[Buck, Pearl] Pavillon de femmes

AUTEUR : Pearl Buck
TITRE : Pavillon de femmes
EDITION : Le livre de poche
NOMBRE DE PAGES : 503



Quand elle est entrée jeune mariée chez les Wu, son beau-père avait dit à Ailien que son cerveau, logé dans un crâne d'homme, lui aurait permis de devenir un personnage officiel. Il l'avait aussi implicitement avertie de ne pas montrer son intelligence car, entre les murs des demeures où les traditions de la Chine impériale cloîtrent les femmes riches, seul leur est dévolu le rôle d'épouse et de mère.
Ailien utilisera ces traditions pour échapper à ce rôle subi avec grâce pendant vingt-quatre ans. A son quarantième anniversaire, elle annonce sa décision de trouver une autre femme pour son mari. Les temps ont changé, les idées révolutionnaires ont fait leur chemin. Inquiets ou irrités, brus et fils protestent. Madame Wu passe outre. Ch'iuming sera la Seconde Epouse. Puis il y aura dans la famille, l'arrivée du prêtre étranger frère André. A travers lui , Madame Wu découvre la diversité du monde et aussi son propre coeur...


Pavillon de femmes est le premier roman de Pearl Buck que j'ai lu. C'est un roman très riche au niveau humain. A travers le personnage de Madame Wu, l'auteur décrit la position de la femme et de l'homme dans la Chine traditionnelle. La famille Wu est une riche famille qui est très puissante et reconnue dans le pays. Madame Wu règne sur sa famille d'une main de maître. Après son quarantième anniversaire elle décide de se retirer de sa vie de couple, en achetant une femme pour son époux qui deviendra sa concubine. Elle vit ainsi en retrait de son mariage car pour elle le mariage sert à perpétuer la race humaine et il est très mal vu d'avoir des enfants après quarante ans. Elle vit donc seule jusqu'à l'arrivée d'un prêtre étranger qui va lui ouvrir les yeux sur la vie et l'amour. Il sera le précepteur de son plus jeune fils et lui fera découvrir une autre vision de la vie, où chacun doit trouver sa propre liberté. Madame Wu va se rdédouvrir et connaître l'amour véritable qui se concrétisera dans l'esprit, éloignée de l'amour physique.

Dans le roman, Pearl Buck nous décrit toutes les valeurs humaines dans la société chinoise. A travers sa description, on apprend comment l'homme peut atteindre sa plénitude en trouvant sa propre liberté. On découvre ainsi un des chemins qui méne au bonheur. Madame Wu se révèle être une femme pleine de sagesse qui a su avancer avec son temps tout en gardant certaines traditions ancestrales. Et de ce fait à su trouver sa propre voie au bonheur.

C'est un roman que je conseille. Il est agréable à lire et est très profond dans sa description de l'être humain. Il décrit dans un style limpide la société asiatique de l'époque qui peut déconcerter un lecteur ou une lectrice occidental. Ainsi on a souvent la comparaison entre le monde occidental et oriental. L'auteur a su le décrire sans prendre parti. Dans ce roman la sensibilité est présente à chaque page...

D'après Wikipedia :

En 1930 paraît son premier roman inspiré par la Chine qui ouvre un grand cycle romanesque : Vent d'Est, Vent d'Ouest.
En 1931, La Terre chinoise, inspiré par son séjour à Suzhou, connaît un immense succès (égal à celui de Quo Vadis).

Elle est la première femme à obtenir le Prix Pulitzer en 1932 pour La Terre chinoise. Cet ouvrage, adapté avec grand succès au cinéma (Visages d'Orient), est prolongé par Les fils de Wang Lung (1932) et La Famille dispersée (1935).

La production littéraire de Pearl Buck est foisonnante et comprend des romans, des nouvelles, des pièces de théâtre, des essais, des recueils de poèmes et même un livre de cuisine. La plupart évoque le pays de son enfance et s'inspire de l'art populaire chinois. Ses œuvres, écrites dans un style simple et concis, communiquent au public occidental son amour pour la Chine et pour ses habitants. Leur succès est certainement pour beaucoup dans l'attrait en Occident pour cette région du monde.

En Chine où la popularité de l'auteur ne s'est jamais démentie, elle est considérée, sans ironie, comme un vrai auteur chinois.

Dans Un cœur fier (1938), elle pose le problème de la femme artiste et expose le conflit d'une femme entre son œuvre de sculpteur et sa vie d'épouse et de mère. La maladie mentale de sa fille lui inspire notamment L'enfant qui n'a pas pu grandir (1950).

Pearl Buck reçoit le Prix Nobel de littérature en 1938 pour « ses descriptions riches et épiques de la vie des paysans en Chine et pour ses chefs d'œuvres biographiques. »

Pavillon de femmes (Pavilion of Women), date de 1946.

Merci pour ta critique.

Tu as déjà lu un roman de Pearl Buck stp?

J'en ai lu plusieurs, il y a fort longtemps , Encre de lune.
- Pivoine
- Vent d'Est, Vent d'Ouest
- La mère
- Promesse
- Pavillon de femmes

J'avais aimé son écriture.

Astazie a écrit:J'en ai lu plusieurs, il y a fort longtemps , Encre de lune.
- Pivoine
- Vent d'Est, Vent d'Ouest
- La mère
- Promesse
- Pavillon de femmes

J'avais aimé son écriture.

