[Bottet, Béatrice] Rose-Aimée - Tome 1: La belle qui porte malheur
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Votre avis :
[Bottet, Béatrice] Rose-Aimée - Tome 1: La belle qui porte malheur
Merci beaucoup aux Editions Matagot
Broché: 496 pages
Editeur : Nouvel Angle éditions (28 octobre 2010)
Collection : ROSE AIMEE
Langue : Français
San Francisco, mai 1851.
Dans le saloon bruyant et enfumé bourré de chercheurs d'or, l'homme aux cheveux gris haussa la voix :
- J'ai quelque chose d'important à te demander...
Le jeune marin ouvrit bien grand ses oreilles.
- Es-tu capable de retrouver quelque chose à Paris ? demanda Garancher, fébrile, en lui mettant une main sur le bras. Et quelqu'un ?
- Ce que vous voulez, dit Martial Belleroche avec assurance. Et qui vous voulez.
- Alors je compte sur toi. Mais surtout, surtout... il faudra te méfier, fit Garancher d'une voix grave et lugubre sans s'expliquer davantage.
Il leva alors son verre et les deux hommes trinquèrent.
Paris, avril 1852.
Fifi-Bout-d'Ficelle sourit au public et s'inclina. Tous les spectateurs sentirent leur coeur fondre. Tous sauf un. Le piano et le violon jouèrent un prélude d'une grande intensité dramatique. Fifi salua gracieusement en tenant sa robe à deux mains. Quelques applaudissements éclatèrent encore, vite rembarrés par des " chuuut " impatients. Et Fifi chanta la complainte de la fille qui portait malheur...
______________________________
Tout d’abord, je tiens à dire que j’ai été ravie de la proposition des Editions Matagot. Je les en remercie et plus particulièrement Mathilde de Garidel avec qui j’ai eu le plaisir de prendre contact.
Le colis arrivé, je fus enchantée, oui c’est le mot, de découvrir le livre : un très beau livre, avec une couverture très travaillée et en plus un très beau médaillon (ce même médaillon que Rose-Aimée reçoit en cadeau...).
A la fin du roman, se trouvent des documents très intéressants sur le Paris du 19ème siècle, la ruée vers l’or, les vêtements de l’époque, l’argent (et des conversions en euros ou en francs), etc.
Un plaisir pour les yeux donc, maintenant parlons de l’histoire à proprement dite :
Deux personnages campent les rôles principaux : Fifi et Martial.
Fifi est une danseuse de cabaret, de son vrai nom Rose-Aimée, et qui a la mauvaise réputation de porter malheur... aux hommes. En effet, quiconque tente de s’en prendre à sa personne se voit très vite... mourir ! De ce fait, la plupart des habitués du cabaret la laissent tranquille, de peur que cette malédiction s’avère vraie.
Martial est un marin venu de San Fransisco dans le but de retrouver le manuscrit d’un vieil ami. Ce manuscrit se trouvant, selon ses sources, entre les mains de Fifi elle-même.
Une relation d’amour-haine va vite se tisser entre les deux personnages. La jeune fille mystérieuse, tombant amoureuse du beau ténébreux, est cependant un peu réticente : elle ne veut pas le tuer !
Le passé et le présent de chacun est présenté en alternance : chaque chapitre voyant se dérouler l’histoire d’un des deux (histoire qui va s’entremêler au fil du récit).
L’écriture est soignée et féminine. Beaucoup de place est accordée aux descriptions et aux détails.
Cependant le récit est un peu longuet par moment. L’action a du mal à décoller alors que l’on a hâte de voir les choses bouger !
Mais les quelques longueurs de narration permettent la découverte du Paris des années 1850 ; ce fut un régal ! On en apprend plus à chaque page et on se familiarise avec cette époque pour au final s’y sentir bien.
(le second tome, qui va sortir en mai 2011, verra l’action se poursuivre à San Fransisco me semble-t-il...)
Une belle histoire d’amour, que je recommande à tous et qui ravira les jeunes lecteurs (et les moins jeunes d’ailleurs !).
Broché: 496 pages
Editeur : Nouvel Angle éditions (28 octobre 2010)
Collection : ROSE AIMEE
Langue : Français
San Francisco, mai 1851.
Dans le saloon bruyant et enfumé bourré de chercheurs d'or, l'homme aux cheveux gris haussa la voix :
- J'ai quelque chose d'important à te demander...
Le jeune marin ouvrit bien grand ses oreilles.
- Es-tu capable de retrouver quelque chose à Paris ? demanda Garancher, fébrile, en lui mettant une main sur le bras. Et quelqu'un ?
- Ce que vous voulez, dit Martial Belleroche avec assurance. Et qui vous voulez.
- Alors je compte sur toi. Mais surtout, surtout... il faudra te méfier, fit Garancher d'une voix grave et lugubre sans s'expliquer davantage.
