[Aldiss, Brian] A l'est de la vie
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[Aldiss, Brian] A l'est de la vie
A l'est de la vie
SF
622 pages édité au livre de poche en mai 2005
Résumé
Roy Burnell, fonctionnaire britannique chargé de répertorier les monuments anciens mis à mal par des guerres, commence par se faire voler sa mémoire. Dans le Caucase. Une région du monde où les relations entre les peuples sont aussi accidentées que le relief. Dix années de sa vie aux mains de trafiquants. Et Burnell s'enfonce à la recherche de ses souvenirs perdus dans la tourmente de guerres aussi absurdes qu'éternelles entre des peuples qui ont trop de mémoire. Retrouver ses souvenirs à travers des pays qui ont apparemment perdu la raison n'est pas de tout repos. Dans cette anticipation d'un futur imminent, l'auteur de la trilogie d'Helliconia mêle une inquiétante prospective à un thriller terrifiant. Une sorte de space opera sur Terre. Et qui vous aidera à comprendre ce qui se passe aujourd'hui à la lisière du Moyen-Orient et de l'Asie. Un des romans les plus impressionnants de ces dix dernières années.
Mon ressenti
Au travers du personnage de Burnell, j’ai découvert le monde de demain, enfin une vision possible. Au travers des différents personnages, l’auteur nous dresse un certain portrait de l’humanité, et malgré les années, elle n’a rien perdu de sa nature chaotique… est-ce un bien ? En tout cas, pour moi, dans ce monde de guerre, l’humain ne s’est pas débarrassé de la bête fauve qu’il a parfois en lui… pire, il excelle de plus en plus dans ce domaine… bref, ce n’est pas ma vision des choses…
Toujours à la pointe du modernisme, l’homme a inventé un nouveau concept de télé-réalité, la mémo-vérité : on vous prend une partie de votre mémoire, de vos souvenirs pour les vendre à autrui, pour les visionner et pour certains, ce n’est que la recherche de vos actes sexuels… celui qui perd, perd un pan de sa vie, comme si elle n’avait pas eu lieu (c’est ce qui arrive au personnage principal) pour celui qui achète, il fabrique de nouveaux souvenirs… quel est ce monde où nous ne sommes plus capable de fabriquer nos propres souvenirs ou de rêver ? Quel monde… !
L’auteur nous entraîne autour des questions de l’identité : qu’est-ce qui fait que je suis moi ? qu’est-ce qui fait ma singularité ? comment je me construis ? A quoi nous sert la mémoire ? Des personnages viennent émaillés sous différentes formes, ces possibles constructions avec quand même, des hommes en grande souffrance… et chacun se cherche des raisons de continuer à vivre … Tout ce pan de l’histoire, c’est ce que j’ai bien aimé…
Mr Burnell haut fonctionnaire britannique, est chargé par un organisme culturel européen de répertorier et sauvegarder le patrimoine architectural, en particulier dans les pays en guerre. L’auteur nous dresse une carte du monde : entre les pays de l’Est qui s’entretue joyeusement, il faut sauvegarder un patrimoine, mais lequel ? Ce côté des description de la guerre, des actes de barbarie et de torture, ce côté géo-politique, c’est pas trop mon truc… mais bon.
Il pose la question d’une mémoire collective bénéfique ou maudite qui est source de haine… car si la mémoire fonde l’identité pour le meilleur, elle peut aussi le faire pour le pire… comment faire la différence ? Notre histoire est source de toutes ces questions, comment nous servons nous de l’expérience de nos pairs, de nos anciens… ?
A découvrir pour les amateurs…
SF
622 pages édité au livre de poche en mai 2005
Résumé
Roy Burnell, fonctionnaire britannique chargé de répertorier les monuments anciens mis à mal par des guerres, commence par se faire voler sa mémoire. Dans le Caucase. Une région du monde où les relations entre les peuples sont aussi accidentées que le relief. Dix années de sa vie aux mains de trafiquants. Et Burnell s'enfonce à la recherche de ses souvenirs perdus dans la tourmente de guerres aussi absurdes qu'éternelles entre des peuples qui ont trop de mémoire. Retrouver ses souvenirs à travers des pays qui ont apparemment perdu la raison n'est pas de tout repos. Dans cette anticipation d'un futur imminent, l'auteur de la trilogie d'Helliconia mêle une inquiétante prospective à un thriller terrifiant. Une sorte de space opera sur Terre. Et qui vous aidera à comprendre ce qui se passe aujourd'hui à la lisière du Moyen-Orient et de l'Asie. Un des romans les plus impressionnants de ces dix dernières années.
Mon ressenti
Au travers du personnage de Burnell, j’ai découvert le monde de demain, enfin une vision possible. Au travers des différents personnages, l’auteur nous dresse un certain portrait de l’humanité, et malgré les années, elle n’a rien perdu de sa nature chaotique… est-ce un bien ? En tout cas, pour moi, dans ce monde de guerre, l’humain ne s’est pas débarrassé de la bête fauve qu’il a parfois en lui… pire, il excelle de plus en plus dans ce domaine… bref, ce n’est pas ma vision des choses…
Toujours à la pointe du modernisme, l’homme a inventé un nouveau concept de télé-réalité, la mémo-vérité : on vous prend une partie de votre mémoire, de vos souvenirs pour les vendre à autrui, pour les visionner et pour certains, ce n’est que la recherche de vos actes sexuels… celui qui perd, perd un pan de sa vie, comme si elle n’avait pas eu lieu (c’est ce qui arrive au personnage principal) pour celui qui achète, il fabrique de nouveaux souvenirs… quel est ce monde où nous ne sommes plus capable de fabriquer nos propres souvenirs ou de rêver ? Quel monde… !
L’auteur nous entraîne autour des questions de l’identité : qu’est-ce qui fait que je suis moi ? qu’est-ce qui fait ma singularité ? comment je me construis ? A quoi nous sert la mémoire ? Des personnages viennent émaillés sous différentes formes, ces possibles constructions avec quand même, des hommes en grande souffrance… et chacun se cherche des raisons de continuer à vivre … Tout ce pan de l’histoire, c’est ce que j’ai bien aimé…
Mr Burnell haut fonctionnaire britannique, est chargé par un organisme culturel européen de répertorier et sauvegarder le patrimoine architectural, en particulier dans les pays en guerre. L’auteur nous dresse une carte du monde : entre les pays de l’Est qui s’entretue joyeusement, il faut sauvegarder un patrimoine, mais lequel ? Ce côté des description de la guerre, des actes de barbarie et de torture, ce côté géo-politique, c’est pas trop mon truc… mais bon.
Il pose la question d’une mémoire collective bénéfique ou maudite qui est source de haine… car si la mémoire fonde l’identité pour le meilleur, elle peut aussi le faire pour le pire… comment faire la différence ? Notre histoire est source de toutes ces questions, comment nous servons nous de l’expérience de nos pairs, de nos anciens… ?
A découvrir pour les amateurs…
Pinky- Grand sage du forum
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Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
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