[Wentworth, Patricia] Miss Silver - Tome 18 : La collection Brading
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Votre avis sur La collection Brading de Patricia Wentworth.
[Wentworth, Patricia] Miss Silver - Tome 18 : La collection Brading
Titre : La collection Brading.
Auteur : Patricia Wentworth.
Editeur : 10/18.
Nombre de pages : 348.
Quatrième de couverture :
Lewis Brading a peur. Propriétaire d'une collection de bijoux fameuse et hors de prix, il craint pour les trésors qu'il a amassés. Quand il fait appel aux talents de détective privé de Miss Silver, celle-ci refuse sans ambages. Mais quinze jours plus tard, lorsqu'elle reçoit une lettre de Brading réclamant à nouveau son aide, il est trop tard : les journaux annoncent son assassinat. Pétrie de remords, Miss Silver n'aura de cesse de démasquer le coupable, et cette nouvelle enquête la plongera dans l'univers trouble des collectionneurs.
Mon avis :
Je trouvais la quatrième de couverture très alléchante. Le premier chapitre l’était aussi, et voyait la confrontation entre un Lewis Brading buté et une miss Silver particulièrement perspicace.
Puis, plus rien. Le suspense retombe comme un soufflé. Nous découvrons une galerie de personnages pittoresques, telle Myra Constantine, une vieille femme excentrique, d'une laideur assumée, ou la jeune Sybille Wainwright. J’avais l’impression de lire un roman sentimental, et non un roman policier, car l’intrigue tourne autour de Sybille, jeune peintre de miniatures qui commence à se faire un nom. Celle-ci a divorcé trois ans de Charles Forrest, le cousin de Lewis, à cause d’un terrible secret qu’elle a découvert sur lui. Ce secret est si abominable qu’elle n’a même jamais voulu évoquer devant lui ce qui l’a fait quitter précipitamment le domaine et refuser de le revoir. Mais elle est toujours amoureuse de lui, et sa rencontre fortuite avec Charles la replonge dans les tourments du passé. J’ai envie de dire : n’en jetez plus, surtout que, comme dans les meilleurs romans à l’eau de rose, Sybille va reconnaître sa terrible erreur et … Je ne vais quand même pas tout vous raconter !
Du coup, quand, aux alentours de la page 115, je me suis retrouvée plongée dans l’intrigue policière, j’avais déjà décroché. Le rythme reste lent, les interrogatoires succèdent aux interrogatoires, les révélations aux révélations, jusqu’au rebondissement final, bien trop tardif. Contrairement aux romans d’Agatha Christie, qui sait nous mener exactement là où l’auteur voulait que nous allions, ce roman dévoile rapidement ses cartes, et la découverte du coupable n’est pas une grande surprise. En lisant cette enquête, j’ai pensé constamment à d’autres romans policiers, qui comportaient de grands points communs avec ce livre. Je pense notamment au « malade à demeure », nouvelle de Sir Arthur Conan Doyle, ou Le crime du golf d’Agatha Christie.
Si ce roman mèle amour et aventures policières, c'est sans doute parce que la résolution des énigmes n'est qu'un moyen pour la détective, non une fin en soi. Miss Silver est soucieuse de la justice, qui va apporter nécessairement apporter le bonheur (un point qui serait intéressant de discuter). Cette phrase, qui décrit son appartement, résume bien son rôle : « Chaque photo témoignait de la gratitude de quelqu’un qui était en sécurité, ou qui menait une existence heureuse et comblée parce que Miss Maud Silver avait mené un combat victorieux pour la justice ».
Quand j’étais étudiante, j’aimais beaucoup les enquêtes de Miss Silver. J’espère parvenir bientôt à apprécier ses romans comme je les appréciais à cette période de ma vie.
Auteur : Patricia Wentworth.
Editeur : 10/18.
Nombre de pages : 348.
Quatrième de couverture :
Lewis Brading a peur. Propriétaire d'une collection de bijoux fameuse et hors de prix, il craint pour les trésors qu'il a amassés. Quand il fait appel aux talents de détective privé de Miss Silver, celle-ci refuse sans ambages. Mais quinze jours plus tard, lorsqu'elle reçoit une lettre de Brading réclamant à nouveau son aide, il est trop tard : les journaux annoncent son assassinat. Pétrie de remords, Miss Silver n'aura de cesse de démasquer le coupable, et cette nouvelle enquête la plongera dans l'univers trouble des collectionneurs.
Mon avis :
Je trouvais la quatrième de couverture très alléchante. Le premier chapitre l’était aussi, et voyait la confrontation entre un Lewis Brading buté et une miss Silver particulièrement perspicace.
Puis, plus rien. Le suspense retombe comme un soufflé. Nous découvrons une galerie de personnages pittoresques, telle Myra Constantine, une vieille femme excentrique, d'une laideur assumée, ou la jeune Sybille Wainwright. J’avais l’impression de lire un roman sentimental, et non un roman policier, car l’intrigue tourne autour de Sybille, jeune peintre de miniatures qui commence à se faire un nom. Celle-ci a divorcé trois ans de Charles Forrest, le cousin de Lewis, à cause d’un terrible secret qu’elle a découvert sur lui. Ce secret est si abominable qu’elle n’a même jamais voulu évoquer devant lui ce qui l’a fait quitter précipitamment le domaine et refuser de le revoir. Mais elle est toujours amoureuse de lui, et sa rencontre fortuite avec Charles la replonge dans les tourments du passé. J’ai envie de dire : n’en jetez plus, surtout que, comme dans les meilleurs romans à l’eau de rose, Sybille va reconnaître sa terrible erreur et … Je ne vais quand même pas tout vous raconter !
Du coup, quand, aux alentours de la page 115, je me suis retrouvée plongée dans l’intrigue policière, j’avais déjà décroché. Le rythme reste lent, les interrogatoires succèdent aux interrogatoires, les révélations aux révélations, jusqu’au rebondissement final, bien trop tardif. Contrairement aux romans d’Agatha Christie, qui sait nous mener exactement là où l’auteur voulait que nous allions, ce roman dévoile rapidement ses cartes, et la découverte du coupable n’est pas une grande surprise. En lisant cette enquête, j’ai pensé constamment à d’autres romans policiers, qui comportaient de grands points communs avec ce livre. Je pense notamment au « malade à demeure », nouvelle de Sir Arthur Conan Doyle, ou Le crime du golf d’Agatha Christie.
Si ce roman mèle amour et aventures policières, c'est sans doute parce que la résolution des énigmes n'est qu'un moyen pour la détective, non une fin en soi. Miss Silver est soucieuse de la justice, qui va apporter nécessairement apporter le bonheur (un point qui serait intéressant de discuter). Cette phrase, qui décrit son appartement, résume bien son rôle : « Chaque photo témoignait de la gratitude de quelqu’un qui était en sécurité, ou qui menait une existence heureuse et comblée parce que Miss Maud Silver avait mené un combat victorieux pour la justice ».
Quand j’étais étudiante, j’aimais beaucoup les enquêtes de Miss Silver. J’espère parvenir bientôt à apprécier ses romans comme je les appréciais à cette période de ma vie.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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