[Asimov, Isaac] Le grand livre des robots
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Votre avis sur "Le grand livre des robots"
[Asimov, Isaac] Le grand livre des robots
Genre : Science-Fiction
Editions : Omnibus
ISBN : 978-2-258-03290-3 & 978-2-258-03291-1
2192 pages au total
Quatrième de couverture - Tome 1 : Prélude à Trantor
Nous, les robots - Les cavernes d’acier - Face aux feux du soleil
"Un enfant n'est pas fait pour être gardé par un être de métal". Tel est le point de vue d'une mère en 1998.
Elle aura l'occasion de changer d'avis. Le robot, est pour l'homme un jouet inoffensif. Un serviteur irréprochable. Un ami sûr.
Mieux : les nouveaux modèles sont conscients, autonomes, sensibles. Ils savent qu'il faut réparer les humains. Ils vont jusqu'à faire l'amour avec eux. Si ça peut les aider... L'humanité n'est pas facile à comprendre. Un robot rêve de libérer son peuple. Un autre veut devenir humain, mais il faut pour cela renoncer à l'immortalité.
Les robots ne tiennent pas spécialement à cultiver leur différence. Ce sont les hommes qui se rebiffent. Pas dans l'espace, où va s'épanouir Trantor, mais sur Terre, où l'asphyxie menace. On a peur que les machines prennent le pouvoir. Des robots sont assassinés. D'autres robots mènent l'enquête...
Ainsi commence le Grand Livre des robots, cette fresque géante où se déploie toute l'histoire des temps futurs, toute l'œuvre d'un écrivain exceptionnellement fécond. A la fois savant et romancier, Isaac Asimov incarne pour des millions de lecteurs la clarté, la transparence, la passion de comprendre et d'expliquer. Pourtant il sait que la science ne résout pas tous les problèmes. Une certitude : l'avenir sera complexe.
Quatrième de couverture - Tome 2 : La gloire de TrantorElle aura l'occasion de changer d'avis. Le robot, est pour l'homme un jouet inoffensif. Un serviteur irréprochable. Un ami sûr.
Mieux : les nouveaux modèles sont conscients, autonomes, sensibles. Ils savent qu'il faut réparer les humains. Ils vont jusqu'à faire l'amour avec eux. Si ça peut les aider... L'humanité n'est pas facile à comprendre. Un robot rêve de libérer son peuple. Un autre veut devenir humain, mais il faut pour cela renoncer à l'immortalité.
Les robots ne tiennent pas spécialement à cultiver leur différence. Ce sont les hommes qui se rebiffent. Pas dans l'espace, où va s'épanouir Trantor, mais sur Terre, où l'asphyxie menace. On a peur que les machines prennent le pouvoir. Des robots sont assassinés. D'autres robots mènent l'enquête...
Ainsi commence le Grand Livre des robots, cette fresque géante où se déploie toute l'histoire des temps futurs, toute l'œuvre d'un écrivain exceptionnellement fécond. A la fois savant et romancier, Isaac Asimov incarne pour des millions de lecteurs la clarté, la transparence, la passion de comprendre et d'expliquer. Pourtant il sait que la science ne résout pas tous les problèmes. Une certitude : l'avenir sera complexe.
Les robots de l’aube - Les robots et l’Empire - Les courants de l’espace - Poussière d’étoiles - Cailloux dans le ciel
Cette fois les hommes ont vraiment besoin d'aide : sur Terre, ils s'enlisent dans le naufrage écologique ; sur les Mondes Extérieurs, ils s'abandonnent à leurs esclaves mécaniques et vivent comme des enfants gâtés dans des paradis artificiels. Deux manières de mourir. Deux manières de se perdre.
Le Dr Fastolfe a bien une idée qui arrangerait tout : entraîner les hommes dans une nouvelle expansion spatiale. Et traiter les robots pour ce qu'ils sont : des adjuvants efficaces et raisonnables au service d'une cause qu'ils n'ont pas à définir. Mais ces machines bienfaisantes peuvent aussi concourir à une œuvre de mort, si elles sont manipulées habilement...
L'enjeu est trop grave : pour un peu, on en viendrait à détruire la Terre au nom des Lois de la robotique.
Alors ? Qu'en est-il de ces Lois fondamentales ? Et de l'avenir même des robots ? Seront-ils acculés à trahir leur programme pour mieux lui rester fidèles ?
En répondant à ces questions, Asimov justifie le cycle de l'Empire galactique, où les robots positroniques s'évanouissent pour des dizaines de millénaires. Tout s'ajuste à merveille. Le rideau se lève sur la vitalité retrouvée des hommes : hommes embarqués sur les courants de l'espace, perdus dans une poussière d'étoiles, éparpillés sur des millions de cailloux dans le ciel et qui enfin, hors de tout contrôle visible, en viennent à unir leurs destins sous le signe de Trantor.
