[Zweig, Stefan] Marie-Antoinette
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[Zweig, Stefan] Marie-Antoinette
Re: [Zweig, Stefan] Marie-Antoinette
Après ma visite à Versailles, je me retrouve à hésiter entre plusieurs biographies de Marie-Antoinette. Avec vos avis, je suis convaincue de lire celle-ci dans les prochains mois !
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Marie-Antoinette
J'ai beaucoup aimé ce livre découvert dans le cadre du challenge Partage Lecture 2014-2015.
J'ai trouvé l'approche de Sweig intéressante et documentée. Je n'ai pas de bases assez solides en histoire pour juger de certains manques ou non. En tous cas, j'ai bien accroché et j'ai apprécié les explications données par l'auteur, ses éclairages sur les actes des uns et des autres, ses commentaires sur ce que chacun aurait pu faire différemment pour infléchir peut-être le cours de l'histoire.
Quant à Marie-Antoinette, c'est un personnage qui me questionne. J'avais déjà lu "les 76 jours de Marie-Antoinette à la conciergerie" de Belaiche-Daninos avec intérêt il y a quelques années. Je suis touchée par l'évolution de cette femme, quel chemin parcouru malgré l'anachronisme de ses idées. C'est une femme dont le destin est conditionné par l'avancée de l'Histoire...
J'ai trouvé l'approche de Sweig intéressante et documentée. Je n'ai pas de bases assez solides en histoire pour juger de certains manques ou non. En tous cas, j'ai bien accroché et j'ai apprécié les explications données par l'auteur, ses éclairages sur les actes des uns et des autres, ses commentaires sur ce que chacun aurait pu faire différemment pour infléchir peut-être le cours de l'histoire.
Quant à Marie-Antoinette, c'est un personnage qui me questionne. J'avais déjà lu "les 76 jours de Marie-Antoinette à la conciergerie" de Belaiche-Daninos avec intérêt il y a quelques années. Je suis touchée par l'évolution de cette femme, quel chemin parcouru malgré l'anachronisme de ses idées. C'est une femme dont le destin est conditionné par l'avancée de l'Histoire...
Véronique M.- Grand sage du forum
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Re: [Zweig, Stefan] Marie-Antoinette
merci Véronique pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Zweig, Stefan] Marie-Antoinette
Lu dans le cadre du challenge PL 2014/2015
Il me manque également des connaissances historiques pour juger le parti pris de l'auteur. Cependant, on sent bien les jugements et les sentiments de l'auteur dans son livre. Il ne s'en cache d'ailleurs pas, et j'apprécie ce qui m'apparaît honnête quand il dit "on ne sait pas mais au vu de la psychologie du personnage, j'estime que...".
J'avoue que par contre j'ai eu du mal à m'attacher à Marie-Antoinette qui n'a réussi à devenir sérieuse qu'une fois trop tard.
Je sais que c'était une Reine mais je suis tellement aux antipodes de sa personnalité que j'ai du mal à me reconnaître en elle. Je trouve vraiment que c'était une horrible femme. L'arrogance et l'égoïsme étant dans le top ten des pires défauts pour moi.
Malgré tout, j'ai apprécié cette plongé à cette époque. En dépit de l'épaisseur du livre, il se lit facilement.
Je vote apprécié.
Il me manque également des connaissances historiques pour juger le parti pris de l'auteur. Cependant, on sent bien les jugements et les sentiments de l'auteur dans son livre. Il ne s'en cache d'ailleurs pas, et j'apprécie ce qui m'apparaît honnête quand il dit "on ne sait pas mais au vu de la psychologie du personnage, j'estime que...".
J'avoue que par contre j'ai eu du mal à m'attacher à Marie-Antoinette qui n'a réussi à devenir sérieuse qu'une fois trop tard.
Je sais que c'était une Reine mais je suis tellement aux antipodes de sa personnalité que j'ai du mal à me reconnaître en elle. Je trouve vraiment que c'était une horrible femme. L'arrogance et l'égoïsme étant dans le top ten des pires défauts pour moi.
Malgré tout, j'ai apprécié cette plongé à cette époque. En dépit de l'épaisseur du livre, il se lit facilement.
Je vote apprécié.
