[Deforges, Régine] Déborah, la femme adultère
2 participants
Page 1 sur 1
Votre avis sur "Déborah, la femme adultère"
[Deforges, Régine] Déborah, la femme adultère
Genre : Roman
Editions : Le livre de Poche
ISBN : 978-2-253-12686-7
246 pages
Quatrième de couverture :
Quand la jeune et belle Deborah, fille de scribe, cultivée, mais mariée contre son gré à un vieillard impuissant, est surprise endormie auprès de son cousin, elle doit être lapidée pour adultère. Seul Jésus s’élève contre la vindicte populaire : « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre. » Dans la Palestine occupée par les Romains, le peuple juif est divisé : les nantis penchent pour la collaboration avec l’occupant, tandis que les Zélotes le combattent. De leur côté, les prêtres tentent de préserver leurs privilèges. Jésus, lui, prêche l’amour du prochain et chasse violemment les marchands du Temple… Au coeur de ces conflits, que va devenir Deborah après avoir échappé à la mort ? Dans ce bouleversant roman, Régine Deforges réinvente la vie de ceux et de celles qui suivirent un homme nommé Jésus, entre doute et foi, entre fidélité et trahison.
Mon avis : Tout d’abord, un grand merci au Livre de poche et à PartageLecture pour m'avoir permis de prendre part à ce partenariat.
Que peut-on attendre d’une telle quatrième de couverture ?
Pour ma part, j’en attendais beaucoup, mais n’ai trouvé dans ces pages qu’une pauvre paraphrase de l’évangile.
Le style ? Ce livre donne l’impression que Régine Deforges était malade le jour où son professeur de français a traité des transitions et des mots de liaison. Ce n’est qu’un enchaînement de phrases simplistes et sans liens («Il fit», «Il regarda», «Il dit»), et de dialogues que l’on croirait copiés-collés directement du nouveau testament («Laissez venir à moi les enfants», «Que celui qui n’a jamais pêché...», le riche, le chameau et le chas de l’aiguille...). En somme, une «Bible pour les nuls» mal ficelée.
Les personnages ? Je peux concevoir que Jésus ne nous soit pas décrit en détails, ni physiquement ni moralement. C’est une figure trop forte, disons-le trop sacrée, pour s’y attaquer impunément de façon frontale. En revanche, ce livre prétend nous faire découvrir les hommes et les femmes qui le suivaient. J’estime que le pari est largement perdu.
Les descriptions physiques sont d’une pauvreté à pleurer : femmes tout en yeux limpides et cheveux luxuriants, hommes aux silhouettes et aux visages flous. Quant à la personnalité des protagonistes, le mot d’ordre est «aide toi et le ciel t’aidera». En effet, ne comptez pas sur ce livre pour apporter une lumière originale (voire une lumière tout court) sur le sujet. Les introspections sont rares, superficielles, souvent en totale contradiction avec les actes ou leurs paroles du personnage concerné, sans que rien ne vienne expliquer cet hiatus.
Quelques exemples.
Judas trahit Jésus. Pourquoi ? Parce que Jésus le lui a ordonné. A-t-on droit à un minuscule aperçu de ses affres, de ses hésitations, de son déchirement ? Las ! Jésus ordonne, Judas obéît, il souffre, il se pend. J’exagère à peine.
De même, Déborah est une jeune fille aux pensées pures et vertueuses. Qui déclame allègrement, et en toute connaissance de cause, le Cantique des cantiques (très très évocateur, même pour notre époque). Qui hésite à peine lorsqu’il s’agit d’aider Judas à trucider du Romain. Qui repousse Marcus mais se permet d’être jalouse lorsqu’il prend femme.
Le texte est truffé de telles contradictions inexplicables, et inexpliquées, ce qui devient rapidement pénible.
L’intrigue ? Je ne m’attendais pas à un grand suspense : il aurait été étonnant que Jésus ne finisse pas sur la croix. J’espérais néanmoins un éclairage original sur ses disciples, ses détracteurs, son époque... Là encore, mes espoirs ont été vains.
