[Evanovich, Janet] Stephanie Plum - Tome 1: La prime
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Re: [Evanovich, Janet] Stephanie Plum - Tome 1: La prime
Mon avis :
Un petit roman plein d’humour, un peu dans le genre des Spellman. D’ailleurs les personnages de La Prime n’ont rien à leur envier : ils sont aussi déjantés qu’eux, à commencer par l’héroïne, Stéphanie Plum, maladroite mais tenace et rancunière (Morelli peut en témoigner, en même temps, il le cherche bien avec ses provocations !), très douée pour se fourrer dans des situations impossibles. Heureusement, Ranger est là en cas de besoin, toujours prêt à sauver sa peau (et ses fesses ^^). En même temps, on ne s’improvise pas chasseuse de prime, c’est ce qu’elle va apprendre dans ce premier tome. Les autres personnages valent aussi leur pesant de cacahuètes dont Morelli, arrogant, macho, gros bras mais pourtant irrésistible (et il le sait parfaitement !), arrivent ensuite Mamie Mazur, complètement dingue (ne lui confiez jamais un revolver), la mère de Stéphanie également, qui se fait un sang d’encre pour sa fille (elle a de quoi) et préférerait la voir choisir un métier moins risqué, le père qui a du mal à supporter sa belle-mère, etc… Bref, une bonne tranche de rigolade ponctuée par les boutades et coups vaches que s’échangent Morelli et Stéphanie. Mes zygomatiques ont beaucoup fonctionné pendant cette lecture, un remède anti-morosité assuré !
Niveau intrigue, la solution apparait très facilement. On devine très vite ce qui est arrivé à Carmen et l’implication d’un des protagonistes, même si la fin apporte son lot de surprises. Ce n’est donc pas ce qui prévaut dans cette lecture…
Un petit roman plein d’humour, un peu dans le genre des Spellman. D’ailleurs les personnages de La Prime n’ont rien à leur envier : ils sont aussi déjantés qu’eux, à commencer par l’héroïne, Stéphanie Plum, maladroite mais tenace et rancunière (Morelli peut en témoigner, en même temps, il le cherche bien avec ses provocations !), très douée pour se fourrer dans des situations impossibles. Heureusement, Ranger est là en cas de besoin, toujours prêt à sauver sa peau (et ses fesses ^^). En même temps, on ne s’improvise pas chasseuse de prime, c’est ce qu’elle va apprendre dans ce premier tome. Les autres personnages valent aussi leur pesant de cacahuètes dont Morelli, arrogant, macho, gros bras mais pourtant irrésistible (et il le sait parfaitement !), arrivent ensuite Mamie Mazur, complètement dingue (ne lui confiez jamais un revolver), la mère de Stéphanie également, qui se fait un sang d’encre pour sa fille (elle a de quoi) et préférerait la voir choisir un métier moins risqué, le père qui a du mal à supporter sa belle-mère, etc… Bref, une bonne tranche de rigolade ponctuée par les boutades et coups vaches que s’échangent Morelli et Stéphanie. Mes zygomatiques ont beaucoup fonctionné pendant cette lecture, un remède anti-morosité assuré !
Niveau intrigue, la solution apparait très facilement. On devine très vite ce qui est arrivé à Carmen et l’implication d’un des protagonistes, même si la fin apporte son lot de surprises. Ce n’est donc pas ce qui prévaut dans cette lecture…
Invité- Invité
Re: [Evanovich, Janet] Stephanie Plum - Tome 1: La prime
Mon avis :
Je commencerai tout de suite par le point que certains vont qualifier de négatif : ce livre est un mélange entre littérature policière pure et dure, et chick-litt. Voilà, ça y est, c'est dit, donc si vous aimez seulement les romans policiers, vous pouvez passer votre chemin sans problème. Sachez seulement que je n'ai pas lu ce roman pour son aspect policier, mais pour son aspect léger, divertissant, drôle. Un livre facile à lire, n'étaient les aventures rocambolesques de l'héroïne.
Stéphanie, effectivement, est dans la mouise jusqu'au cou, voire plus. Sa situation est tellement désespérée qu'elle demande un travail, quel qu'il puisse être, à son cousin Vinnie - la fin du monde est proche. Ce n'est pas exactement le travail auquel elle songeait au début, mais elle saute sur l'occasion : elle sera chasseuse de prime ! Il faut dire que son premier "contrat" est alléchant, retrouver Joe Morelli, policier rechercher pour meurtre. Un bel homme, ce qui ne gâte rien, certaines filles lui auraient bien mordu les fesses, et tant pis pour l'accusation de cannibalisme ! Stéphanie a quant à elle des souvenirs bien particuliers avec Joe, mélange de pain au lait, et du jour fatal où elle lui a foncé dessus en voiture.
