[Besson, Philippe] Se résoudre aux adieux
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[Besson, Philippe] Se résoudre aux adieux
Se résoudre aux adieux
Philippe Besson
Editions 10/18
188 pages
Quatrième de couverture :
Clément l’a quittée. C’était il y a quelques semaines. Après avoir cherché refuge dans l’isolement et le silence, elle a choisi de partir. Et de lui écrire. De Cuba, de New-York, de Venise, de longues lettres auxquelles il ne répond jamais. Seule en ces terres étrangères, elle tente par les mots d’échapper au chagrin, aux questions, aux souvenirs. De l’espoir, encore, au renoncement, déjà, elle vacille entre un passé qui s’évanouit et un avenir qui se dérobe.
Avec précision mais sensibilité, Philippe Besson décortique la mécanique du deuil amoureux.
Mes impressions :
La narratrice, Louise écrit des lettres à Clément, l’homme qui l’a quittée. Elle lui écrit de diverses villes, croyant que la fuite va lui permettre de faire le deuil de leur histoire.
Elle ne lui parle pas nécessairement d’amour, bien qu’évidemment elle tente de lui rappeler ce qu’ils ont vécu ensemble. Mais jamais dans le but de le culpabiliser, juste pour tenter de passer à autre chose.
En fait, elle lui écrit ce qu’elle lui dirait s’il était là. Ou ce qu’elle lui raconterait au retour d’un voyage qu’il n’aurait pas vécu. A travers ces lettres, elle tente de vivre encore un moment avec lui.
C’est un livre agréable à lire, c’est fluide et cela se lit vite mais ce n’est pas touchant. Du moins, je n’ai pas été touchée. Je m’attendais à un livre bouleversant. Elle se fait quitter par celui qu’elle appelle « l’homme de sa vie », je m’attendais à des cris, des larmes. Pas tout de temps, mais un signe qu’elle se sentait dépassée parfois. Comme lorsque l’on ne comprend pas pourquoi les choses arrivent.
Mais là, rien ! Evidemment, elle parle d’eux, de sa profonde tristesse mais toujours avec un calme quasiment parfait. Résultat, je me retrouve à lire un livre intéressant mais sans ressentir la moindre émotion.
Ce qui m’embête encore plus c’est que les deux livres précédents que j’ai lus de cet auteur m’avaient énormément plu, dont un qui m’avait même bouleversé.
Mais je ne perds pas espoir, je me dis que Philippe Besson est peut-être plus à l’aise pour faire vivre les hommes dans ces romans plutôt que les femmes.
Et comme la sensibilité de chacun est différente de celle des autres, peut-être que ce livre vous touchera au plus haut point.
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