Il leva alors son verre et les deux hommes trinquèrent.
Paris, avril 1852.
Fifi-Bout-d'Ficelle sourit au public et s'inclina. Tous les spectateurs sentirent leur coeur fondre. Tous sauf un. Le piano et le violon jouèrent un prélude d'une grande intensité dramatique. Fifi salua gracieusement en tenant sa robe à deux mains. Quelques applaudissements éclatèrent encore, vite rembarrés par des " chuuut " impatients. Et Fifi chanta la complainte de la fille qui portait malheur...
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Tout d’abord, je tiens à dire que j’ai été ravie de la proposition des Editions Matagot. Je les en remercie et plus particulièrement Mathilde de Garidel avec qui j’ai eu le plaisir de prendre contact.
Le colis arrivé, je fus enchantée, oui c’est le mot, de découvrir le livre : un très beau livre, avec une couverture très travaillée et en plus un très beau médaillon (ce même médaillon que Rose-Aimée reçoit en cadeau...).
A la fin du roman, se trouvent des documents très intéressants sur le Paris du 19ème siècle, la ruée vers l’or, les vêtements de l’époque, l’argent (et des conversions en euros ou en francs), etc.
Un plaisir pour les yeux donc, maintenant parlons de l’histoire à proprement dite :
Deux personnages campent les rôles principaux : Fifi et Martial.
Fifi est une danseuse de cabaret, de son vrai nom Rose-Aimée, et qui a la mauvaise réputation de porter malheur... aux hommes. En effet, quiconque tente de s’en prendre à sa personne se voit très vite... mourir ! De ce fait, la plupart des habitués du cabaret la laissent tranquille, de peur que cette malédiction s’avère vraie.
Martial est un marin venu de San Fransisco dans le but de retrouver le manuscrit d’un vieil ami. Ce manuscrit se trouvant, selon ses sources, entre les mains de Fifi elle-même.
Une relation d’amour-haine va vite se tisser entre les deux personnages. La jeune fille mystérieuse, tombant amoureuse du beau ténébreux, est cependant un peu réticente : elle ne veut pas le tuer !
Le passé et le présent de chacun est présenté en alternance : chaque chapitre voyant se dérouler l’histoire d’un des deux (histoire qui va s’entremêler au fil du récit).
L’écriture est soignée et féminine. Beaucoup de place est accordée aux descriptions et aux détails.
Cependant le récit est un peu longuet par moment. L’action a du mal à décoller alors que l’on a hâte de voir les choses bouger !
Mais les quelques longueurs de narration permettent la découverte du Paris des années 1850 ; ce fut un régal ! On en apprend plus à chaque page et on se familiarise avec cette époque pour au final s’y sentir bien.
(le second tome, qui va sortir en mai 2011, verra l’action se poursuivre à San Fransisco me semble-t-il...)
Une belle histoire d’amour, que je recommande à tous et qui ravira les jeunes lecteurs (et les moins jeunes d’ailleurs !).
Dernière édition par Elyuna le Dim 26 Jan 2014 - 16:23, édité 3 fois (Raison : Suppression du lien)
Invité- Invité
Re: [Bottet, Béatrice] Rose-Aimée - Tome 1: La belle qui porte malheur
Je remercie les éditions Matagot et Partarge lecture de m'avoir permis de découvrir cette histoire.
Rose-Aimée, la belle qui portait malheur : et bien, pour la réception de ce livre cela s'est (presque) avéré exacte. quelques contretemps, mais le livre a enfin trouvé le chemin de mes mains
Trêve de plaisanterie, c'est avec un immense plaisir que j'ai découvert le colis qui m'étais adressé: le livre bien entendu, mais aussi un marque page , le pendentif de Rose-Aimée, ainsi qu'un magasine qui reprend les informations disponibles sur le site de l'auteur...
La couverture donne envie d'ouvrir le livre, et c'est bien entendu la première chose que j'ai faite : chaque début de chapitre est décoré par une enluminure (rose et bateau) , une petite rose à chaque pied de page, rien est oublié ... Le livre appelle la lecture ....
Alors allons y ............
La première chose que j'ai envie de dire, c'est bravo à Madame Bottet : en effet, l'auteur arrive en quelques mots à faire entrer le lecteur dans son monde.
L'histoire commence à San Francisco, où l'on découvre Martial, le frenchy, dans une posture plus que délicate. Une rencontre va alors changer sa vie.
Ce livre est plein de rebondissements : alors qu'on se dit qu'on a compris ou voulait en venir l'auteur, un événement survient, et chamboule tout ... Les derniers chapitres offrent d'ailleurs une fin inattendue.
On ne s'ennuie pas à suivre Martial et Rose-Aimée.