En résumé, une déception énorme devant ce que j’ai ressenti comme une accumulation mal dégrossie de citations évangéliques, utilisant le destin de Déborah comme désolant alibi.
Un point positif tout de même : cela a renforcé ma résolution de lire un jour la Bible.
Ma note : 2/10Pour ma part, j’en attendais beaucoup, mais n’ai trouvé dans ces pages qu’une pauvre paraphrase de l’évangile.
Le style ? Ce livre donne l’impression que Régine Deforges était malade le jour où son professeur de français a traité des transitions et des mots de liaison. Ce n’est qu’un enchaînement de phrases simplistes et sans liens («Il fit», «Il regarda», «Il dit»), et de dialogues que l’on croirait copiés-collés directement du nouveau testament («Laissez venir à moi les enfants», «Que celui qui n’a jamais pêché...», le riche, le chameau et le chas de l’aiguille...). En somme, une «Bible pour les nuls» mal ficelée.
Les personnages ? Je peux concevoir que Jésus ne nous soit pas décrit en détails, ni physiquement ni moralement. C’est une figure trop forte, disons-le trop sacrée, pour s’y attaquer impunément de façon frontale. En revanche, ce livre prétend nous faire découvrir les hommes et les femmes qui le suivaient. J’estime que le pari est largement perdu.
Les descriptions physiques sont d’une pauvreté à pleurer : femmes tout en yeux limpides et cheveux luxuriants, hommes aux silhouettes et aux visages flous. Quant à la personnalité des protagonistes, le mot d’ordre est «aide toi et le ciel t’aidera». En effet, ne comptez pas sur ce livre pour apporter une lumière originale (voire une lumière tout court) sur le sujet. Les introspections sont rares, superficielles, souvent en totale contradiction avec les actes ou leurs paroles du personnage concerné, sans que rien ne vienne expliquer cet hiatus.
Quelques exemples.
Judas trahit Jésus. Pourquoi ? Parce que Jésus le lui a ordonné. A-t-on droit à un minuscule aperçu de ses affres, de ses hésitations, de son déchirement ? Las ! Jésus ordonne, Judas obéît, il souffre, il se pend. J’exagère à peine.
De même, Déborah est une jeune fille aux pensées pures et vertueuses. Qui déclame allègrement, et en toute connaissance de cause, le Cantique des cantiques (très très évocateur, même pour notre époque). Qui hésite à peine lorsqu’il s’agit d’aider Judas à trucider du Romain. Qui repousse Marcus mais se permet d’être jalouse lorsqu’il prend femme.
Le texte est truffé de telles contradictions inexplicables, et inexpliquées, ce qui devient rapidement pénible.
L’intrigue ? Je ne m’attendais pas à un grand suspense : il aurait été étonnant que Jésus ne finisse pas sur la croix. J’espérais néanmoins un éclairage original sur ses disciples, ses détracteurs, son époque... Là encore, mes espoirs ont été vains.
En résumé, une déception énorme devant ce que j’ai ressenti comme une accumulation mal dégrossie de citations évangéliques, utilisant le destin de Déborah comme désolant alibi.
Un point positif tout de même : cela a renforcé ma résolution de lire un jour la Bible.
Invité- Invité
Re: [Deforges, Régine] Déborah, la femme adultère
Avant d'écrire ma critique, je tenais à remercier Partage lecture et les éditions " le livre de poche" pour m'avoir fait découvrir ce roman.
Déborah, fille d'un riche scribe, est très cultivée, grâce à son père qui lui a apportée une culture assez éclectique, ce qui est très inhabituel à l'époque. En effet, à cette époque, la culture était réservée aux hommes.
Déborah est amoureuse de son cousin, Philippe mais elle est mariée à un homme assez âgé, impuissant.
Un jour, elle est surprise, allongée auprès de Philippe. Elle est alors déclarée coupable d'adultère et condamnée à la lapidation. Elle est amenée à Jésus qui lui pardonne. La question qui se pose alors est : "les faits sont-ils véridiques, à tel point que son propre père l'a jugée coupable ou a-t-elle été jugée selon les apparences?
