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[Juliet, Charles] Lumière d'automne

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Message par Invité Lun 14 Juin 2010 - 19:13

Titre : Lumières d’automne — Journal VI, 1993-1996.
Auteur : Charles Juliet.
Editeur : P.O.L.
Parution : février 2010.
Prix : 14,90 €.
272 pages.

Présentation de l'éditeur :

Une quinzaine d’années me séparent de ce Journal qui paraît en ce mois de février 2010, mais quelle importance ? Je me reconnais d’autant mieux dans celui que j’étais à cette époque que le besoin qui me poussait à tenir un Journal ne m’a pas quitté. Ce besoin est apparu à l’adolescence quand, écrasé d’angoisse, j’ai pris conscience que le temps m’entraînait inéluctablement vers la mort. Pour éviter que tout disparaisse de ma petite existence, il fallait que je réagisse, que je garde trace de ce que je vivais, que je recueille dans des notes le meilleur de ce qui m’était donné.
Ce Journal a également rempli une autre fonction. Il m’a permis de réaliser une autoanalyse et de naître à moi-même, de déposer mes fardeaux et de devenir celui que j’avais à être.
Les années ont passé et l’automne tant attendu a fini par venir. L’automne, saison du déclin, mais aussi saison des récoltes, de l’abondance, de la maturité. En ces mois de l’année, la lumière qui certains jours inonde les champs n’est plus celle de l’été. De même, sous l’effet du temps écoulé, la lumière interne s’est modifiée. Enfin stable, apaisée, elle est désormais plus claire et plus vive.



Mon point de vue :


Quoi qu’en ait dit Roland Barthes à propos des diaristes, qu’il considérait comme des « histrions » incapables d’atteindre les sommets de la pure littérature, ce dernier opus de Charles Juliet pourrait bien lui damer le pion. Non seulement Lumières d’automne est un beau livre, en ce sens qu’il réjouit les amoureux d’une langue soignée, pour ne s’en tenir qu’à la forme, mais il nourrit son lecteur par le fond.
On rencontre, à la lecture de cet ouvrage, des pages d’une pure beauté linguistique. La langue de Charles Juliet atteint ici une épure, une luminosité qui n’est pas sans rappeler certains tableaux de Rembrandt : un éclairage indirect qui n’en révèle pas moins la vérité d’un relief, d’un contour, d’une singularité propre à signifier l’ensemble du tableau. Qu’on en juge plutôt : « […] Le soleil perçait la brume et j’avais devant moi l’eau lente du Neckar, des arbres aux couleurs d’automne, la Hölderlinturm au mur ensanglanté par le rouge sombre de sa vigne vierge, les maisons aux teintes pastel et à l’aspect cossu qui s’étageaient sur le flanc de la colline. Un paysage d’un grand charme. Mon regard ne pouvait se détacher de la tour qui s’élevait sur la rive. Cette tour où s’était naguère joué un long drame et dont la vue ne pouvait que susciter une vive émotion. […] »
J’avoue avoir lu Lumières d’automne non comme un Journal intime mais comme une lettre confidentielle que m’aurait personnellement adressée son auteur. Cela s’explique sans doute par le fait que l’homme est au centre de sa réflexion. Tout en méditant sur sa condition humaine, Charles Juliet prend soin d’établir un contact permanent avec son lecteur, sans en avoir l’air, avec un tact, une discrétion faits de respect et de pudeur. Il invite à découvrir avec lui ces êtres de lumière qui, pour être de parfaits inconnus voire ce que l’on nomme à la hâte des gens ordinaires, n’en sont pas moins riches d’une profonde humanité et donnent à espérer en ces temps bousculés par l’individualisme à outrance ou la soif de puissance.
Les lecteurs qui ont eu la chance de lire Lambeaux trouveront ici quelques pages consacrées à la genèse de ce récit puisque les années 93-96 sont concomitantes à sa création.
Il est aussi souvent question de création artistique : Charles Juliet évoque ses rencontres avec de nombreux peintres et jette souvent des ponts entre peinture et littérature comblant ainsi les amoureux des arts. On ne s’étonnera pas, de ce fait, de suivre avec l’auteur les affres, les déboires mais aussi les plaisirs et l’exaltation que draine l’écriture littéraire quand elle est mue par l’exigence et la volonté de toujours se parfaire.
Il fait également découvrir aux amateurs d’évasion ses nombreux voyages et les richesses dont ils l’ont nourri. Il pose sur les lieux qu’il découvre un regard bienveillant où l’acuité le dispute à l’émerveillement que suscitent toutes les premières rencontres et fait vibrer pour nous les couleurs et les formes.
Il y aurait encore mille autres raisons pour vous inviter à pénétrer dans les mots de Charles Juliet mais j’aime à préserver cette part de surprise qui saura surprendre le lecteur au détour de chaque page.

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