Re: [Zweig, Stefan] Marie-Antoinette
Une biographie très intéressante et facile à comprendre (malgré mes connaissances très limitées en ce qui concerne l'histoire de France) qui va bien au-delà des clichés pesant souvent sur ce personnage trop mal connu.
Je ne peux dire quelles libertés ont (peut-être) été prises par l'auteur, mais je suis contente d'avoir découvert un autre aspect de cette reine souvent décrite comme une méchante femme. Je l'ai plus vue comme une femme éprise de liberté, désintéressée par la fonction qu'on l'a forcée à assumer.
Je trouve que les explications quant aux tenants et aboutissants de la Révolution étaient moins claires, mais j'ai néanmoins beaucoup aimé cette lecture!
Merci aux Partageurs et Partageuses, grâce à qui j'ai découvert ce livre.
Je ne peux dire quelles libertés ont (peut-être) été prises par l'auteur, mais je suis contente d'avoir découvert un autre aspect de cette reine souvent décrite comme une méchante femme. Je l'ai plus vue comme une femme éprise de liberté, désintéressée par la fonction qu'on l'a forcée à assumer.
Je trouve que les explications quant aux tenants et aboutissants de la Révolution étaient moins claires, mais j'ai néanmoins beaucoup aimé cette lecture!
Merci aux Partageurs et Partageuses, grâce à qui j'ai découvert ce livre.
Re: [Zweig, Stefan] Marie-Antoinette
Merci Alizaryn et Nisa pour votre critique
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Zweig, Stefan] Marie-Antoinette
La mienne elle sent mauvais ?
Hortensia- Grand sage du forum
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Re: [Zweig, Stefan] Marie-Antoinette
rikku-91 a écrit:La mienne elle sent mauvais ?
Elle est plus ancienne c'est tout!
joëlle- Modérateur
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Re: [Zweig, Stefan] Marie-Antoinette
J'y avais mis toutes mes tripes et mon âme pour la faire. Elle est totalement snobée, mon petit coeur a mal.
Hortensia- Grand sage du forum
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Re: [Zweig, Stefan] Marie-Antoinette
J'ai passé une semaine en compagnie de Marie-Antoinette, au travers d'une lecture souvent étonnante, parfois drôle, finalement émouvante. Stefan Zweig a écrit sa biographie en écartant les sources et témoignages partisans, soit à charge, soit enjolivés, parfois inventés, pour ne retenir que les informations avérées. Il a ensuite recréé un portrait psychologique d'une grande crédibilité et particulièrement vivant. J'ai littéralement dévoré ce livre qui se lit de façon aussi fluide et agréable qu'un excellent roman, découvrant de multiples aspects totalement méconnus, tant j'avais en tête auparavant une image d'Epinal pleine de clichés. Je ne m'attendais absolument pas à rire, et pourtant, les décalages entre la perception des personnages et la réalité, tout comme les enchaînements d'évènements et les concours de circonstances, sont tellement stupéfiants, et en même temps si bien expliqués par Zweig, qu'on ne peut que rire d'étonnement. Avant la fin tragique bien sûr, qui n'empêche pas un certain suspense quand on se surprend à espérer ou désespérer de la même manière que Marie-Antoinette. C'est ma lecture préférée de Stefan Zweig, un très grand coup de coeur.
Re: [Zweig, Stefan] Marie-Antoinette
Mon avis :
Il est deux figures historiques sur lesquelles je lis à peu près tout ce que je trouve, sur lesquelles je regarde tous les documentaires (rares, il est vrai) qui passent à la télévision - sans oublier les expositions : Elisabeth d'Autriche dite Sissi, et Marie-Antoinette, deux femmes autrichiennes. J'ai lu plusieurs biographies de Marie-Antoinette, de Louis XVI et c'est d'elles que je tiens une certaine prise de distance avec ce genre littéraire (et la lecture d'autres biographies sur d'autres personnages historiques ont conforté mon point de vue) : trop souvent, l'auteur/l'autrice prend fait et cause pour la personne dont il rédige la biographie, cherche tout ce qui peut le valoriser, et dévaloriser les autres. Que n'ai-je lu sur Marie-Antoinette, les souffrances qu'elle affligea à Louis XVI, sur Mesdames, filles de Louis XV, qui souffrirent extrêmement de l'animosité de la Dauphine, bref, sur toutes les souffrances dont la reine fut responsable. Pour faire court : pour rendre une personne meilleure, on rend les autres pire. Heureusement, il existe des auteurs qui font véritablement leur travail, et qui nous apprennent véritablement qui était la personne dont ils écrivent la biographie.