Ce roman est assez original. En effet, l'auteur a introduit le thème de l'adultère dans l'Histoire biblique. Elle a pour cela remplacé le personnage de "Jézabelle" par celui de Déborah.
Tout au long de ce roman on redécouvre l'histoire de Jésus et de ses apôtres. Mais pourquoi avoir repris l'histoire de Jésus Christ?
Je me suis posée la question au fur et à mesure que j'avançais dans le roman.
L'explication qui m'est venue à l'esprit est que l'auteur a voulu montrer que les problèmes sociaux qui existent actuellement,existaient déjà à l'époque de Jésus Christ. En effet, on retrouve le problème des guerres de religion, du racisme, mais aussi les problèmes d'une société où tout le monde se cache derrière les apparences, où tout le monde porte un jugement sur l'autre etc...
Par ce moyen, Régine Deforges n'a-t-elle pas voulu trouver l'origine de tous ces problèmes à travers les paroles d'un homme rempli de Sagesse, Jésus Christ?
J'ai pris plaisir à lire ce roman. J'étais pressée de connaître le destin de Déborah qui est digne d'un drame Shakespearien.
La seule chose qui m'a déplu est comme le dit Saphyr: la paraphrase de la Bible. C'est ce qui m'a gênée le plus et c'est pour cela que je me suis justement interrogée sur le but d'avoir paraphrasé la Bible à ce point ?
Déborah, fille d'un riche scribe, est très cultivée, grâce à son père qui lui a apportée une culture assez éclectique, ce qui est très inhabituel à l'époque. En effet, à cette époque, la culture était réservée aux hommes.
Déborah est amoureuse de son cousin, Philippe mais elle est mariée à un homme assez âgé, impuissant.
Un jour, elle est surprise, allongée auprès de Philippe. Elle est alors déclarée coupable d'adultère et condamnée à la lapidation. Elle est amenée à Jésus qui lui pardonne. La question qui se pose alors est : "les faits sont-ils véridiques, à tel point que son propre père l'a jugée coupable ou a-t-elle été jugée selon les apparences?
Ce roman est assez original. En effet, l'auteur a introduit le thème de l'adultère dans l'Histoire biblique. Elle a pour cela remplacé le personnage de "Jézabelle" par celui de Déborah.
Tout au long de ce roman on redécouvre l'histoire de Jésus et de ses apôtres. Mais pourquoi avoir repris l'histoire de Jésus Christ?
Je me suis posée la question au fur et à mesure que j'avançais dans le roman.
L'explication qui m'est venue à l'esprit est que l'auteur a voulu montrer que les problèmes sociaux qui existent actuellement,existaient déjà à l'époque de Jésus Christ. En effet, on retrouve le problème des guerres de religion, du racisme, mais aussi les problèmes d'une société où tout le monde se cache derrière les apparences, où tout le monde porte un jugement sur l'autre etc...
Par ce moyen, Régine Deforges n'a-t-elle pas voulu trouver l'origine de tous ces problèmes à travers les paroles d'un homme rempli de Sagesse, Jésus Christ?
J'ai pris plaisir à lire ce roman. J'étais pressée de connaître le destin de Déborah qui est digne d'un drame Shakespearien.
La seule chose qui m'a déplu est comme le dit Saphyr: la paraphrase de la Bible. C'est ce qui m'a gênée le plus et c'est pour cela que je me suis justement interrogée sur le but d'avoir paraphrasé la Bible à ce point ?
Invité- Invité
Re: [Deforges, Régine] Déborah, la femme adultère
Mon avis :
Tout d’abord, je tiens à remercier le forum Partage-lecture et les éditions Le livre de poche pour ce partenariat.
Autant le dire tout de suite, j’ai été déçue à la lecture de ce livre. Mes attentes de lectrice n’ont pas été comblées.
