[Boukhobza, Chochana] Sous les étoiles
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[Boukhobza, Chochana] Sous les étoiles
Sous les étoiles
Auteur : Chochana Boukhobza
Editeur : Seuil (janvier 2002)
Nombre de pages : 363 pages
4ème de couverture :
Par testament, le richissime et mystérieux Maurice Chauvet a contraint ses enfants à résoudre une énigme, faute de quoi sa fortune leur échapperait. A ses yeux, Patrick et Nicolas, ses fils, sont des ratés. Quant à Adrienne, jeune peintre de talent, sa vie tumultueuse l'a éloignée de son père.
Après la mort du magnat, pourquoi Adrienne décide t-elle soudain de relever le défi alors que l'argent ne l'intéresse pas ?
De Paris à Jérusalem et New York, guidée par un archéologue israélien, un cabaliste de Brooklyn, un jeune astronome et Michel Fuks, un romancier qu'elle a jadis aimé, Adrienne se lance dans une quête dont elle ignore le sens. Sans cesse le texte de l'énigme s'interpose entre elle et Chauvet, lui interdisant de connaître la paix qu'elle a si longtemps fuie et l'espoir d'elle ne sait quelle rédemption. Car la cruauté et l'amour des pères sont des secrets que leurs enfants ne peuvent percer sans mettre en cause leurs propres rêves. Pour Adrienne et ses frères, la liberté peut-elle naître du partage de la souffrance, de la reconnaissance et de la tendresse que recherchait le solitaire Maurice Chauvet ?
Peut-être la réponse se niche-t-elle sous les étoiles, au cœur même de l'énigme.
Mon avis :
Auteur : Chochana Boukhobza
Editeur : Seuil (janvier 2002)
Nombre de pages : 363 pages
4ème de couverture :
Par testament, le richissime et mystérieux Maurice Chauvet a contraint ses enfants à résoudre une énigme, faute de quoi sa fortune leur échapperait. A ses yeux, Patrick et Nicolas, ses fils, sont des ratés. Quant à Adrienne, jeune peintre de talent, sa vie tumultueuse l'a éloignée de son père.
Après la mort du magnat, pourquoi Adrienne décide t-elle soudain de relever le défi alors que l'argent ne l'intéresse pas ?
De Paris à Jérusalem et New York, guidée par un archéologue israélien, un cabaliste de Brooklyn, un jeune astronome et Michel Fuks, un romancier qu'elle a jadis aimé, Adrienne se lance dans une quête dont elle ignore le sens. Sans cesse le texte de l'énigme s'interpose entre elle et Chauvet, lui interdisant de connaître la paix qu'elle a si longtemps fuie et l'espoir d'elle ne sait quelle rédemption. Car la cruauté et l'amour des pères sont des secrets que leurs enfants ne peuvent percer sans mettre en cause leurs propres rêves. Pour Adrienne et ses frères, la liberté peut-elle naître du partage de la souffrance, de la reconnaissance et de la tendresse que recherchait le solitaire Maurice Chauvet ?
Peut-être la réponse se niche-t-elle sous les étoiles, au cœur même de l'énigme.
Mon avis :
Dernière édition par mimi54 le Ven 1 Avr 2011 - 23:54, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Boukhobza, Chochana] Sous les étoiles
M
Dernière édition par mimi54 le Ven 1 Avr 2011 - 23:55, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Boukhobza, Chochana] Sous les étoiles
Mon avis :
«Lire est une passion dévorante ou une habitude banale.»
«Mes prières n’ont pas le pouvoir de guérir, ta science n’a pas le pouvoir de mettre fin aux carnages.»
« Sous les étoiles» … Quel beau titre pour la passionnée d’astronomie que je suis …
Une première partie, introduite par une phrase de Paul Eluard, mon poète préféré, fallait-il y voir un autre signe?
Des signes, il en sera question dans ce livre ou régulièrement la science va être confrontée aux écrits évoqués dans la religion juive.
Chochana Boukhobza est un auteur israélien ayant étudié les mathématiques … Elle a sans doute donné beaucoup d’elle dans ce roman où les questions fourmillent même si elles ne sont pas toujours clairement émises …
D’ailleurs dans les remerciements, en fin de livre, elle cite son grand-père, rabbin. Quel héritage lui a-t-il laissé ?
Il m’est difficile de parler de ce livre tant le contenu est dense.
La trame principale avec la recherche d’Adrienne s’efface derrière des sujets plus profonds me semble t-il.