Martial, le marin, est plein de ressources : courageux, attachant, et qui va se laisser prendre au piège de Rose-Aimée.
Rose-Aimée, la chanteuse qui porte malheur,est très méfiante, mais finit par se laisser attendrir par Martial.
Le couple se cherche, et se trouve, grâce ou à cause d'un enchainement d’événements malencontreux.
La description des sentiments naissants est assez mignonne.
Martial, très patient, parvient à adoucir cette Rose-Aimée, qui a enfin de compte peur de nouer une relation intime : elle, qui porte malheur à ceux qui l'approchent, comment pourrait elle s'attacher à un homme ??
Un autre talent de Madame Bottet est de parvenir à faire voyager le lecteur dans le temps. On est transporté dans le Paris de la fin du XIX siècle. On s'y croirait presque, arpentant la Vilette, ou se l'imaginant plutôt puisque je connais un peu ce quartier. D'autant plus, que l'auteur est très bien documentée sur l'époque : à la fin du livre, on peut lire une série de petits articles sur le Paris de l'époque, les tortures, San Francsico, ou la ruée vers l'or.
Vous l'aurez surement compris, j'ai été touchée par la douce histoire de ces 2 personnages, qui nait finalement d'un malentendu, mais qui est pleine de tendresse.
Je trouve ce livre parfaitement abouti, et laisse assez de suspense pour vouloir absolument lire la suite.
Une gentille histoire d'amour qui, pour moi, est un jolie coup de cœur.
Rose-Aimée, la belle qui portait malheur : et bien, pour la réception de ce livre cela s'est (presque) avéré exacte. quelques contretemps, mais le livre a enfin trouvé le chemin de mes mains
Trêve de plaisanterie, c'est avec un immense plaisir que j'ai découvert le colis qui m'étais adressé: le livre bien entendu, mais aussi un marque page , le pendentif de Rose-Aimée, ainsi qu'un magasine qui reprend les informations disponibles sur le site de l'auteur...
La couverture donne envie d'ouvrir le livre, et c'est bien entendu la première chose que j'ai faite : chaque début de chapitre est décoré par une enluminure (rose et bateau) , une petite rose à chaque pied de page, rien est oublié ... Le livre appelle la lecture ....
Alors allons y ............
La première chose que j'ai envie de dire, c'est bravo à Madame Bottet : en effet, l'auteur arrive en quelques mots à faire entrer le lecteur dans son monde.
L'histoire commence à San Francisco, où l'on découvre Martial, le frenchy, dans une posture plus que délicate. Une rencontre va alors changer sa vie.
Ce livre est plein de rebondissements : alors qu'on se dit qu'on a compris ou voulait en venir l'auteur, un événement survient, et chamboule tout ... Les derniers chapitres offrent d'ailleurs une fin inattendue.
On ne s'ennuie pas à suivre Martial et Rose-Aimée.
Martial, le marin, est plein de ressources : courageux, attachant, et qui va se laisser prendre au piège de Rose-Aimée.
Rose-Aimée, la chanteuse qui porte malheur,est très méfiante, mais finit par se laisser attendrir par Martial.
Le couple se cherche, et se trouve, grâce ou à cause d'un enchainement d’événements malencontreux.
La description des sentiments naissants est assez mignonne.
Martial, très patient, parvient à adoucir cette Rose-Aimée, qui a enfin de compte peur de nouer une relation intime : elle, qui porte malheur à ceux qui l'approchent, comment pourrait elle s'attacher à un homme ??
Un autre talent de Madame Bottet est de parvenir à faire voyager le lecteur dans le temps. On est transporté dans le Paris de la fin du XIX siècle. On s'y croirait presque, arpentant la Vilette, ou se l'imaginant plutôt puisque je connais un peu ce quartier. D'autant plus, que l'auteur est très bien documentée sur l'époque : à la fin du livre, on peut lire une série de petits articles sur le Paris de l'époque, les tortures, San Francsico, ou la ruée vers l'or.
Vous l'aurez surement compris, j'ai été touchée par la douce histoire de ces 2 personnages, qui nait finalement d'un malentendu, mais qui est pleine de tendresse.
Je trouve ce livre parfaitement abouti, et laisse assez de suspense pour vouloir absolument lire la suite.
Une gentille histoire d'amour qui, pour moi, est un jolie coup de cœur.
Re: [Bottet, Béatrice] Rose-Aimée - Tome 1: La belle qui porte malheur
Pour commencer, je tiens à remercier chaleureusement les éditions du Matagot pour cette découverte. L'opportunité de lire ce livre a été pour moi une sorte de challenge personnel et l'occasion de découvrir un genre que je connais très peu. En effet, même si ici la couverture et le résumé me plaisait, je ne suis pas du tout attirée par les romans historiques et encore moins pas les romans d'aventures. C'est donc avec un peu d'appréhension et beaucoup de curiosité que j'ai commencé cette lecture.
