[Viseux, Dominique] Adeline dans l'eau
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Votre avis sur "Adeline dans l'eau" de Dominique Viseux
[Viseux, Dominique] Adeline dans l'eau
La quatrième de couverture: D’Adeline à Adeline, des histoires de femmes, de désirs subis ou destructeurs, d’hommes assassins et profiteurs… De l’une à l’autre, entre France de l’Ancien Régime et antipodes, d’Adèle à Adelphie, de filles dociles en corps violés, de femmes faciles en amantes soumises, une succession de portraits qui dessinent, dans le secret des motifs et des résonances, une généalogie obscure, qui énoncent la perpétuation d’une malédiction dont les tragiques figures sont le sexuel, le divin, le féminin, le diabolique… Des histoires d’eau, qui porte une filiation intime, souterraine et ténébreuse, inaugurée par cette religieuse suicidée, réprouvée car mystérieusement tombée enceinte. Une quasi mystique jetée d’un pont, créature des limbes et des tréfonds, à jamais éloignée du paradis.
Ma critique : Je ressors de cette lecture assez mitigée. En fait, je ne sais pas trop si j'ai aimé ou pas. Cette histoire est assez particulière et elle est difficilement racontable. Il y a sept femmes, qui portent une malédiction depuis la début des temps. Sept femmes qui ont une relation étrange avec l'eau; sept femmes blessées,violées,battues,sacrifiées. Ces femmes portent un chapelet qui porte malchance à celle qui le porte autour de son cou. Ces femmes ; une pieuse, jeune bourgeoise, jeune ménagère ou simplement jeune malchanceuse; elles n'ont pas un heureux parcours devant elles.
Après la première nouvelle, je me suis dit: Bon, à quel genre de recueil de nouvelles je fais face ?
Après la deuxième, je me suis questionnée sur la ressemblance entre les deux nouvelles et plus j'avançais dans le livre, j'apercevais les ressemblances, les différences, les liens que chaque femme avait entre elles. Ce livre est super bien écrit, la plume est poétique, les mots coulent mais je crois que le sujet ne m'intéresse pas autant que je le croyais. Je ne suis pas adepte des romans qui sont plutôt pessimistes. La souffrance est super présente et je n'en voyais pas la fin. La dernière femme, Adéline (comme les autres) est celle que j'ai le plus appréciée. Son charme, sa flamboyance m'ont fait sourire et je pouvais l'imaginer dans ma tête. Je me suis sentie mal à l'aise et triste pour elles...
À certains moments, je me suis dit que ce livre serait mieux qualifié si on le qualifiait de roman féministe. Je n'ai vu aucun personnage masculin portant un chapeau positif. Ils étaient à toute fois ; agresseurs,violents,dominateurs,manipulateurs; enfin de très beaux rôles .
Toutefois, j'ai trouvé la souffrance, la tristesse d'une terrible longueur. Chaque femme apportait une certaine pesanteur à ma lecture. Je suis solidaire à toutes ces femmes qui ont vécue le même parcours ,mais je ne le suis pas à cette répétition d'abus, de soumission,....
Invité- Invité
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