Pourtant, le premier chapitre m’avait bien plu, parce qu’il racontait l’histoire de Déborah, l’héroïne du livre. Le style était fluide, agréable à lire, alors que je redoutais un texte ardu. (Je lis peu de romans historiques)
Puis, tout change dès le second chapitre, car ce n’est plus la même histoire qui m’était raconté. Je lisais la vie de Jésus et de ses disciples. J’ai cru que ce ne serait qu’une parenthèse, et que l’action se recentrerait très vite sur Déborah. Il m'a fallu attendre presque deux cents pages pour qu’elle tienne à nouveau le rôle principal. Certes, elle était parfois au centre de l’action : accusée d’adultère, elle a la vie sauve, grâce à Jésus. J’aurai simplement aimé que ses fuites successives et le fait qu’elle ait été retrouvée avec son cousin nous soit raconté de manière directe, non par le biais d’un retour en arrière.
Je n’étais pas au bout de mes peines, car l’histoire en elle-même est composée de nombreux récits enchâssés les uns dans les autres. Cette technique narrative aurait pu rendre la narration plus vivante : le lecteur se trouve ainsi dans la même position que la majorité des personnages, qui « écoutent » eux aussi le récit. Elle ne parvient qu’à la rendre ennuyeuse. Quant au texte, il me donnait l’impression désagréable de lire une récriture, ni heureuse, ni utile, de la Bible, et cette impression n’allait plus me quitter de toute la lecture. Bien sûr, je me suis interrogée sur les raisons qui l'ont poussée à effectuer cette démarche. Serait-ce une volonté de montrer la modernité du texte ? Le désir de prouver que rien n'a vraiment changé ? Certains peuples étaient opprimés à cause de leur foi, c’est encore le cas de nos jours, ils se révoltent contre l’occupant, même remarque, un chef s’élève contre la violence mais perd la vie… Les figures christiques ne manquent pas dans nos mythologies modernes, si ce n’est qu’ici, c’est le Christ lui-même qui est mis en scène, et que le dénouement était connu.
Reste la place des femmes, et surtout celle de Déborah, qui tout de même donne son nom au roman. Déborah est jeune, belle, savante (elle a mis en musique, à quatorze ans, le Cantique des cantiques), et coquette : la scène dans laquelle les femmes renouvèlent leur garde-robe m’a semblé inutile, pour ne pas dire risible. Les hommes tombent instantanément amoureux d’elle, mais elle aime d’un amour inconditionnel et contrarié son cousin. Curieusement, son histoire d’amour entre elle et Philippe m’a rappelé Tristan et Iseut, y compris lorsque les deux amants sont trouvés endormis. La différence est que le roi Marc, même si ses soupçons reviendront, grâce aux félons qui l’entourent, va alors croire en l’innocence des amants alors que les vieillards vont condamner Philippe et Déborah. Tristan, comme Philippe, est un combattant, si ce n’est que jamais Tristan n’abandonnerait jamais Iseut, comme Philippe a abandonné Déborah. Prendre la fuite est un point commun entre eux : Déborah fuira elle aussi, jusqu’à être rattrapée par son destin. Elle est victime de sa condition de femme, de la faiblesse de son père, et de la force de l’opinion publique. Au risque d’être lourde, je dirai que l’actualité nous prouve que la condition des femmes n’est guère plus enviable de nos jours dans certains pays.
Les autres personnages ne sauvent pas le récit. Ils sont peu ou pas décrits, et quand ils le sont, ils sont très beaux (les disciples, les femmes), sans véritable nuance. Pour la majorité d’entre eux la mention de leur âge ou de leurs professions suffit. En fait, un seul personnage m’a touché : la flamboyante et complexe Marie-Madeleine. Sans hésitation, c’est à elle qu’un roman aurait dû être consacré.
Tout d’abord, je tiens à remercier le forum Partage-lecture et les éditions Le livre de poche pour ce partenariat.
Autant le dire tout de suite, j’ai été déçue à la lecture de ce livre. Mes attentes de lectrice n’ont pas été comblées.