Dès le début, l'auteur pose le décor avec une simplicité déconcernante. Nous voilà transportés dans les années 1850, d'abord à San Francisco puis à Paris. Martial Belleroche, un jeune et beau marin se retrouve dans une situation délicate et se voit sauvé par un homme à qui il promet en retour de retrouver en France un manuscrit auquel il tient beaucoup. Il doit pour cela retrouver une certaine Fifi-les-guibolles, danseuse de cabaret qui est la seule personne à savoir où il se trouve. S'ensuit toute une série d'aventures, de malheurs et de quiproquos pour notre beau marin...
La belle Fifi quant à elle est une jeune femme mystérieuse, différente des autres danseuses de cabaret, et qui semble porter malheur à tous les hommes qui s'approchent un peu trop près d'elle. ..Pour couronner le tout, elle vit toute seule dans un couvent dont personne n'ose s'approcher car on le dit hanté par des religieuses. Il en faut bien plus à Martial pour être effrayé car des malheurs il en a connu, et ce ne sont pas quelques racontars qui vont l'empêcher de mener sa mission à bien.
Vous l'aurez compris, et puis c'est annoncé sur la quatrième de couverture, ce sera le début d'une grande histoire d'amour mais qui ne sera pas de tout repos pour nos héros, car entre la malédiction, les personnes mal-intentionnées, les moeurs de l'époque et les quiproquos en série, il va être assez périlleux pour ces deux jeunes gens de s'aimer malgré tout.
L'histoire est vraiment passionnante et pleine de rebondissements. Nos deux héros qui, je dois l'avouer, m'agaçaient un peu de prime abord m'ont finalement séduite. Le fond historique qui au départ me rebutait un peu apporte finalement beaucoup d'originalité à cette histoire. L'auteure pose tellement bien le décor qu'on a l'impression d'y être. Je me suis vue en plein coeur de Paris au XIXème siècle. J'ai vu ces danseuses de cabaret aux moeurs légères, j'ai vu la maison de Madame Colombel, le couvent dans lequel vit Rose-Aimée et la petite chambre de Martial. J'ai voyagé à travers le temps et dans le monde et j'en ressors toute essouflée et pleine d'étoiles dans les yeux. Quelle magie ! Quel voyage ! J'en ai encore plein les yeux de tous ces lieux fascinants, de toutes ces tenues d'époque éblouissantes et je ne regrette pas une seule seconde d'avoir fait le voyage ! A dire vrai, je n'ai qu'une envie : repartir !
Mon seul regret est que ce tome se finisse de cette façon... C'est certain, ça donne envie de lire le second tome, mais quelle frustration ! L'attente va être longue jusqu'en mai..
En tout cas je félicite Béatrice Bottet pour son imagination, mais aussi pour ses recherches car on sent tout le travail qu'il y a derrière pour rendre cette histoire vraissemblable et pour transporter le lecteur dans cet univers. On en apprend beaucoup sur l'époque sans que ce soit pesant. Il y a des petites notes explicatives claires et concises tout le long du roman ainsi qu'un dossier spécial à la fin qui donne plus d'informations pour les petits curieux... Ce dossier très intéressant (et c'est vraiment le cas car je peux vous dire qu'en général je ne lis pas ces choses là car je trouve ça barbant) est en plus agrémenté de malgnifiques illustrations.
En résumé : Un livre à découvrir de toute urgence !
Un voyage à travers le temps que vous ne regretterez pas, une histoire d'amour envoûtante et un livre plein de rebondissements. Une très belle découverte et encore un grand merci aux éditions du Matagot.
Un petit extrait :
"L'amour est quelque chose de terrible, avait-il dit d'un ton de regret et de mélancolie. Et je vous conseille de vous tenir éloignée des peines qu'il procure. L'amour rend malheureux. L'amour brise votre coeur, votre corps et vos illusions. Cela ne sert à rien d'aimer."
Dès le début, l'auteur pose le décor avec une simplicité déconcernante. Nous voilà transportés dans les années 1850, d'abord à San Francisco puis à Paris. Martial Belleroche, un jeune et beau marin se retrouve dans une situation délicate et se voit sauvé par un homme à qui il promet en retour de retrouver en France un manuscrit auquel il tient beaucoup. Il doit pour cela retrouver une certaine Fifi-les-guibolles, danseuse de cabaret qui est la seule personne à savoir où il se trouve. S'ensuit toute une série d'aventures, de malheurs et de quiproquos pour notre beau marin...
