[Neruda, Pablo] J'avoue que j'ai vécu
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Votre avis sur "J'avoue que j'ai vécu"
[Neruda, Pablo] J'avoue que j'ai vécu
Genre : Mémoires
Editions : Gallimard - Collection Folio
ISBN : 978-2-07-037822-7
540 pages
Quatrième de couverture :
« Peut-être n'ai-je pas vécu en mon propre corps : peut-être ai-je vécu la vie des autres », écrit Pablo Neruda pour présenter ces souvenirs qui s'achèvent quelques jours avant sa mort par un hommage posthume à son ami Salvador Allende. Les portraits d'hommes célèbres - Aragon, Breton, Eluard, García Lorca, Picasso - côtoient les pages admirables consacrées à l'homme de la rue, au paysan anonyme, à la femme d'une nuit. À travers eux se dessine la personnalité de Neruda, homme passionné, attentif, curieux de tout et de tous, le poète qui se révèle être aussi un merveilleux conteur.
Mon avis : Pablo Neruda était un poète.
Poète du quotidien, de la beauté simple de la nature et des peuples. En véritable idéaliste, sincère et naïf, lucide et plein d'espoir, Neruda nous livre dans cet ouvrage, sans fausse pudeur, ses souvenirs d'amis et d'ennemis disparus, de contrées lointaines, ses espoirs comblés ou déçus, ses combats gagnés et perdus.
Pablo Neruda était un poète.
Il n'a donc pas à faire preuve d'impartialité, de réalisme, d'humilité. Flamboyant, affabulateur, triste ou riant, chacun de ses souvenirs est une porte ouverte sur une contrée exotique, une main tendue vers les opprimés, un hommage à des génies méconnus, une dénonciation brûlante de l'injustice ordinaire. Talentueux, excessif, emporté, tolérant, sa personnalité hors du commun transpire de chaque ligne, de chaque mot.
Pablo Neruda était un poète.
La structure de cette œuvre s'en ressent un peu. Si chaque grain de vie qu'il y dévoile est une pépite d'or pur, un délice pour les sens, l'ensemble manque de cohérence et de rythme. Fort heureusement, il faut passer les trois quarts du livre pour le ressentir, et la beauté de ses textes suffit à compenser ce passage à vide.
Je conseillerais de découvrir ses poèmes avant de se lancer dans ces mémoires (pas comme moi ), ce qui ne m’empêche pas d’en recommander la lecture.
Ma note : 8/10
(Brève) Présentation de l’auteur : Poète du quotidien, de la beauté simple de la nature et des peuples. En véritable idéaliste, sincère et naïf, lucide et plein d'espoir, Neruda nous livre dans cet ouvrage, sans fausse pudeur, ses souvenirs d'amis et d'ennemis disparus, de contrées lointaines, ses espoirs comblés ou déçus, ses combats gagnés et perdus.
Pablo Neruda était un poète.
Il n'a donc pas à faire preuve d'impartialité, de réalisme, d'humilité. Flamboyant, affabulateur, triste ou riant, chacun de ses souvenirs est une porte ouverte sur une contrée exotique, une main tendue vers les opprimés, un hommage à des génies méconnus, une dénonciation brûlante de l'injustice ordinaire. Talentueux, excessif, emporté, tolérant, sa personnalité hors du commun transpire de chaque ligne, de chaque mot.
Pablo Neruda était un poète.
La structure de cette œuvre s'en ressent un peu. Si chaque grain de vie qu'il y dévoile est une pépite d'or pur, un délice pour les sens, l'ensemble manque de cohérence et de rythme. Fort heureusement, il faut passer les trois quarts du livre pour le ressentir, et la beauté de ses textes suffit à compenser ce passage à vide.
Je conseillerais de découvrir ses poèmes avant de se lancer dans ces mémoires (pas comme moi ), ce qui ne m’empêche pas d’en recommander la lecture.
Ma note : 8/10
D'origine modeste, Pablo Neruda (de son vrai nom Ricardo Neftali Reyes Basoalto), est né le 12 juillet 1904 à Parral, au Chili.
Pablo Neruda a occupé plusieurs postes consulaires tout au long de sa vie : Rangoon, Colombo, Batavia, Buenos Aires, Madrid en 1935 (à la veille de la guerre civile). En 1945, élu sénateur des provinces minières du nord du Chili, il adhère au Parti communiste. Les persécutions du président de la République, Gabriel González Videla, l'obligent alors à fuir son pays et à reprendre ses voyages aux quatre coins du monde. En 1950, il obtient le prix Staline de la paix. En 1970, il est nommé ambassadeur du Chili, sous le gouvernement socialiste du président Allende.
Le 21 octobre 1971, il reçoit le prix Nobel de littérature.