Pourtant, le premier chapitre m’avait bien plu, parce qu’il racontait l’histoire de Déborah, l’héroïne du livre. Le style était fluide, agréable à lire, alors que je redoutais un texte ardu. (Je lis peu de romans historiques)
Puis, tout change dès le second chapitre, car ce n’est plus la même histoire qui m’était raconté. Je lisais la vie de Jésus et de ses disciples. J’ai cru que ce ne serait qu’une parenthèse, et que l’action se recentrerait très vite sur Déborah. Il m'a fallu attendre presque deux cents pages pour qu’elle tienne à nouveau le rôle principal. Certes, elle était parfois au centre de l’action : accusée d’adultère, elle a la vie sauve, grâce à Jésus. J’aurai simplement aimé que ses fuites successives et le fait qu’elle ait été retrouvée avec son cousin nous soit raconté de manière directe, non par le biais d’un retour en arrière.
Je n’étais pas au bout de mes peines, car l’histoire en elle-même est composée de nombreux récits enchâssés les uns dans les autres. Cette technique narrative aurait pu rendre la narration plus vivante : le lecteur se trouve ainsi dans la même position que la majorité des personnages, qui « écoutent » eux aussi le récit. Elle ne parvient qu’à la rendre ennuyeuse. Quant au texte, il me donnait l’impression désagréable de lire une récriture, ni heureuse, ni utile, de la Bible, et cette impression n’allait plus me quitter de toute la lecture. Bien sûr, je me suis interrogée sur les raisons qui l'ont poussée à effectuer cette démarche. Serait-ce une volonté de montrer la modernité du texte ? Le désir de prouver que rien n'a vraiment changé ? Certains peuples étaient opprimés à cause de leur foi, c’est encore le cas de nos jours, ils se révoltent contre l’occupant, même remarque, un chef s’élève contre la violence mais perd la vie… Les figures christiques ne manquent pas dans nos mythologies modernes, si ce n’est qu’ici, c’est le Christ lui-même qui est mis en scène, et que le dénouement était connu.
Reste la place des femmes, et surtout celle de Déborah, qui tout de même donne son nom au roman. Déborah est jeune, belle, savante (elle a mis en musique, à quatorze ans, le Cantique des cantiques), et coquette : la scène dans laquelle les femmes renouvèlent leur garde-robe m’a semblé inutile, pour ne pas dire risible. Les hommes tombent instantanément amoureux d’elle, mais elle aime d’un amour inconditionnel et contrarié son cousin. Curieusement, son histoire d’amour entre elle et Philippe m’a rappelé Tristan et Iseut, y compris lorsque les deux amants sont trouvés endormis. La différence est que le roi Marc, même si ses soupçons reviendront, grâce aux félons qui l’entourent, va alors croire en l’innocence des amants alors que les vieillards vont condamner Philippe et Déborah. Tristan, comme Philippe, est un combattant, si ce n’est que jamais Tristan n’abandonnerait jamais Iseut, comme Philippe a abandonné Déborah. Prendre la fuite est un point commun entre eux : Déborah fuira elle aussi, jusqu’à être rattrapée par son destin. Elle est victime de sa condition de femme, de la faiblesse de son père, et de la force de l’opinion publique. Au risque d’être lourde, je dirai que l’actualité nous prouve que la condition des femmes n’est guère plus enviable de nos jours dans certains pays.
Les autres personnages ne sauvent pas le récit. Ils sont peu ou pas décrits, et quand ils le sont, ils sont très beaux (les disciples, les femmes), sans véritable nuance. Pour la majorité d’entre eux la mention de leur âge ou de leurs professions suffit. En fait, un seul personnage m’a touché : la flamboyante et complexe Marie-Madeleine. Sans hésitation, c’est à elle qu’un roman aurait dû être consacré.
Dernière édition par Sharon le Lun 1 Nov 2010 - 19:19, édité 1 fois
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Deforges, Régine] Déborah, la femme adultère
Bravo pour ces commentaires, Mes Dames.
Quant-au livre, je passe mon chemin.
B
Quant-au livre, je passe mon chemin.
B
Invité- Invité
Re: [Deforges, Régine] Déborah, la femme adultère
voilá des critiques qui ne donnent pas envie de lire ce livre.
C'est pourtant une époque oú j'aime me promener. Attendons d'autres avis...
C'est pourtant une époque oú j'aime me promener. Attendons d'autres avis...
Invité- Invité
Re: [Deforges, Régine] Déborah, la femme adultère
3 critiques, 2 votes... Qui a fait l'impasse ?