Mon avis : Le Dr Fastolfe a bien une idée qui arrangerait tout : entraîner les hommes dans une nouvelle expansion spatiale. Et traiter les robots pour ce qu'ils sont : des adjuvants efficaces et raisonnables au service d'une cause qu'ils n'ont pas à définir. Mais ces machines bienfaisantes peuvent aussi concourir à une œuvre de mort, si elles sont manipulées habilement...
L'enjeu est trop grave : pour un peu, on en viendrait à détruire la Terre au nom des Lois de la robotique.
Alors ? Qu'en est-il de ces Lois fondamentales ? Et de l'avenir même des robots ? Seront-ils acculés à trahir leur programme pour mieux lui rester fidèles ?
En répondant à ces questions, Asimov justifie le cycle de l'Empire galactique, où les robots positroniques s'évanouissent pour des dizaines de millénaires. Tout s'ajuste à merveille. Le rideau se lève sur la vitalité retrouvée des hommes : hommes embarqués sur les courants de l'espace, perdus dans une poussière d'étoiles, éparpillés sur des millions de cailloux dans le ciel et qui enfin, hors de tout contrôle visible, en viennent à unir leurs destins sous le signe de Trantor.
Virtuose du Space-Opera, Asimov est depuis mon adolescence mon auteur de prédilection. Pas seulement parce qu’il parvient à esquisser en quelques phrases un univers complet, mais parce qu’il construit ses récits sur des intrigues dignes de véritables romans policiers.
Avec un style simple, il nous entraîne tour à tour dans un futur lointain, vers d’autres galaxies, où les hommes restent cependant des hommes. Égoïstes, généreux, bornés, visionnaires, ouverts ou xénophobes, Asimov nous fait de l’humanité un portrait lucide et attachant, au travers du miroir de leurs créations : les robots.
Les œuvres regroupées dans ce recueil sont pour moi les meilleures d’Asimov. Un coup de cœur absolu .
Elles sont également, à mon avis, la meilleure des portes d’entrée pour ceux qui souhaitent découvrir la Science-Fiction.
Ma note : 9,5/10Avec un style simple, il nous entraîne tour à tour dans un futur lointain, vers d’autres galaxies, où les hommes restent cependant des hommes. Égoïstes, généreux, bornés, visionnaires, ouverts ou xénophobes, Asimov nous fait de l’humanité un portrait lucide et attachant, au travers du miroir de leurs créations : les robots.
Les œuvres regroupées dans ce recueil sont pour moi les meilleures d’Asimov. Un coup de cœur absolu .
Elles sont également, à mon avis, la meilleure des portes d’entrée pour ceux qui souhaitent découvrir la Science-Fiction.
Invité- Invité
Re: [Asimov, Isaac] Le grand livre des robots
Tu me donne envie de les relire.
Sara2a- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 3030
Age : 54
Localisation : Porto-Vecchio
Genre littéraire préféré : Thrillers, fantastiques et un peu de tout ce qui peut me tomber sous les yeux .
Date d'inscription : 24/01/2010
Re: [Asimov, Isaac] Le grand livre des robots
Ça ne m'étonne pas, je me suis aussi donné envie de le relire en écrivant ma critique
Invité- Invité
Re: [Asimov, Isaac] Le grand livre des robots
Saphyr pour cette critique.
Je partage ton avis à 100%.
Je partage ton avis à 100%.
Invité- Invité
Re: [Asimov, Isaac] Le grand livre des robots
Critique très intéressante ^^
Mieux vaut commencer par le grand livre des robot ou directement par les livres du cycle des robots?
Mieux vaut commencer par le grand livre des robot ou directement par les livres du cycle des robots?
Invité- Invité
Re: [Asimov, Isaac] Le grand livre des robots
Merci .Bobbyken a écrit:Critique très intéressante ^^
Mieux vaut commencer par le grand livre des robot ou directement par les livres du cycle des robots?
En fait, les meilleurs récits (à mon avis) et les plus accessibles pour un premier contact avec la SF (récits courts et rythmés) sont au début, donc ça dépend un peu du lecteur que tu es.
Soit tu préfères tâter la température de l'eau avant de plonger (et de t'en coller pour 100 Euros et 2200 pages) et tu peux commencer par une édition de taille (et de prix) plus modeste : Nous les robots ou Les cavernes d'acier (Face aux feux du soleil et Les robots de l'aube étant la suite des Cavernes, mieux vaut ne pas commencer par ceux-là, même s'ils sont très bons )
Soit tu es déjà convaincu et tu peux démarrer direct sur l'intégrale.
Invité- Invité
Re: [Asimov, Isaac] Le grand livre des robots
Je n'avais pas vu ta critique Saphyr... Asimov est le meilleur auteur de SF, à mon avis. Il allie en effet suspense et intrigue à la SF, sans compter tous les thèmes abordés, notamment l'addiction de l'homme à la technologie, qui est de plus en plus d'actualité... En plus, ses romans sont faciles à lire, ce qui ne gâte rien !
Pistou 117- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 4087
Age : 60
Localisation : LILLE
Genre littéraire préféré : De tout, partout...
Date d'inscription : 09/06/2010
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