La belle Fifi quant à elle est une jeune femme mystérieuse, différente des autres danseuses de cabaret, et qui semble porter malheur à tous les hommes qui s'approchent un peu trop près d'elle. ..Pour couronner le tout, elle vit toute seule dans un couvent dont personne n'ose s'approcher car on le dit hanté par des religieuses. Il en faut bien plus à Martial pour être effrayé car des malheurs il en a connu, et ce ne sont pas quelques racontars qui vont l'empêcher de mener sa mission à bien.
Vous l'aurez compris, et puis c'est annoncé sur la quatrième de couverture, ce sera le début d'une grande histoire d'amour mais qui ne sera pas de tout repos pour nos héros, car entre la malédiction, les personnes mal-intentionnées, les moeurs de l'époque et les quiproquos en série, il va être assez périlleux pour ces deux jeunes gens de s'aimer malgré tout.
L'histoire est vraiment passionnante et pleine de rebondissements. Nos deux héros qui, je dois l'avouer, m'agaçaient un peu de prime abord m'ont finalement séduite. Le fond historique qui au départ me rebutait un peu apporte finalement beaucoup d'originalité à cette histoire. L'auteure pose tellement bien le décor qu'on a l'impression d'y être. Je me suis vue en plein coeur de Paris au XIXème siècle. J'ai vu ces danseuses de cabaret aux moeurs légères, j'ai vu la maison de Madame Colombel, le couvent dans lequel vit Rose-Aimée et la petite chambre de Martial. J'ai voyagé à travers le temps et dans le monde et j'en ressors toute essouflée et pleine d'étoiles dans les yeux. Quelle magie ! Quel voyage ! J'en ai encore plein les yeux de tous ces lieux fascinants, de toutes ces tenues d'époque éblouissantes et je ne regrette pas une seule seconde d'avoir fait le voyage ! A dire vrai, je n'ai qu'une envie : repartir !
Mon seul regret est que ce tome se finisse de cette façon... C'est certain, ça donne envie de lire le second tome, mais quelle frustration ! L'attente va être longue jusqu'en mai..
En tout cas je félicite Béatrice Bottet pour son imagination, mais aussi pour ses recherches car on sent tout le travail qu'il y a derrière pour rendre cette histoire vraissemblable et pour transporter le lecteur dans cet univers. On en apprend beaucoup sur l'époque sans que ce soit pesant. Il y a des petites notes explicatives claires et concises tout le long du roman ainsi qu'un dossier spécial à la fin qui donne plus d'informations pour les petits curieux... Ce dossier très intéressant (et c'est vraiment le cas car je peux vous dire qu'en général je ne lis pas ces choses là car je trouve ça barbant) est en plus agrémenté de malgnifiques illustrations.
En résumé : Un livre à découvrir de toute urgence !
Un voyage à travers le temps que vous ne regretterez pas, une histoire d'amour envoûtante et un livre plein de rebondissements. Une très belle découverte et encore un grand merci aux éditions du Matagot.
Un petit extrait :
"L'amour est quelque chose de terrible, avait-il dit d'un ton de regret et de mélancolie. Et je vous conseille de vous tenir éloignée des peines qu'il procure. L'amour rend malheureux. L'amour brise votre coeur, votre corps et vos illusions. Cela ne sert à rien d'aimer."
Invité- Invité
Re: [Bottet, Béatrice] Rose-Aimée - Tome 1: La belle qui porte malheur
Ce que j’en ai pensé :
Quel roman prenant et dépaysant ! Je ne m’attendais pas à être aussi enthousiasmée, mais Rose-Aimée a vraiment su me conquérir !
Martial Belleroche est un jeune marin astucieux et un peu filou, qui a su tirer son parti de la ruée vers l’or qui a eu lieu à San Franscico en 1851. A force de combines et de jugeote, le jeune homme a réussi à amasser un joli pécule. Oui mais voilà, sa « réussite » ne plait pas à tout le monde et Martial se retrouve plus qu’à son tour en mauvaise posture. Par chance, il croise le chemin d’un brave homme qui lui vient en aide. Reconnaissant, Martial accepte de rendre service à son sauveur qui le charge de récupérer un nébuleux manuscrit resté en France aux bons soins de sa nièce. Le voilà de retour au pays. Après quelques recherches, le jeune homme finit par retrouver la trace de la fameuse nièce dont il ne connaît que le sobriquet « Fifi-les-guibolles ». Celle-ci est chanteuse et danseuse dans un cabaret des bas-quartiers et traîne derrière elle une bien étrange malédiction...
Dès les premières pages, j’ai été immergée par l’ambiance de ces vieux quartiers de Paris restitués à merveille par Béatrice Bottet. La gouaille de l’époque, l’atmosphère légère et concupiscente qui régnait dans les cabarets où les bourgeois venaient s’encanailler, la violence et le danger qui se nichaient à chaque coin de rue dès la nuit tombée... Cette foultitude de détails fournit une griffe unique au roman qui se révèle riche en précisions historiques et donne du crédit et un certain poids au roman, qui se trouve être bien plus qu’une histoire d’amour. J’ai vraiment été conquise par l’atmosphère de Rose-Aimée, et visiblement l‘auteur a dû exécuter un vrai travail de recherche pour arriver à rendre une telle aura d’authenticité au récit. Une belle réussite sur ce point, c’est indéniable.