En 1972, renonçant à son poste d’ambassadeur, il quitte la France et rentre au Chili, où il est accueilli triomphalement. En 1973, il participe à la campagne pour les élections de mars en faveur de Salvador Allende, en écrivant Incitation au nixonicide et éloge de la révolution chilienne. Tout en chantant l'Océan et Quevedo, il fustige dans de courts pamphlets les «politicards» et les «larrons». Le 11 septembre 1973, le putsch militaire mené par le Général Pinochet renverse le gouvernement de l'Unité populaire. Le président Allende est assassiné à la Moneda.
Le 24 septembre 1973, Pablo Neruda meurt à Santiago, officiellement d’un cancer. Lors de ses obsèques, malgré la présence de l’armée, des chants jaillissent de la foule venue lui rendre hommage, en une manifestation pacifique et spontanée contre l’oppression. Quelques jours plus tard, ses domiciles de Santiago et Valparaiso sont pillés et détruits, et ses livres brûlés.
«Il reste que je ne suis qu'un homme, mais plusieurs vous diront quel homme j'ai été. J'ai toujours lutté pour le peuple et les droits de celui-ci de se gouverner lui-même, j'en ai frôlé la mort plus d'une fois et j'ai même dû me sauver de chez moi pour de longues années. Mais toujours j'ai écrit et aimé la vie. Mon œuvre a fait le tour du monde et je suis devenu un symbole pour une jeunesse pleine de vie. Les élèves aimeront mon Chant général où je tente de faire sentir toute la beauté du monde. J'aime la vie et le monde. J'ai été heureux dans ma lutte incessante. Notez cher lecteur qu'un film fut fait sur mes relations avec un postier lors de mon exil en Italie, un film merveilleux de tendresse mettant en vedette Philippe Noiret : Il Postino»
Quelque oeuvres : Pablo Neruda a occupé plusieurs postes consulaires tout au long de sa vie : Rangoon, Colombo, Batavia, Buenos Aires, Madrid en 1935 (à la veille de la guerre civile). En 1945, élu sénateur des provinces minières du nord du Chili, il adhère au Parti communiste. Les persécutions du président de la République, Gabriel González Videla, l'obligent alors à fuir son pays et à reprendre ses voyages aux quatre coins du monde. En 1950, il obtient le prix Staline de la paix. En 1970, il est nommé ambassadeur du Chili, sous le gouvernement socialiste du président Allende.
Le 21 octobre 1971, il reçoit le prix Nobel de littérature.
En 1972, renonçant à son poste d’ambassadeur, il quitte la France et rentre au Chili, où il est accueilli triomphalement. En 1973, il participe à la campagne pour les élections de mars en faveur de Salvador Allende, en écrivant Incitation au nixonicide et éloge de la révolution chilienne. Tout en chantant l'Océan et Quevedo, il fustige dans de courts pamphlets les «politicards» et les «larrons». Le 11 septembre 1973, le putsch militaire mené par le Général Pinochet renverse le gouvernement de l'Unité populaire. Le président Allende est assassiné à la Moneda.
Le 24 septembre 1973, Pablo Neruda meurt à Santiago, officiellement d’un cancer. Lors de ses obsèques, malgré la présence de l’armée, des chants jaillissent de la foule venue lui rendre hommage, en une manifestation pacifique et spontanée contre l’oppression. Quelques jours plus tard, ses domiciles de Santiago et Valparaiso sont pillés et détruits, et ses livres brûlés.
«Il reste que je ne suis qu'un homme, mais plusieurs vous diront quel homme j'ai été. J'ai toujours lutté pour le peuple et les droits de celui-ci de se gouverner lui-même, j'en ai frôlé la mort plus d'une fois et j'ai même dû me sauver de chez moi pour de longues années. Mais toujours j'ai écrit et aimé la vie. Mon œuvre a fait le tour du monde et je suis devenu un symbole pour une jeunesse pleine de vie. Les élèves aimeront mon Chant général où je tente de faire sentir toute la beauté du monde. J'aime la vie et le monde. J'ai été heureux dans ma lutte incessante. Notez cher lecteur qu'un film fut fait sur mes relations avec un postier lors de mon exil en Italie, un film merveilleux de tendresse mettant en vedette Philippe Noiret : Il Postino»
- Chant Général
- J'avoue que j'ai vécu
- Résidence sur la terre
- Né pour naître
- La Centaine d'amour
- Les Vers du capitaine
- Les Premiers Livres
- Mémorial de l'île noire
- Odes élémentaires
- L'Épée de flammes
- Incitation au nixonicide et Éloge de la révolution chilienne
- Les Pierres du ciel - Les pierres du Chili
- L'Espagne au coeur
- ...
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Re: [Neruda, Pablo] J'avoue que j'ai vécu
pour cette critique.
Je n'ai jamais lu cet auteur mais tu m'en donnes envie.
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