Invité- Invité
Re: [Deforges, Régine] Déborah, la femme adultère
je remercie également Le Livre de Poche et Partage Lecture de m'avoir choisi pour ce partenariat...
et je suis d'autant plus désolée de me rajouter à la liste des déçues par la lecture de ce livre...
En choisissant de lire ce roman de Régine Deforges, je ne m'attendais pas à me voir retracer la vie de Jésus mais plutôt celle de Déborah, la soi-disant "femme adultère". Le résumé m'avait également fait entendre cela... Mais finalement la vie de Déborah n'est que très peu abordée, le personnage ne nous est décrit que "très belle", rien de bien profond concernant son esprit (qui pourtant parait être brillant car elle est élevée par son père qui adore les récits et instruit sa fille). Bref, le livre se réduit à une simple ré-écriture de l'histoire de Jésus et les personnages l'entourant n'ont que très peu de place. Régine Deforges ne nous emmène pas vers eux, elle ne nous fait pas faire connaissance et donc le lecteur n'éprouve aucun intérêt ni émotion à leur égard.
Le style est rapide, dénué de sentiment, elle nous livre le chemin de croix de Jésus comme une leçon bien apprise et retenue...
Je suis désolée d'avoir passer un moment aussi ennuyeux en lisant ce roman. J'ai pourtant déjà lu "la bicyclette bleue" ainsi que les tomes suivants de cette saga et je l'avais apprécié à l'époque, je m'attendais à une écriture un peu plus fouillée et surtout à m'entendre parler de la vie de Déborah. Tant pis, elle n'était pas au rendez-vous
et je suis d'autant plus désolée de me rajouter à la liste des déçues par la lecture de ce livre...
En choisissant de lire ce roman de Régine Deforges, je ne m'attendais pas à me voir retracer la vie de Jésus mais plutôt celle de Déborah, la soi-disant "femme adultère". Le résumé m'avait également fait entendre cela... Mais finalement la vie de Déborah n'est que très peu abordée, le personnage ne nous est décrit que "très belle", rien de bien profond concernant son esprit (qui pourtant parait être brillant car elle est élevée par son père qui adore les récits et instruit sa fille). Bref, le livre se réduit à une simple ré-écriture de l'histoire de Jésus et les personnages l'entourant n'ont que très peu de place. Régine Deforges ne nous emmène pas vers eux, elle ne nous fait pas faire connaissance et donc le lecteur n'éprouve aucun intérêt ni émotion à leur égard.
Le style est rapide, dénué de sentiment, elle nous livre le chemin de croix de Jésus comme une leçon bien apprise et retenue...
Je suis désolée d'avoir passer un moment aussi ennuyeux en lisant ce roman. J'ai pourtant déjà lu "la bicyclette bleue" ainsi que les tomes suivants de cette saga et je l'avais apprécié à l'époque, je m'attendais à une écriture un peu plus fouillée et surtout à m'entendre parler de la vie de Déborah. Tant pis, elle n'était pas au rendez-vous
safran- Membre connaisseur
-
Nombre de messages : 435
Age : 64
Localisation : Vendôme (Loir et Cher
Genre littéraire préféré : romans, policiers, fantasy, psychologie
Date d'inscription : 19/04/2010
Re: [Deforges, Régine] Déborah, la femme adultère
Je poste ma critique :
En lisant les premières pages de Déborah, la femme adultère j'ai fait connaissance avec le personnage clé du livre.
Déborah est très cultivée, belle et marié à un homme âgé. C'est une personne fort instruite qui ne s'intéresse pas à essentiellement à ce qu'on lui demande : s'occuper de sa maison et veiller sur son époux, lui donner un enfant. Cela dérange et attire les foudres. Un autre point va aussi l'emmener à sa perte. Déborah et amoureuse de son cousin Philippe. Surprise en pleine adultère elle est chassée mais Jésus lui pardonne....
J'ai eu l'impression étrange que cela me rappelait certains fait d'actualités avec ces femmes réduites et soumises au condition dans certaines parties du monde au rôle d’épouse et de maîtresse de maison. Ces femmes qui sortent voilées entièrement et que la moindre faute peut emmener à la lapidation...