Vient ensuite l’histoire en elle-même qui mélange les genres pour notre plus grand plaisir. Tour à tour récit d’aventure, romance à la Roméo et Juliette, Béatrice Bottet manie les genres avec doigté et cadence et le roman n’en est que plus prenant. On passe ainsi d’une polka (au rythme entraînant et facile) avec l’apprivoisement de nos deux héros qui se tournent autour sans jamais s’avouer leurs sentiments, au galop (au rythme effréné) où les éléments se précipitent et des révélations sont faites, pour finir sur un cotillon où quiproquos et méprises mèneront au drame final...
Et c’est qu’ils sont attachants nos deux héros : Rose-Aimée à la personnalité farouche mais qui manque d’assurance, et Martial, roublard et téméraire, mais qui accorde sa confiance un peu trop facilement. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et ne servent pas du tout de faire-valoir à nos deux héros. Que ce soit la grosse Jousselin, perfide et fielleuse, la Fauvette, dépravée et fourbe ou la bonne madame Colombel qui précipitera les amants dans le malheur. Tous ont un rôle à jouer et possèdent un personnalité fouillée, intéressante (d’ailleurs si vous êtes comme moi, je suis sûre que vous allez aimer détester certains personnages, je ne vous dis pas qui !).
Le style de l’auteur joue dans un registre très familier. On retrouve le parlé de l’époque avec cette harangue particulière propre à l’échelle sociale des personnages. Le vocabulaire est donc assez « vert », les tournures parfois gaillardes mais uniquement dans la bouche de certains personnages. Le ton alterne donc entre le langage vieilli de l’époque et un ton plus vulgaire qui permet de bien faire la distinction sociale entre les personnages et qui m’a semblé fort à propos dans le contexte du roman.
En conclusion :
Une ambiance parfaitement rendue avec un souci du détails scrupuleux, donne à ce récit une crédibilité et une sincérité appréciable qui rendent ce roman captivant. L’intrigue est passionnante, pleine de péripéties et on suit les deux héros avec plaisir. La romance de Rose-Aimée et Martial nous touche et la fin est vraiment déchirante. Vite, vite, la suite !
Ma note : 4/5
Quel roman prenant et dépaysant ! Je ne m’attendais pas à être aussi enthousiasmée, mais Rose-Aimée a vraiment su me conquérir !
Martial Belleroche est un jeune marin astucieux et un peu filou, qui a su tirer son parti de la ruée vers l’or qui a eu lieu à San Franscico en 1851. A force de combines et de jugeote, le jeune homme a réussi à amasser un joli pécule. Oui mais voilà, sa « réussite » ne plait pas à tout le monde et Martial se retrouve plus qu’à son tour en mauvaise posture. Par chance, il croise le chemin d’un brave homme qui lui vient en aide. Reconnaissant, Martial accepte de rendre service à son sauveur qui le charge de récupérer un nébuleux manuscrit resté en France aux bons soins de sa nièce. Le voilà de retour au pays. Après quelques recherches, le jeune homme finit par retrouver la trace de la fameuse nièce dont il ne connaît que le sobriquet « Fifi-les-guibolles ». Celle-ci est chanteuse et danseuse dans un cabaret des bas-quartiers et traîne derrière elle une bien étrange malédiction...
Dès les premières pages, j’ai été immergée par l’ambiance de ces vieux quartiers de Paris restitués à merveille par Béatrice Bottet. La gouaille de l’époque, l’atmosphère légère et concupiscente qui régnait dans les cabarets où les bourgeois venaient s’encanailler, la violence et le danger qui se nichaient à chaque coin de rue dès la nuit tombée... Cette foultitude de détails fournit une griffe unique au roman qui se révèle riche en précisions historiques et donne du crédit et un certain poids au roman, qui se trouve être bien plus qu’une histoire d’amour. J’ai vraiment été conquise par l’atmosphère de Rose-Aimée, et visiblement l‘auteur a dû exécuter un vrai travail de recherche pour arriver à rendre une telle aura d’authenticité au récit. Une belle réussite sur ce point, c’est indéniable.
Vient ensuite l’histoire en elle-même qui mélange les genres pour notre plus grand plaisir. Tour à tour récit d’aventure, romance à la Roméo et Juliette, Béatrice Bottet manie les genres avec doigté et cadence et le roman n’en est que plus prenant. On passe ainsi d’une polka (au rythme entraînant et facile) avec l’apprivoisement de nos deux héros qui se tournent autour sans jamais s’avouer leurs sentiments, au galop (au rythme effréné) où les éléments se précipitent et des révélations sont faites, pour finir sur un cotillon où quiproquos et méprises mèneront au drame final...