Dans chacune des parties, on voit un fils ou une fille (Adrienne, David, Amina …) confrontés à des choix, ceux que la raison dicte, ceux que l’éducation conseille, ceux que le cœur propose …
Ils sont en conflit avec leur famille (conflit exprimé ou non). Quels sont les choix qui nous font vivre? Jusqu’où s’opposer à ce que les parents pensent être bon? N’ont-ils pas de par leur expérience, plus de recul, plus de sagesse? Oui, mais … pour s’accomplir et grandir, l’enfant ne doit-il pas faire ses choix quitte à se brûler le bout des ailes? On ne doit pas vivre sa vie par procuration, n’est ce pas ?
Face à ces situations, les mots de Khalil Gibran (poète libanais) me sont montés aux lèvres :
Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
…………..
Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
Alors s’est posée à moi la question de la limite du savoir ancestral, de la limite de la transmission de
« l’héritage » familial … Les pages 107 à 120 sont bouleversantes de ce point de vue.
David, le petit-fils du rabbi, le trouve lourd ce fardeau que son grand-père veut lui offrir parce qu’il sent, il sait qu’il est capable de le porter. Même loin des siens, lorsque David veut " penser par lui-même", tout cela reste présent : « Mais, inspiré par Yikov hadinet haehar, la Loi perce les montagnes, celui qui donne n’a rien perdu, il a décidé de partager sa bourse avec des copains démunis ».
Les parents, les grands-parents, les éducateurs, les enseignants … plantent ce qu’ils pensent être bien, être bon pour le jeune en devenir. Il faut alors accepter que les graines fleurissent ou pas, qu’elles subissent des mutations qui ne plaisent pas forcément, qu’elles aient besoin d’autre tuteur que le tuteur familial, qu’elles poussent de travers, tordues, avec des ramifications parfois … Nous sommes responsables du terreau mais pas de l’arrosage et du soleil …
Dans ce livre, j’ai ressenti (et cela reste mon opinion et n’engage que moi), comme une douleur sourde, une certaine révolte entre les lignes, des blessures qui n’étaient pas exprimées par des faits mais au travers de l’écriture et vécues par les personnages.
Parfois des références musicales sur ce qu’écoutent les personnages, c’est appréciable et cela nous met encore plus dans le roman.
Le trait d’union entre les époques, les lieux, avec les étoiles m’a fascinée. David est astronome, Monsieur Benbassar était en admiration devant le ciel, je m’appelle Cassiopée. La boucle est bouclée …
J’aurais beaucoup de questions à poser à Madame Boukhobza.
Comment a-t-elle choisi les citations qui introduisent chaque partie ? Et pourquoi ?
J’ai cherché…. L’une est d’un astronome mathématicien persan, l’autre extraite du « Cantique des Cantiques » (pour introduire les événements qui se déroulent à Jérusalem), une autre encore extraite du Zohar (un des ouvrages de la Kabbale juive) etc … Qu’est ce qui les relie ? Pourquoi ces choix ?
N’est-elle pas un peu de ce David qui se révolte face aux obligations « familiales»?
Ce qu’elle décrit de la religion juive, l’a telle vécu, lui a-t-on transmis ?
Ce livre est très bien écrit, on y rentre à peu feutrés, comme s’il n’y avait pas de place pour nous et puis, intéressés par ce qu’il se passe, on s’installe, on regarde, on écoute, on se tait, on vit avec les personnages et ils sont encore présents avec toutes les questions qu’ils ont soulevées une fois la dernière page fermée …
« L’homme n’est pas dans le temps, c’est le temps qui est dans l’homme, mes amis. »
«Lire est une passion dévorante ou une habitude banale.»
«Mes prières n’ont pas le pouvoir de guérir, ta science n’a pas le pouvoir de mettre fin aux carnages.»
« Sous les étoiles» … Quel beau titre pour la passionnée d’astronomie que je suis …
Une première partie, introduite par une phrase de Paul Eluard, mon poète préféré, fallait-il y voir un autre signe?
Des signes, il en sera question dans ce livre ou régulièrement la science va être confrontée aux écrits évoqués dans la religion juive.
Chochana Boukhobza est un auteur israélien ayant étudié les mathématiques … Elle a sans doute donné beaucoup d’elle dans ce roman où les questions fourmillent même si elles ne sont pas toujours clairement émises …
D’ailleurs dans les remerciements, en fin de livre, elle cite son grand-père, rabbin. Quel héritage lui a-t-il laissé ?