Prénom prédestiné peut être Déborah, après une petite recherche mon impression s’est confirmée. Déborah est dans le livre des juges (l'un des 24 livres de la bible ) une prophétesse et la seule femme mentionnée par la Bible parmi les Juges d'Israël.
Après les premières pages du roman, on plonge dans la bible avec l'apparition de Jésus.
J'ai compris après pourquoi l'auteur a peut être choisi le prénom de Déborah. J'ai eu l'impression de lire un livre où était retranscrit l'histoire de Jésus Christ et des douze apôtres. J'ai trouvé le virage étonnant du premier chapitre au suivant ou Jésus prend une place tellement importante au fil des chapitres que cela efface le personnage de Déborah. D'ailleurs j'ai trouvé que son personnage n'avait plus beaucoup de force à la fin du roman. J'ai trouvé le personnage de Déborah très pâle suite à l'omniprésence de Jésus pendant plus de 200 pages.
J'ai trouvé que les mots employés par l'auteur sont trop retranscrits de la bible. Les personnages sont peu fouillés et grossièrement dépeints.
Toute l'histoire se chevauche dans un enchevêtrement qui me laisse perplexe. Certaines images que reflètent le livre me font penser à des amants maudits : Roméo et Juliette, Samson et Dalila, Scarlet et Rett...
Beaucoup de thèmes de notre société sont abordés le racisme, la condition de la femme , la religion..
A vouloir trop aborder de thèmes, de se disperser je me suis rapidement lassée. Le roman est beaucoup trop brouillon et l'écriture grossière.
Très enthousiaste dans les premières pages je me suis très vite ennuyée ...
Des questions subsistent. Pourquoi l'auteur s’est autant dispersé et autant donné de place à Jésus? Pourquoi avoir choisi de traiter de l'adultère pour nous amener vers ces sentiers?
Ma note : 4/10.
En lisant les premières pages de Déborah, la femme adultère j'ai fait connaissance avec le personnage clé du livre.
Déborah est très cultivée, belle et marié à un homme âgé. C'est une personne fort instruite qui ne s'intéresse pas à essentiellement à ce qu'on lui demande : s'occuper de sa maison et veiller sur son époux, lui donner un enfant. Cela dérange et attire les foudres. Un autre point va aussi l'emmener à sa perte. Déborah et amoureuse de son cousin Philippe. Surprise en pleine adultère elle est chassée mais Jésus lui pardonne....
J'ai eu l'impression étrange que cela me rappelait certains fait d'actualités avec ces femmes réduites et soumises au condition dans certaines parties du monde au rôle d’épouse et de maîtresse de maison. Ces femmes qui sortent voilées entièrement et que la moindre faute peut emmener à la lapidation...
Prénom prédestiné peut être Déborah, après une petite recherche mon impression s’est confirmée. Déborah est dans le livre des juges (l'un des 24 livres de la bible ) une prophétesse et la seule femme mentionnée par la Bible parmi les Juges d'Israël.
Après les premières pages du roman, on plonge dans la bible avec l'apparition de Jésus.
J'ai compris après pourquoi l'auteur a peut être choisi le prénom de Déborah. J'ai eu l'impression de lire un livre où était retranscrit l'histoire de Jésus Christ et des douze apôtres. J'ai trouvé le virage étonnant du premier chapitre au suivant ou Jésus prend une place tellement importante au fil des chapitres que cela efface le personnage de Déborah. D'ailleurs j'ai trouvé que son personnage n'avait plus beaucoup de force à la fin du roman. J'ai trouvé le personnage de Déborah très pâle suite à l'omniprésence de Jésus pendant plus de 200 pages.
J'ai trouvé que les mots employés par l'auteur sont trop retranscrits de la bible. Les personnages sont peu fouillés et grossièrement dépeints.
Toute l'histoire se chevauche dans un enchevêtrement qui me laisse perplexe. Certaines images que reflètent le livre me font penser à des amants maudits : Roméo et Juliette, Samson et Dalila, Scarlet et Rett...