Et c’est qu’ils sont attachants nos deux héros : Rose-Aimée à la personnalité farouche mais qui manque d’assurance, et Martial, roublard et téméraire, mais qui accorde sa confiance un peu trop facilement. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et ne servent pas du tout de faire-valoir à nos deux héros. Que ce soit la grosse Jousselin, perfide et fielleuse, la Fauvette, dépravée et fourbe ou la bonne madame Colombel qui précipitera les amants dans le malheur. Tous ont un rôle à jouer et possèdent un personnalité fouillée, intéressante (d’ailleurs si vous êtes comme moi, je suis sûre que vous allez aimer détester certains personnages, je ne vous dis pas qui !).
Le style de l’auteur joue dans un registre très familier. On retrouve le parlé de l’époque avec cette harangue particulière propre à l’échelle sociale des personnages. Le vocabulaire est donc assez « vert », les tournures parfois gaillardes mais uniquement dans la bouche de certains personnages. Le ton alterne donc entre le langage vieilli de l’époque et un ton plus vulgaire qui permet de bien faire la distinction sociale entre les personnages et qui m’a semblé fort à propos dans le contexte du roman.
En conclusion :
Une ambiance parfaitement rendue avec un souci du détails scrupuleux, donne à ce récit une crédibilité et une sincérité appréciable qui rendent ce roman captivant. L’intrigue est passionnante, pleine de péripéties et on suit les deux héros avec plaisir. La romance de Rose-Aimée et Martial nous touche et la fin est vraiment déchirante. Vite, vite, la suite !
Ma note : 4/5
Invité- Invité
Re: [Bottet, Béatrice] Rose-Aimée - Tome 1: La belle qui porte malheur
Mon avis (sur les deux tomes en général) :
San Francisco, année 1851 : Martial est sauvé par un inconnu, un homme qui va lui proposer de récupérer une chose précieuse à Paris pour qu'ils soient quittes. Il s'agit d'un manuscrit, un document important qui n'est pas à mettre entre toutes les mains. Celle qui la détient c'est Fifi -les- guibolles, la nièce de ce Garancher, une danseuse de cabaret, une fille avec une cicatrice au menton de qui il faut se méfier...
Paris, année 1852 : Fifi-bout-d'ficelle séduit tous les clients des Trois anges blancs mais se contente seulement de danser. Quand toutes ses copines de travail montent dans les chambres avec des hommes, elle rentre au couvent hanté, un endroit où elle ne peut être plus tranquille et s'endort. Sauf que depuis quelques temps, un homme étrange la regarde, l'observe avec insistance. Il ne boit pas, ne danse pas... Sauf que sa patronne prépare un complot monstrueux contre elle... Sauf qu'une musique la hante chaque soir quand elle rentre chez elle... Sauf que de terribles souvenirs remontent sans cesse à la surface...
Dans le Paris de Napoléon III, dans les ruelles noires et dans un monde qui, quand il n'est pas de débauche pour certains, il est sans espoir pour les autres, Rose-Aimée va rencontrer Martial et en tomber follement amoureuse. Mais leur intense histoire d'amour est malheureusement faite de beaucoup de violence et de déchirures. La vie les empoigne, les réunit et les sépare brutalement, joue avec leur cœur, leurs espoirs et leurs peurs.
Précieuse, la douceur est aussi présente, sertie à l'ouvrage. Plutôt rare et d'or, elle n'en est que plus belle. Elle existe dans chaque personnage, crée autour d'eux une aura de sincérité, de lumière et de force. Enluminés par elle, Martial et Fifi sont deux êtres vivants, pétillants qui viennent animer, faire scintiller un texte fougueux, parfait de noirceur, d'intrigue et d'authenticité. Il s'agit là d'une réelle immersion dans une époque qui ouvre les portes de ses coutumes et surtout de ses quelques horreurs. L'aventure s'invite donc elle aussi à bord.
Suspense et frustration colorent cette toile magnifique et fourbe. Si le rythme est plus modéré que soutenu, chaque chapitre porte ses révélations, enclenche ses mystères et réussit donc à ne jamais endormir l'intérêt porté à l'histoire. Puissants, chacun la raison d'être de l'autre, les personnages sont telles des bourrasques : voraces et obstinés. Leur périple est juste sublime !
