait ni politique, ni guerre, seulement l’auto-suffisance tranquille d’une vie communautaire où l’on partageait tout – et un espace illimité où le temps s’étendait indéfiniment ». Très lentement, Wen s’intégrera à la famille, apprenant leur langue, adoptant leur rythme et leurs coutumes. Ce voyage de plus de trente ans conduira Wen au bout d’elle-même, de la souffrance et de la solitude, aux confins de la folie parfois. La spiritualité tibétaine sera son réconfort, et elle finira par découvrir la vérité sur la disparition de son bien-aimé.
A la fin de sa quête, après avoir vécu tant d’années dans l’ignorance des évolutions et révolutions politiques, elle rentrera en Chine, où elle ne retrouvera rien de son passé.
Cette histoire d’amour par-delà la mort est bouleversante, particulièrement poignante dans les passages relatant la rencontre de Wen avec la narratrice (Xinran elle-même). Elle est surprenante aussi, tellement l’isolement dans lequel Wen a vécu paraît incroyable, et également par la naïveté des croyances des uns et des autres. L’auteur elle-même, apparemment très marquée par sa rencontre avec Wen qui lui a ouvert les yeux sur un monde mystérieux, semble bien angélique avec son plaidoyer pour la tolérance, d’autant plus facile à défendre qu’on se trouve (volontairement ou pas) du côté du « grand frère chinois bienveillant mais néanmoins colonisateur et meurtrier ».
La postface de Claude B. Levenson (dans l’édition Picquier poche) remet d’ailleurs les choses en perspective à ce sujet, ce qui casse un peu l’ambiance romantico-lyrique du récit de Xinran, mais d’après moi, cette dose de réalisme et de recul est utile. Mais ceci est un autre débat…
Et à l’heure qu’il est, peut-être que Wen est toujours en vie. Je me demande si, enfin, elle a trouvé la sérénité…
Invité- Invité
Re: [Xinran] Funérailles Célestes
Merci pour cette belle critique, viou1108.
Coïncidence : j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque samedi.
Je pense le lire début juillet.
J'espère qu'il me plaira autant qu'il t'a plu.
Coïncidence : j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque samedi.
Je pense le lire début juillet.
J'espère qu'il me plaira autant qu'il t'a plu.
Invité- Invité
Re: [Xinran] Funérailles Célestes
J'ai voté : coup de cœur (excellent)
Je viens de refermer ce livre, et les mots me manquent pour en parler.
A ma grande surprise, j'ai été littéralement emportée par l'histoire et j'ai vécu quelques heures au Tibet avec Shu Wen.
Magnifique voyage dans l'espace et dans le temps, à la découverte du mode de vie et des rites spirituels de ce peuple du bout du monde.
Wen se souvenait que sa mère lui avait enseigné qu'une jeune Chinoise éduquée devait savoir maîtriser six choses : la musique, les échecs, la calligraphie, la peinture, les travaux d'aiguille et la cuisine. Une Tibétaine était appréciée pour des talents très différents. Wen rougissait à la pensée de son incompétence. Quant à ses études médicales, elles ne lui servaient pas à grand chose ici.
J'ai pu compléter cette lecture par l'observation des magnifiques photos de Mathieu Ricard dans L'esprit du Tibet et la lecture de quelques textes de ce livre sur les légendes et la pratique bouddhistes. Superbe expérience !
Elle en venait petit à petit à comprendre que le Tibet tout entier était un grand monastère.
Tous ses habitants étaient inspirés par le même esprit religieux, qu'ils portent ou non des robes de moines.
Je viens de refermer ce livre, et les mots me manquent pour en parler.
A ma grande surprise, j'ai été littéralement emportée par l'histoire et j'ai vécu quelques heures au Tibet avec Shu Wen.
Magnifique voyage dans l'espace et dans le temps, à la découverte du mode de vie et des rites spirituels de ce peuple du bout du monde.
Wen se souvenait que sa mère lui avait enseigné qu'une jeune Chinoise éduquée devait savoir maîtriser six choses : la musique, les échecs, la calligraphie, la peinture, les travaux d'aiguille et la cuisine. Une Tibétaine était appréciée pour des talents très différents. Wen rougissait à la pensée de son incompétence. Quant à ses études médicales, elles ne lui servaient pas à grand chose ici.
J'ai pu compléter cette lecture par l'observation des magnifiques photos de Mathieu Ricard dans L'esprit du Tibet et la lecture de quelques textes de ce livre sur les légendes et la pratique bouddhistes. Superbe expérience !
Elle en venait petit à petit à comprendre que le Tibet tout entier était un grand monastère.
Tous ses habitants étaient inspirés par le même esprit religieux, qu'ils portent ou non des robes de moines.
Invité- Invité
Re: [Xinran] Funérailles Célestes
Magnifique roman, très émouvant
On ne sort pas indemne de cette lecture !
On ne sort pas indemne de cette lecture !
Invité- Invité
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