[Piret, Daniel] Sogol

Sogol



SF

219 pages édité au Fleuve noir en 1976

Résumé

Qui sont ces hommes qui m’entourent ? Je ressens profondément le trouble qui les envahit. Je sais que je bouleverse toutes leurs conceptions. Que je suis l’impossible. Mais qui suis-je ? Je sais que je m’appelle Sogol c’est tout... Pourquoi dois-je m’opposer à Amal, gardien du dogme ? Pourquoi ne puis-je par moments contrôler cette force énorme qui m’envahit et qui me pousse à détruire ceux que j’aime ? Ne suis-je moi aussi qu’un instrument comme les Fels, comme les Tebs ? Pourtant je sais qu’en moi coule le sang de l’antique race Q’Ter et qu’ils ne peuvent rien contre moi... Mais il y a Elia... Il faut que je la sauve, elle, pour que ma race se perpétue... C’est la volonté de celui qui peut tout... Mais y arriverais-je ?

Mon avis

Qu’est-ce que la connaissance, le savoir ? Ce livre pose la question de la culture, de ce qui fait que nous nous sommes « nous » semblables et différents… Il pose la question des peuples différents et donc de culture différentes. C’est dans nos différences que nous pouvons nous épanouir et grandir… Rester dans ce que nous connaissons, entraîne une sclérose du système, un appauvrissement et finit par la mort… C’est une évidence pour moi en tout cas…
Pour corser l’histoire, l’auteur ajoute évidemment une pincée de « religion » (pas au sens où l’on l’entend aujourd’hui, c’est un dogme…), un pouvoir… et au final, voici que ce dessine un système de société (genre dictature, au hasard !), plus les gens sont maintenus dans l’ignorance avec des règlements qui suppriment toutes velléités de sens critique plus la croyance est importante et plus les préjugés sont en hausse… L’autre devient dangereux et responsable de nos malheur… (cela ne vous rappelle rien !).
Pour finir, au nom de quoi, je pense : que mon voisin est un crétin ? que les personnes qui ont des percings sont des « racailles » ? que ceux qui vivent dans la rue, c’est qu’ils le veulent bien ? … De quel droit, vais-je penser que je « vaux » mieux qu’eux… qu’il y a des personnes dont il faut se débarasser…

Les décisions que nous prenons font de nous des personnes responsables, il ne tient qu’à nous d’accepter les différences possibles, que chacun d’entre nous apporte sa contribution même minime soit-elle. Faire connaissance avec l’autre ne peut que nous amener une plus grande richesse. En tant qu’humain, nous avons un formidable potentiel à la fois positif mais aussi négatif… à nous de faire pencher la balance du bon côté…

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merci Snoopinette, c'est quelque chose que j'oublie toujours de faire...