Beaucoup de thèmes de notre société sont abordés le racisme, la condition de la femme , la religion..
A vouloir trop aborder de thèmes, de se disperser je me suis rapidement lassée. Le roman est beaucoup trop brouillon et l'écriture grossière.
Très enthousiaste dans les premières pages je me suis très vite ennuyée ...
Des questions subsistent. Pourquoi l'auteur s’est autant dispersé et autant donné de place à Jésus? Pourquoi avoir choisi de traiter de l'adultère pour nous amener vers ces sentiers?
Ma note : 4/10.
Dernière édition par Amyleen le Lun 1 Nov 2010 - 19:41, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: [Deforges, Régine] Déborah, la femme adultère
Je remercie Partage Lecture et le Livre de Poche de m'avoir sélectionnée.
Dernière édition par Amyleen le Lun 1 Nov 2010 - 19:22, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Deforges, Régine] Déborah, la femme adultère
Rarement un livre aura autant fait l'unanimité...et pas dans le bon sens !
B
B
Invité- Invité
Re: [Deforges, Régine] Déborah, la femme adultère
Bernard, c'est exactement ce que j'allais dire.
C'est un livre qui soulève aussi beaucoup de questions - dont nous n'avons pas eu les réponses.
C'est un livre qui soulève aussi beaucoup de questions - dont nous n'avons pas eu les réponses.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Deforges, Régine] Déborah, la femme adultère
Oui et pourtant j'aime beaucoup changer de style d'écriture et de livre mais là j'ai eu beaucoup de mal ..
Invité- Invité
Re: [Deforges, Régine] Déborah, la femme adultère
Et c'est bien dommage, Sharon.
Le fait d'appeler son livre Déborah et non La vie de Jésus a une connotation commerciale, me semble-t-il (je peux me tromper), il est effectivement difficile de "vendre" un livre sur Jésus, plus narratif qu'exégète et n'est pas Renan qui veut.
B
Le fait d'appeler son livre Déborah et non La vie de Jésus a une connotation commerciale, me semble-t-il (je peux me tromper), il est effectivement difficile de "vendre" un livre sur Jésus, plus narratif qu'exégète et n'est pas Renan qui veut.
B
Invité- Invité
Re: [Deforges, Régine] Déborah, la femme adultère
Oui je pense aussi que c'est du gachis ...en ouvrant le roman on passe vite au désenchantement et à l'illusion de lire un livre très axé sur la bible et d'avoir eu une couverture pour cacher le vrai sens que l'auteur à voulu nous y emmener...Je suis perplexe face au choix de l'auteur.
Invité- Invité
Re: [Deforges, Régine] Déborah, la femme adultère
je suis tout à fait d'accord avec toi Amyleen!
et d'ailleurs, en concret, je me suis fait la même remarque quant à la couverture du livre car on voit Déborah sur la première de couverture avec la main de Jésus seulement mais lorsque tu regardes le tableau en entier.... Jésus prend toute sa place... comme dans le livre. Bon choix de la couverture par contre... ^^
et d'ailleurs, en concret, je me suis fait la même remarque quant à la couverture du livre car on voit Déborah sur la première de couverture avec la main de Jésus seulement mais lorsque tu regardes le tableau en entier.... Jésus prend toute sa place... comme dans le livre. Bon choix de la couverture par contre... ^^
safran- Membre connaisseur
-
Nombre de messages : 435
Age : 64
Localisation : Vendôme (Loir et Cher
Genre littéraire préféré : romans, policiers, fantasy, psychologie
Date d'inscription : 19/04/2010
Sujets similaires
» [Le livre de poche] Deborah, la femme adultère de Régine Deforges
» [Detambel, Régine] Le chaste monde
» [Deforges, Régine] La bicyclette bleue
» [Smith, Deborah] La montagne de l'ours
» [Detambel, Régine] Opéra sérieux
» [Detambel, Régine] Le chaste monde
» [Deforges, Régine] La bicyclette bleue
» [Smith, Deborah] La montagne de l'ours
» [Detambel, Régine] Opéra sérieux
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum