[Persson, Leif GW] La nuit du 28 février
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[Persson, Leif GW] La nuit du 28 février
Le livre de poche - 2007 - 735 pages
Résumé :
John P. Krassner, journaliste américain, tombe de la fenêtre du quinzième étage du foyer d'étudiants dans lequel il sous-loue une chambre. Suicide, accident, meurtre, c'est ce que devra découvrir la police de Stockholm.
Mon avis :
Stockholm, novembre 1985 - mars 1986
Le premier ministre suédois, Olof Palme a été assassiné, en pleine rue, sortant du cinéma avec son épouse, sans escorte, le 28 février 1986.
Quel lien peut-il y avoir entre un premier ministre suédois, assassiné et un journaliste américain défenestré ? C'est ce que Persson, avec un énorme courage, essaie de nous expliquer et de démontrer, pour le moins de donner une explication vraisemblable.
Krassner est tombé, loupant de peu un badaud qui promenait son chien, lequel a eu moins de chance, récoltant la chaussure gauche du tombant, arrachée lors de la chute, sur le crâne, le tuant sur le coup. Pôv chien ! C'est lui qui donna l'alerte, pas le chien, le badaud.
Porte fermée de l'intérieur, fenêtre à entrebâillement forcée, lettre d'adieu, c'est sûr c'est un suicide conclut la police de Stockholm.
Sauf que le légiste découvre un talon creux dans ladite godasse contenant outre une clé, assurément de coffre-fort, un billet sur lequel figure le nom du directeur de la criminelle, Lars Martin Johansson, qualifié de An honest policeman*, l'adresse de son domicile personnel et ses différents numéros de téléphone. Intrigant, d'autant que Johansson ne connait pas cet homme et ne le reconnait pas plus en regardant son portrait !
Piqué au vif, Johansson, fera tout ce qui est en son pouvoir pour connaitre les tenants et aboutissants de cette histoire. Après bien des vicissitudes, des interrogatoires, des déplacements, des rencontres et pas mal de matière grise, il construira le puzzle jusqu'à la dernière pièce avant de se débarrasser de la patate chaude qu'il aura mise à jour et qui, finalement, ne le concerne pas directement, du moins dans l'exercice de sa fonction car, en tant que citoyen, c'est une autre paire de manches.
Du fait que les événements se précipiteront, l'application de la sage formule des singes de Menarès, je ne vois rien, n'entends rien, ne dis rien, ne sera même pas applicable.
Des embrouillaminis résultant d'une certaine politique politicienne et des cadavres dans les placards que trainent, plus ou moins, certains gouvernants, je ne dirai rien, laissant aux intéressés par cet excellent livre, de les découvrir par eux mêmes. Ceci pour bien marquer que je ne suis ni un simple espion, ni un agent double et encore moins triple. Humour ! Pas sûr, Persson assume et bien, qu'il continue. Oh, je mentirais en écrivant que j'ai découvert des choses que j'ignorais sur un homme dont le nom fleurit sur les endroits les mieux ombragés de nos villes et ce à l'échelon international, mais lecteur il ne m'incombe qu'à apprécier la prose d'un auteur non dénué de talent. Plus serait de la gourmandise. Je ne peux m'empêcher de citer Brassens dans son très bon : les morts sont tous des braves types !
Pour ceux qui aiment les similitudes, je conseille, en parallèle à cette lecture, le fameux American Tabloïd du non moins fameux James Ellroy, livre dans lequel il est question d'un certain président des Etats-Unis, également assassiné, grand ami d'une comédienne de toute beauté...
C'est avec une plume trempé dans le vinaigre que Persson a écrit son bouquin, n'épargnant personne, en rajoutant, même, certainement. C'est, effectivement, quelquefois, un peu épais, mais allez savoir, la réalité dépasse bien souvent la fiction et c'est la raison pour laquelle je parlais de courage en début de chapitre, pour ceux qui ont suivi. Ecriture redoutable de justesse, dialogues de faux-culs, ministres de pacotille, sourires entendus, flics pourris et flics honnêtes mais désabusés, enfoncement politique d'une nation déjà malade de son passé récent le tout enrobé dans un papier mi-cynique, mi-désinvoltement ironique, voguant sur un rafiot coulant entre l'historico-romancé et le romanesque historique. Ajoutez à cela des chapitres courts mais jamais inutiles, un bon ordonnancement de l'histoire pour la comprenette et vous aurez un roman ni thriller, ni polar, ni historique, non le tout en un s'il vous plait.
Non, ne me retenez pas, j'apprends que Persson en a écrit un autre, je me presse vers la presse pour l'acquérir !
4,5/5
B
*: en anglais dans le texte.
Bernard- Invité
Re: [Persson, Leif GW] La nuit du 28 février
J'ai abandonné cette lecture ...
J'ai lu les premiers chapitres, et dès le début je n'accroche pas, ça ne me dit rien du tout.
Ce livre a l'air trop sérieux, j'aime bien la légèreté dans les histoires. Le style d'écriture ne me séduit pas non plus, je m'embrouille déjà avec les personnages, qui est qui, qui est comment, qui fait quoi ... C'est pas la peine !
J'ai lu les premiers chapitres, et dès le début je n'accroche pas, ça ne me dit rien du tout.
Ce livre a l'air trop sérieux, j'aime bien la légèreté dans les histoires. Le style d'écriture ne me séduit pas non plus, je m'embrouille déjà avec les personnages, qui est qui, qui est comment, qui fait quoi ... C'est pas la peine !
Invité- Invité
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