Oui, en lisant Marie-Antoinette de Stefan Zweig, j'ai appris des choses sur Marie-Antoinette que j'ignorai, en dépit de tout ce que j'avais déjà lu sur elle. Déjà, Stefan Zweig est le premier à parler d'Axel de Fersen, personnage qui est au cœur de tous les romans et mangas mettant en scène Marie-Antoinette (je pense au très célèbre Rose de Versailles). Il parle de lui comme de l'homme aimé et amoureux de Marie-Antoinette, non comme d'un être immonde qui l'aurait abandonné (il suffit de se fier aux faits historiques pour s'en rendre compte). Les faits, rien que les faits, ils suffisent à bâtir un portrait de la reine, du roi, sans les embellir, sans les dévaloriser non plus, cherchant toujours à être au plus près, au plus juste de ce qui s'est passé, n'essayant pas non plus de voir des signes funestes là où à l'époque, personne n'avait rien vu, mais disant bien que, sachant ce que l'on sait après coup, l'on ne peut qu'être étonné de certaines formulations. Ainsi, Marie-Thérèse ne cesse d'avertir sa fille, de lui demander de changer de comportement, bref, de craindre pour elle. Joseph, son frère, dont le voyage en France permettra enfin à la vie de couple de Marie-Antoinette de véritablement commencer, l'avertira également. Il est de bon ton aujourd'hui de dire que Marie-Antoinette défia les conventions, qu'elle fut une femme libre. Certes. Elle fut aussi extrêmement dépensière. Une icône de la mode ? Oui, et Stefan Zweig, si le terme n'est pas véritablement dans le lexique des années 30, montre à quel point la vie de Marie-Antoinette tourne autour de la mode : robe, bijoux, coiffure sont les trois domaines qui occupent le plus ses journées. A de très rares exceptions près, Marie-Antoinette ne s'intéressait guère à la culture - et Zweig de ne quasiment pas parler d'Elisabeth Vigée-Lebrun. Pour lui, les portraits qu'elle a fait de la reine ne sont pas ceux qui la montrent véritablement, alors que Marie-Antoinette se reconnaissait parfaitement dans ce que madame Vigée-Lebrun, une des très rares femmes peintres de son époque, une des rares artistes que la reine protégea. Oui, l'on peut estimer que je chipote un peu, surtout que Zweig, constamment, répond à de futurs détracteurs, justifiant chaque fait qu'il avance, chaque point de vue qu'il partage. Il cite les correspondances auxquelles il a eu accès, donnant ainsi à voir, à lire, ce qu'était Marie-Antoinette, mais aussi ce qu'étaient ses correspondants. Il ne minimise pas non plus la bravoure ou la lâcheté de ceux qui l'entouraient, ou, pour dire un défaut généralisé, l'incapacité à prendre des décisions fortes. Et il ne s'agit pas seulement de jugements après coup : Louis XVI n'était pas Louis XIV, il n'était pas non plus Louis XIII et il n'a pas su, pu, voulu avoir près de lui un ministre capable d'agir, de gouverner en somme. Etre un brave homme n'était pas suffisant.
Il est deux raisons de lire ce livre : lire la meilleure biographie de Marie-Antoinette qui existe, et lire une oeuvre de Stefan Zweig. Une seule suffit largement.
Il est deux figures historiques sur lesquelles je lis à peu près tout ce que je trouve, sur lesquelles je regarde tous les documentaires (rares, il est vrai) qui passent à la télévision - sans oublier les expositions : Elisabeth d'Autriche dite Sissi, et Marie-Antoinette, deux femmes autrichiennes. J'ai lu plusieurs biographies de Marie-Antoinette, de Louis XVI et c'est d'elles que je tiens une certaine prise de distance avec ce genre littéraire (et la lecture d'autres biographies sur d'autres personnages historiques ont conforté mon point de vue) : trop souvent, l'auteur/l'autrice prend fait et cause pour la personne dont il rédige la biographie, cherche tout ce qui peut le valoriser, et dévaloriser les autres. Que n'ai-je lu sur Marie-Antoinette, les souffrances qu'elle affligea à Louis XVI, sur Mesdames, filles de Louis XV, qui souffrirent extrêmement de l'animosité de la Dauphine, bref, sur toutes les souffrances dont la reine fut responsable. Pour faire court : pour rendre une personne meilleure, on rend les autres pire. Heureusement, il existe des auteurs qui font véritablement leur travail, et qui nous apprennent véritablement qui était la personne dont ils écrivent la biographie.
Oui, en lisant Marie-Antoinette de Stefan Zweig, j'ai appris des choses sur Marie-Antoinette que j'ignorai, en dépit de tout ce que j'avais déjà lu sur elle. Déjà, Stefan Zweig est le premier à parler d'Axel de Fersen, personnage qui est au cœur de tous les romans et mangas mettant en scène Marie-Antoinette (je pense au très célèbre Rose de Versailles). Il parle de lui comme de l'homme aimé et amoureux de Marie-Antoinette, non comme d'un être immonde qui l'aurait abandonné (il suffit de se fier aux faits historiques pour s'en rendre compte). Les faits, rien que les faits, ils suffisent à bâtir un portrait de la reine, du roi, sans les embellir, sans les dévaloriser non plus, cherchant toujours à être au plus près, au plus juste de ce qui s'est passé, n'essayant pas non plus de voir des signes funestes là où à l'époque, personne n'avait rien vu, mais disant bien que, sachant ce que l'on sait après coup, l'on ne peut qu'être étonné de certaines formulations. Ainsi, Marie-Thérèse ne cesse d'avertir sa fille, de lui demander de changer de comportement, bref, de craindre pour elle. Joseph, son frère, dont le voyage en France permettra enfin à la vie de couple de Marie-Antoinette de véritablement commencer, l'avertira également. Il est de bon ton aujourd'hui de dire que Marie-Antoinette défia les conventions, qu'elle fut une femme libre. Certes. Elle fut aussi extrêmement dépensière. Une icône de la mode ? Oui, et Stefan Zweig, si le terme n'est pas véritablement dans le lexique des années 30, montre à quel point la vie de Marie-Antoinette tourne autour de la mode : robe, bijoux, coiffure sont les trois domaines qui occupent le plus ses journées. A de très rares exceptions près, Marie-Antoinette ne s'intéressait guère à la culture - et Zweig de ne quasiment pas parler d'Elisabeth Vigée-Lebrun. Pour lui, les portraits qu'elle a fait de la reine ne sont pas ceux qui la montrent véritablement, alors que Marie-Antoinette se reconnaissait parfaitement dans ce que madame Vigée-Lebrun, une des très rares femmes peintres de son époque, une des rares artistes que la reine protégea. Oui, l'on peut estimer que je chipote un peu, surtout que Zweig, constamment, répond à de futurs détracteurs, justifiant chaque fait qu'il avance, chaque point de vue qu'il partage. Il cite les correspondances auxquelles il a eu accès, donnant ainsi à voir, à lire, ce qu'était Marie-Antoinette, mais aussi ce qu'étaient ses correspondants. Il ne minimise pas non plus la bravoure ou la lâcheté de ceux qui l'entouraient, ou, pour dire un défaut généralisé, l'incapacité à prendre des décisions fortes. Et il ne s'agit pas seulement de jugements après coup : Louis XVI n'était pas Louis XIV, il n'était pas non plus Louis XIII et il n'a pas su, pu, voulu avoir près de lui un ministre capable d'agir, de gouverner en somme. Etre un brave homme n'était pas suffisant.
Il est deux raisons de lire ce livre : lire la meilleure biographie de Marie-Antoinette qui existe, et lire une oeuvre de Stefan Zweig. Une seule suffit largement.
Sharon- Modérateur
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Re: [Zweig, Stefan] Marie-Antoinette
Merci Sharon !
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Re: [Zweig, Stefan] Marie-Antoinette
Je t'en prie Step !
Sharon- Modérateur
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