Paris, année 1852 : Fifi-bout-d'ficelle séduit tous les clients des Trois anges blancs mais se contente seulement de danser. Quand toutes ses copines de travail montent dans les chambres avec des hommes, elle rentre au couvent hanté, un endroit où elle ne peut être plus tranquille et s'endort. Sauf que depuis quelques temps, un homme étrange la regarde, l'observe avec insistance. Il ne boit pas, ne danse pas... Sauf que sa patronne prépare un complot monstrueux contre elle... Sauf qu'une musique la hante chaque soir quand elle rentre chez elle... Sauf que de terribles souvenirs remontent sans cesse à la surface...
Dans le Paris de Napoléon III, dans les ruelles noires et dans un monde qui, quand il n'est pas de débauche pour certains, il est sans espoir pour les autres, Rose-Aimée va rencontrer Martial et en tomber follement amoureuse. Mais leur intense histoire d'amour est malheureusement faite de beaucoup de violence et de déchirures. La vie les empoigne, les réunit et les sépare brutalement, joue avec leur cœur, leurs espoirs et leurs peurs.
Précieuse, la douceur est aussi présente, sertie à l'ouvrage. Plutôt rare et d'or, elle n'en est que plus belle. Elle existe dans chaque personnage, crée autour d'eux une aura de sincérité, de lumière et de force. Enluminés par elle, Martial et Fifi sont deux êtres vivants, pétillants qui viennent animer, faire scintiller un texte fougueux, parfait de noirceur, d'intrigue et d'authenticité. Il s'agit là d'une réelle immersion dans une époque qui ouvre les portes de ses coutumes et surtout de ses quelques horreurs. L'aventure s'invite donc elle aussi à bord.
Suspense et frustration colorent cette toile magnifique et fourbe. Si le rythme est plus modéré que soutenu, chaque chapitre porte ses révélations, enclenche ses mystères et réussit donc à ne jamais endormir l'intérêt porté à l'histoire. Puissants, chacun la raison d'être de l'autre, les personnages sont telles des bourrasques : voraces et obstinés. Leur périple est juste sublime !
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Re: [Bottet, Béatrice] Rose-Aimée - Tome 1: La belle qui porte malheur
San Francisco au moment de la ruée vers l'or, Martial Belleroche est français et vit du commerce de l'or. Jalousé, il échappe toujours de justesse au tabassage en régle, jusqu'au jour où malgré son intelligence à contourner les ennuis , il tombe dans un traquenard.
Sauvé d'une mort assurée par Garancher et lui devant un énorme service, Martial s'embarque pour la France direction Paris à la recherche d'une certaine Fifi qui détient un manuscrit qu'il devra lui ramener.
Nous sommes à Paris dans les années 1850 dans le quartier de la Villette dans le cabaret "Les trois anges blancs" et son énorme patronne. C'est la prostitution et le rendez vous de la bourgoisie.
Martial va faire la connaissance de Rose-Aimé, elle y danse la polka et chante la complainte de "La belle qui porte malheur" et il va en tomber éperdument amoureux.
Un roman qui mélange histoire et amour, j'ai bien aimé faire le tour de ce Paris dangereux et corrompu mais je n'ai pas aimé l'histoire d'amour. Rose-Aimée est imbuvable, ses décisions et ses indécisions ont fini par m'exaspérer, elle est insupportable. Martial quant à lui est beaucoup trop gentil.
J'ai aussi trouvé que l'histoire est longue à débuter et elle a du mal à avancer aussi, je ne sais pas il m'a manqué quelque chose. J'ai beaucoup aimé certains passages et les personnages secondaires mais Rose-Aimée et Martial m'ont laissé de marbre.
Je lirai la suite car j'ai envie de savoir comment cela va évoluer mais pas dans l'immédiat.
Sauvé d'une mort assurée par Garancher et lui devant un énorme service, Martial s'embarque pour la France direction Paris à la recherche d'une certaine Fifi qui détient un manuscrit qu'il devra lui ramener.
Nous sommes à Paris dans les années 1850 dans le quartier de la Villette dans le cabaret "Les trois anges blancs" et son énorme patronne. C'est la prostitution et le rendez vous de la bourgoisie.
Martial va faire la connaissance de Rose-Aimé, elle y danse la polka et chante la complainte de "La belle qui porte malheur" et il va en tomber éperdument amoureux.
Un roman qui mélange histoire et amour, j'ai bien aimé faire le tour de ce Paris dangereux et corrompu mais je n'ai pas aimé l'histoire d'amour. Rose-Aimée est imbuvable, ses décisions et ses indécisions ont fini par m'exaspérer, elle est insupportable. Martial quant à lui est beaucoup trop gentil.
J'ai aussi trouvé que l'histoire est longue à débuter et elle a du mal à avancer aussi, je ne sais pas il m'a manqué quelque chose. J'ai beaucoup aimé certains passages et les personnages secondaires mais Rose-Aimée et Martial m'ont laissé de marbre.
Je lirai la suite car j'ai envie de savoir comment cela va évoluer mais pas dans l'immédiat.
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