Il m’est difficile de parler de ce livre tant le contenu est dense.
La trame principale avec la recherche d’Adrienne s’efface derrière des sujets plus profonds me semble t-il.
Dans chacune des parties, on voit un fils ou une fille (Adrienne, David, Amina …) confrontés à des choix, ceux que la raison dicte, ceux que l’éducation conseille, ceux que le cœur propose …
Ils sont en conflit avec leur famille (conflit exprimé ou non). Quels sont les choix qui nous font vivre? Jusqu’où s’opposer à ce que les parents pensent être bon? N’ont-ils pas de par leur expérience, plus de recul, plus de sagesse? Oui, mais … pour s’accomplir et grandir, l’enfant ne doit-il pas faire ses choix quitte à se brûler le bout des ailes? On ne doit pas vivre sa vie par procuration, n’est ce pas ?
Face à ces situations, les mots de Khalil Gibran (poète libanais) me sont montés aux lèvres :
Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
…………..
Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
Alors s’est posée à moi la question de la limite du savoir ancestral, de la limite de la transmission de
« l’héritage » familial … Les pages 107 à 120 sont bouleversantes de ce point de vue.
David, le petit-fils du rabbi, le trouve lourd ce fardeau que son grand-père veut lui offrir parce qu’il sent, il sait qu’il est capable de le porter. Même loin des siens, lorsque David veut " penser par lui-même", tout cela reste présent : « Mais, inspiré par Yikov hadinet haehar, la Loi perce les montagnes, celui qui donne n’a rien perdu, il a décidé de partager sa bourse avec des copains démunis ».
Les parents, les grands-parents, les éducateurs, les enseignants … plantent ce qu’ils pensent être bien, être bon pour le jeune en devenir. Il faut alors accepter que les graines fleurissent ou pas, qu’elles subissent des mutations qui ne plaisent pas forcément, qu’elles aient besoin d’autre tuteur que le tuteur familial, qu’elles poussent de travers, tordues, avec des ramifications parfois … Nous sommes responsables du terreau mais pas de l’arrosage et du soleil …
Dans ce livre, j’ai ressenti (et cela reste mon opinion et n’engage que moi), comme une douleur sourde, une certaine révolte entre les lignes, des blessures qui n’étaient pas exprimées par des faits mais au travers de l’écriture et vécues par les personnages.
Parfois des références musicales sur ce qu’écoutent les personnages, c’est appréciable et cela nous met encore plus dans le roman.
Le trait d’union entre les époques, les lieux, avec les étoiles m’a fascinée. David est astronome, Monsieur Benbassar était en admiration devant le ciel, je m’appelle Cassiopée. La boucle est bouclée …
J’aurais beaucoup de questions à poser à Madame Boukhobza.
Comment a-t-elle choisi les citations qui introduisent chaque partie ? Et pourquoi ?
J’ai cherché…. L’une est d’un astronome mathématicien persan, l’autre extraite du « Cantique des Cantiques » (pour introduire les événements qui se déroulent à Jérusalem), une autre encore extraite du Zohar (un des ouvrages de la Kabbale juive) etc … Qu’est ce qui les relie ? Pourquoi ces choix ?
N’est-elle pas un peu de ce David qui se révolte face aux obligations « familiales»?
Ce qu’elle décrit de la religion juive, l’a telle vécu, lui a-t-on transmis ?
Ce livre est très bien écrit, on y rentre à peu feutrés, comme s’il n’y avait pas de place pour nous et puis, intéressés par ce qu’il se passe, on s’installe, on regarde, on écoute, on se tait, on vit avec les personnages et ils sont encore présents avec toutes les questions qu’ils ont soulevées une fois la dernière page fermée …
« L’homme n’est pas dans le temps, c’est le temps qui est dans l’homme, mes amis. »
Dernière édition par Cassiopée le Dim 9 Jan 2011 - 11:40, édité 1 fois (Raison : correction faute de frappe)
Cassiopée- Admin
-
Nombre de messages : 16858
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Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Boukhobza, Chochana] Sous les étoiles
Il est des histoires, comme ça, qui donnent envie de dire et d'écrire, des livres soit qui vous transpercent qui soit qui vous contournent et pour lesquels, dans les deux cas, il est absolument utile de connaitre la réponse qui s'impose à la question justement s'il elle n'est pas posée. D'une évidence à une autre évidence on se rend compte que le défilement, que l'on connait bien, n'est en définitive que sa propre existence transposée autre part et globalement c'est cet autre part qui est l'essence de la compréhension de la lecture.
