[Bramly, Carmen] Pastel fauve
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[Bramly, Carmen] Pastel fauve
[justify]Nom de l'œuvre Pastel fauve
Auteur Carmen Bramly
Collection, éditeur JC Lattès
Prix estimé 16€
Nombre de pages 177
Quatrième de couverture Je n'ai encore jamais eu de garçon dans mon lit. Mes désirs restent empreints d'une pureté virginale qui me fait concevoir l'acte d'amour comme sincère et beau. Quand j'y pense, je vois des draps blancs, de doux sourires, et encore du blanc. Je suis encore sourde et aveugle. L'idée d'une passion mêlée de désir charnel, le besoin de se repaître de l'autre, tout cela m'est étranger, quoique je ne sache pas, ce soir, si je préfère les tons pastels ou les couleurs fauves. Si ça se trouve, les choses sont plus compliquées que je ne me les imagine.
C'est la dernière nuit de l'année. Paloma, quatorze ans, s'apprête à réveillonner sur l'île de Bréhat, où ses parents ont une maison de vacances. Elle doit retrouver Pierre, de deux ans son aîné, qu'elle connaît depuis toujours. Ils ne se sont pas vus depuis l'été précédent, l'adolescente s'est transformée et les rapports sont à réinventer.
C'est la dernière nuit de l'année et peut-être aussi un adieu à l'enfance.
Mon avis J'ai lu ce livre en partant avec un a priori: Carmen est une amie à moi. On s'est connues au collège, mais malheureusement perdues de vue depuis le début du lycée. Quand j'ai lu qu'elle avait [enfin?] sorti son premier roman, je me suis jetée dessus. En lisant la quatrième de couverture, je me suis dit "Ah non! Encore une histoire d'amour nunuche, typiquement adolescente." Et bien j'avais tort. Alors oui, l'histoire est bien celle d'un amour entre Paloma et Pierre, deux amis d'enfance devenus adolescents. Mais c'est aussi l'histoire des réflexions d'une jeune fille, à mi-chemin entre enfant et femme, qui se transforme et se questionne. Le roman est étrangement très habilement écrit, les phrases sont simples mais efficaces, il n'y a pas de superflu. Du point de vue de Paloma, on ressent les doutes et les interrogations qui se bousculent dans la tête d'une fille de 14 ans: comment c'est, l'amour? Est-ce que c'est fait pour moi? Et si c'était lui?
Un roman rudement bien mené, surtout quand on sait que l'auteur a seulement 15 ans.
Dernière édition par Nephtys le Sam 29 Jan 2011 - 17:10, édité 2 fois (Raison : hébergement d'image)
Invité- Invité
Re: [Bramly, Carmen] Pastel fauve
Mes impressions :
Paloma a quatorze ans, l’âge de l’adolescence, l’âge de tous les possibles. Nous sommes le 31 décembre, elle s’apprête à retrouver Pierre, qu’elle n’a pas vu depuis quelques mois. C’est une année particulière. Elle n’est plus tout à fait une enfant et pas encore une femme. Pourtant, Paloma a envie de changement. Elle ressent toutes sortes de chamboulements.
Avec Pierre, ça a toujours été « Je t’aime, moi non plus », on le comprend dès le début, dès leurs retrouvailles. Pourtant, ces deux-là éprouvent l’un pour l’autre des sentiments très forts pour leur âge. Peut-être trop fort.
Il faut dire que leur année a été difficile. Ils ont perdus un de leurs amis, un de « leur bande ». Tous les membres de ce groupe vivent leur deuil à leur façon, ce qui entraîne parfois distance et déchirement. Comme si cet ami était le lien entre tous. Le lien qui apaisait leur différence, renforçait leur amitié.
Paloma et Pierre vont jouer au jeu du chat et de la souris presque tout le long du livre, inversant à chaque fois les rôles. En une nuit, ils vont réussir à s’aimer, à se battre. A se dévorer, à se détester. Comme la mer qu’ils vont devoir affronter, le calme reviendra après la tempête. Comme toujours. Mais surtout pour combien de temps ?
Un roman que j’ai apprécié malgré quelques appréhensions. L’auteur est jeune, très jeune même. Elle avait quinze ans lors de l’écriture de ce roman. Comment réussir à décrire des évènements que l’on n’a jamais vécus ? Comment faire ressentir au lecteur des sentiments jamais éprouvés ? Et bien, elle ne s’en sort pas mal du tout. Hormis le côté « bobo chic », on peut facilement reconnaître dans ce roman l’adolescent que l’on a été avec ses doutes, ses douleurs.
Un roman touchant, des personnages profonds qui tentent de faire face, d’avancer dans la vie comme ils peuvent. Une image torturée de l’adolescence. Mais une adolescence pleine de rêves et d’espoir.
Paloma a quatorze ans, l’âge de l’adolescence, l’âge de tous les possibles. Nous sommes le 31 décembre, elle s’apprête à retrouver Pierre, qu’elle n’a pas vu depuis quelques mois. C’est une année particulière. Elle n’est plus tout à fait une enfant et pas encore une femme. Pourtant, Paloma a envie de changement. Elle ressent toutes sortes de chamboulements.
Avec Pierre, ça a toujours été « Je t’aime, moi non plus », on le comprend dès le début, dès leurs retrouvailles. Pourtant, ces deux-là éprouvent l’un pour l’autre des sentiments très forts pour leur âge. Peut-être trop fort.
Il faut dire que leur année a été difficile. Ils ont perdus un de leurs amis, un de « leur bande ». Tous les membres de ce groupe vivent leur deuil à leur façon, ce qui entraîne parfois distance et déchirement. Comme si cet ami était le lien entre tous. Le lien qui apaisait leur différence, renforçait leur amitié.
Paloma et Pierre vont jouer au jeu du chat et de la souris presque tout le long du livre, inversant à chaque fois les rôles. En une nuit, ils vont réussir à s’aimer, à se battre. A se dévorer, à se détester. Comme la mer qu’ils vont devoir affronter, le calme reviendra après la tempête. Comme toujours. Mais surtout pour combien de temps ?
Un roman que j’ai apprécié malgré quelques appréhensions. L’auteur est jeune, très jeune même. Elle avait quinze ans lors de l’écriture de ce roman. Comment réussir à décrire des évènements que l’on n’a jamais vécus ? Comment faire ressentir au lecteur des sentiments jamais éprouvés ? Et bien, elle ne s’en sort pas mal du tout. Hormis le côté « bobo chic », on peut facilement reconnaître dans ce roman l’adolescent que l’on a été avec ses doutes, ses douleurs.
Un roman touchant, des personnages profonds qui tentent de faire face, d’avancer dans la vie comme ils peuvent. Une image torturée de l’adolescence. Mais une adolescence pleine de rêves et d’espoir.
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