Ah, les voitures, toute une histoire, surtout dans le New Jersey. Oui, le livre tout entier semble un hymne au New Jersey, ou plutôt, un rappel du fait que cet état américain a vraiment ses particularités. Entre le poisson qui lui dans la nuit, la tête de Delco que l'on apprend à retirer très tôt pour être sûr de retrouver sa voiture le lendemain, et le fait qu'on n'aime pas trop que l'on tire sur un homme désarmé dans cet état, on est servi ! J'ajoute que Stéphanie est très entourée par sa famille. Très soutenue aussi : sa grand-mère a une façon très particulière d'accommoder le poulet. Il n'y a pas de lien de cause à effet, mais Stéphanie adore la cuisine de sa maman, et ne demande qu'une chose, au milieu de tous les événements sanglants qu'elle affronte : en profiter !
Alors oui, cette chasseuse de prime, on l'aime surtout pour les situations cocasses dans lesquelles elle est capable de se mettre, mais pas forcément de se sortir toute seule. Puis, il n'est pas que des situations cocasses, malheureusement pour Stéphanie, et pour les autres femmes. Le roman date de 1994, et oui, cela a son importance. On était bien loin de parler des violences faites aux femmes comme on en parle aujourd'hui - et même aujourd'hui, il est encore énormément de progrès à faire. Alors oui, déjà à l'époque, le policier le répète, il faut porter plainte, ne surtout pas hésiter, parce que c'est la seule manière d'empêcher les hommes violents de nuire, ces hommes à qui on a appris qu'ils avaient tous les droits sur les femmes. Ne nous leurrons pas : s'en sortir seule est très difficile. Disons que Stéphanie a pu être aidée et bien entraînée.
Un roman pas révolutionnaire, mais qui sous des dehors comiques, nous interrogent sur la place des femmes, de toutes les femmes, dans notre société.
Je commencerai tout de suite par le point que certains vont qualifier de négatif : ce livre est un mélange entre littérature policière pure et dure, et chick-litt. Voilà, ça y est, c'est dit, donc si vous aimez seulement les romans policiers, vous pouvez passer votre chemin sans problème. Sachez seulement que je n'ai pas lu ce roman pour son aspect policier, mais pour son aspect léger, divertissant, drôle. Un livre facile à lire, n'étaient les aventures rocambolesques de l'héroïne.
Stéphanie, effectivement, est dans la mouise jusqu'au cou, voire plus. Sa situation est tellement désespérée qu'elle demande un travail, quel qu'il puisse être, à son cousin Vinnie - la fin du monde est proche. Ce n'est pas exactement le travail auquel elle songeait au début, mais elle saute sur l'occasion : elle sera chasseuse de prime ! Il faut dire que son premier "contrat" est alléchant, retrouver Joe Morelli, policier rechercher pour meurtre. Un bel homme, ce qui ne gâte rien, certaines filles lui auraient bien mordu les fesses, et tant pis pour l'accusation de cannibalisme ! Stéphanie a quant à elle des souvenirs bien particuliers avec Joe, mélange de pain au lait, et du jour fatal où elle lui a foncé dessus en voiture.
Ah, les voitures, toute une histoire, surtout dans le New Jersey. Oui, le livre tout entier semble un hymne au New Jersey, ou plutôt, un rappel du fait que cet état américain a vraiment ses particularités. Entre le poisson qui lui dans la nuit, la tête de Delco que l'on apprend à retirer très tôt pour être sûr de retrouver sa voiture le lendemain, et le fait qu'on n'aime pas trop que l'on tire sur un homme désarmé dans cet état, on est servi ! J'ajoute que Stéphanie est très entourée par sa famille. Très soutenue aussi : sa grand-mère a une façon très particulière d'accommoder le poulet. Il n'y a pas de lien de cause à effet, mais Stéphanie adore la cuisine de sa maman, et ne demande qu'une chose, au milieu de tous les événements sanglants qu'elle affronte : en profiter !
Alors oui, cette chasseuse de prime, on l'aime surtout pour les situations cocasses dans lesquelles elle est capable de se mettre, mais pas forcément de se sortir toute seule. Puis, il n'est pas que des situations cocasses, malheureusement pour Stéphanie, et pour les autres femmes. Le roman date de 1994, et oui, cela a son importance. On était bien loin de parler des violences faites aux femmes comme on en parle aujourd'hui - et même aujourd'hui, il est encore énormément de progrès à faire. Alors oui, déjà à l'époque, le policier le répète, il faut porter plainte, ne surtout pas hésiter, parce que c'est la seule manière d'empêcher les hommes violents de nuire, ces hommes à qui on a appris qu'ils avaient tous les droits sur les femmes. Ne nous leurrons pas : s'en sortir seule est très difficile. Disons que Stéphanie a pu être aidée et bien entraînée.
Un roman pas révolutionnaire, mais qui sous des dehors comiques, nous interrogent sur la place des femmes, de toutes les femmes, dans notre société.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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