Merci de la souplesse de cet avis Cassiopée .
Si je te dis que je préfère jouer à saute-moutons, seras-tu étonnée ?
B
Merci de la souplesse de cet avis Cassiopée .
Si je te dis que je préfère jouer à saute-moutons, seras-tu étonnée ?
B
Invité- Invité
Re: [Boukhobza, Chochana] Sous les étoiles
merci pour ces deux avis, le livre m'intrigue et vos présentations m'incitent à aller voir de plus près...
Pinky- Grand sage du forum
-
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Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Boukhobza, Chochana] Sous les étoiles
Madame Boukhobza a eu la gentillesse de répondre après lecture de mon avis à quelques unes de mes questions.
Avec son autorisation, je vous transmets ce qu'il en est:
Vous avez raison en pointant les rebellions des enfants et je vous remercie d'avoir cité Gibran qui est l'un de mes poètes préférés. Le livre pour moi tournait autour de la transmission. Dans le récit. Dans l'écriture. J'ai voulu transmettre dans un roman tout ce que j'avais appris en maths, tout ce que je savais du judaïsme, c'est-à-dire, pour les maths et pour le judaïsme, bien peu... mais je l'ai fait. Je voulais parler dans ce roman de l'impossible transmission. Les pères veulent transmettre, les enfants refusent l'héritage. Ils ont besoin d'aller chercher eux-même leur savoir. Ils ont besoin de s'égarer. Ils ont besoin de trouver de nouvelles voies.
Depuis huit ans, une femme essaye de faire un film de ce roman. Un film autour de la transmission.
Je ne sais pas pourquoi j'ai choisi ces citations. Mais j'aime Kayyam dont la vie, l'oeuvre et le courage me plaisent. J'aime les poètes, Eluard, Daumal, Saint John Perse, Apollinaire, Baudelaire et le grand Rimbaud. J'aurai aimé pouvoir leur rendre hommage à tous, mais comment faire ?
Je ne suis pas David, je ne suis pas Adrienne, ni Amina... Mais sûrement tous les trois en même temps. L'avantage d'être écrivain c'est pouvoir éparpiller dans tous les personnages, des fragments d'histoire, des pincées de question, des zestes d'espérance. Je ne connais rien de plus excitant que l'écriture. Rien de plus amusant. Et rien de plus joyeux.
Sa réponse a été pour moi comme un cadeau ....
Avec son autorisation, je vous transmets ce qu'il en est:
Vous avez raison en pointant les rebellions des enfants et je vous remercie d'avoir cité Gibran qui est l'un de mes poètes préférés. Le livre pour moi tournait autour de la transmission. Dans le récit. Dans l'écriture. J'ai voulu transmettre dans un roman tout ce que j'avais appris en maths, tout ce que je savais du judaïsme, c'est-à-dire, pour les maths et pour le judaïsme, bien peu... mais je l'ai fait. Je voulais parler dans ce roman de l'impossible transmission. Les pères veulent transmettre, les enfants refusent l'héritage. Ils ont besoin d'aller chercher eux-même leur savoir. Ils ont besoin de s'égarer. Ils ont besoin de trouver de nouvelles voies.
Depuis huit ans, une femme essaye de faire un film de ce roman. Un film autour de la transmission.
Je ne sais pas pourquoi j'ai choisi ces citations. Mais j'aime Kayyam dont la vie, l'oeuvre et le courage me plaisent. J'aime les poètes, Eluard, Daumal, Saint John Perse, Apollinaire, Baudelaire et le grand Rimbaud. J'aurai aimé pouvoir leur rendre hommage à tous, mais comment faire ?
Je ne suis pas David, je ne suis pas Adrienne, ni Amina... Mais sûrement tous les trois en même temps. L'avantage d'être écrivain c'est pouvoir éparpiller dans tous les personnages, des fragments d'histoire, des pincées de question, des zestes d'espérance. Je ne connais rien de plus excitant que l'écriture. Rien de plus amusant. Et rien de plus joyeux.
Sa réponse a été pour moi comme un cadeau ....
Cassiopée- Admin
-
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Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Boukhobza, Chochana] Sous les étoiles
très chouette cette réponse, merci de partager avec nous... je comprends que ce soit un cadeau
Pinky- Grand sage du forum
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Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
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