Je me souviens en avoir lu un ou deux dans mon jeune temps dont la mère

Le premier livre que j'ai lu de Pearl Buck c'était Pivoine et j'avais adoré ; c'était quand j'avais 12 ou 13 ans je crois et c'est avec elle que j'ai aimé la culture chinoise et le peuple chinois ! j'en ai lu beaucoup avec beaucoup d plaisir et j'aimerai les relire !!

Je vois que vous avez aimé le style de l'auteur. Ca m'incite à en lire d'autres. Merci pour vos réponses.

Je vois que vous avez aimé le style de l'auteur. Ca m'incite à en lire d'autres. Merci pour vos réponses.

pendant mon adolescente, j'ai également Pavillon de femmes, mais, hélas, je ne m'en souviens plus,mais je n'ai pour l'instant, aucune envie de relire les ouvrages que je dévorais à cette époque

zazy a écrit:pendant mon adolescente, j'ai également Pavillon de femmes, mais, hélas, je ne m'en souviens plus,mais je n'ai pour l'instant, aucune envie de relire les ouvrages que je dévorais à cette époque

je te comprends, il y a tant de nouveaux livres à découvrir

zazy a écrit:pendant mon adolescente, j'ai également Pavillon de femmes, mais, hélas, je ne m'en souviens plus,mais je n'ai pour l'instant, aucune envie de relire les ouvrages que je dévorais à cette époque

Je peux reprendre mot pour mot l'avis de Zazy. J'ai lu aussi Vent d'est, vent d'ouest (recommandé par ma maman, qui l'avait elle-même lu) et Pivoine. Maintenant, je lirai peut-être d'autres livres de Pearl Buck, mais je ne relirai pas ceux que j'ai lus étant adolescente.

je le pense également, mais surtout et heureusement, nous avons mûri et mes goûts ont changé.

Moi je n'en avais jamais lu. C'est un livre qu'on m'a donné il y a quelques temps. Quand j'étais ado je lisais Guy Des Cars et c'est vrai que j'ai perdu l'envie de le lire.

encre de lune a écrit:Moi je n'en avais jamais lu. C'est un livre qu'on m'a donné il y a quelques temps. Quand j'étais ado je lisais Guy Des Cars et c'est vrai que j'ai perdu l'envie de le lire.

Il a également fait partie de ma biblio d'ado non boutonneuse !!!!!!

tu en avais de la chance

encre de lune a écrit:tu en avais de la chance

et puis tu as vu, pas pris une ride !!!!!!

zazy a écrit:

encre de lune a écrit:tu en avais de la chance

et puis tu as vu, pas pris une ride !!!!!!

Et tu as l'art de faire des clins d'oeil

encre de lune a écrit:

zazy a écrit:

encre de lune a écrit:tu en avais de la chance

et puis tu as vu, pas pris une ride !!!!!!

Et tu as l'art de faire des clins d'oeil

n'est-ce pas !!!!! par contre, je dois faire attention à ne pas attraper un rhumatisme à l'oeil comme mon chère poux..... lui, c'était à force de regarder ses jolies collègues et clientes

zazy a écrit:

encre de lune a écrit:

zazy a écrit:

encre de lune a écrit:tu en avais de la chance

et puis tu as vu, pas pris une ride !!!!!!

Et tu as l'art de faire des clins d'oeil

n'est-ce pas !!!!! par contre, je dois faire attention à ne pas attraper un rhumatisme à l'oeil comme mon chère poux..... lui, c'était à force de regarder ses jolies collègues et clientes

Tu peux faire pareil alors. Et si tu as un rhumatisme tu trouveras bien un beagarçon pour te le soigner

il faut que je reste avatar pour que cela marche !!!!!

J'ai lu vent d'Est / Vent d'Ouest quand j'étais jeune et j'avais beaucoup aimé. Seulement étant une amoureuse de la Chine, ma critique n'est pas forcément objective.
Mais j'avais été bouleversé par "La Mère". Avec le temps, je ne me souviens plus des détails de l'histoire, mais je me souviens que cette femme (le personnage) m'avait profondément émue.
Et pendant que je suis sur ma littérature de jeunesse (bien que pearl Buck ne soit pas à priori une lecture "jeunesse"), je conseille à ceux qui ont envie d'une belle histoire, jusqu'au matin tome I et II de Stéphanie ryder.
Une pure merveille !

zazy a écrit:

encre de lune a écrit:Moi je n'en avais jamais lu. C'est un livre qu'on m'a donné il y a quelques temps. Quand j'étais ado je lisais Guy Des Cars et c'est vrai que j'ai perdu l'envie de le lire.

Il a également fait partie de ma biblio d'ado non boutonneuse !!!!!!

Idem pour moi ! Je les ai dévoré !

oui, oh, moi j'avais lu l'impure de Guy des Cars et j'avais beaucoup aimé, mais je suis hors sujet là.

Pavillon de femmes ou la recherche du bonheur !
Pearl Buck est une auteure formidable, en quelques lignes elle entraîne le lecteur dans l’histoire, notre corps est toujours là, nonchalamment posé sur un fauteuil, mais notre esprit vagabonde en Chine au gré des tribulations de la famille Wu. Pearl Buck transperce l’âme humaine. Les personnages de ce roman sont très différents les uns des autres, mais ils cherchent tous le bonheur tout en respectant les coutumes, et traditions, à une période ou la Chine est en pleine évolution. Et Madame Wu est le chef d’orchestre qui, avec sagesse, coordonne cet ensemble.
Grandiose ! Un coup de cœur pour moi.

« Allons que signifie l’âge que l’on a ? Il est bon de vivre sa vie année après année et de se réjouir de chacune d’elle. »

Pearl Buck Pavillon de femmes, un de ses titres que je n'ai pas lu, je le note