[Bouin, Philippe] Paraître à mort
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[Bouin, Philippe] Paraître à mort
Titre : Paraître à mort
Auteur : Philippe Bouin
Editions : L'Archipel
Année : 2010
Nombre de pages : 300
Quatrième de couverture :
"11 mai 1981. Le corps d'un homme est rejeté par les flots sur une plage du Touquet. Dossier facilement bouclé : un tragique accident ! Le défunt laisse derrière lui un fils en bas âge et une jeune veuve enceinte, Angélique. Février 2007. Une inconnue est tuée aux abords de la propriété d'Angélique. Celle-ci, harcelée par le juge, appelle à la rescousse Gabriel Rampart, ancien amour de jeunesse devenu journaliste de premier plan. Le retour de Gabriel sur les terres de son enfance n'est pas sans conséquence. Assassins et maîtres chanteurs en font leur terrain de chasse. Et peu à peu remontent à la surface des secrets nauséabonds. Dans une atmosphère rappelant les films de Chabrol, Philippe Bouin fustige une bourgeoisie hautaine et passéiste pour qui le paraître compte avant tout. Des notables bien sous tous rapports, y compris celui des compromis abjects... "
Mon avis :
Quand j'ai vu ce livre à la bibliothèque, je l'ai emprunté tout de suite parce que j'avais lu avec plaisir la série de Philippe Bouin avec soeur Blandine, une ancienne de la PJ reconvertie en bonne soeur infirmière suite à un échec professionnel et amoureux ; Blandine est beaucoup plus douée pour mener des enquêtes criminelles que pour piquer les fesses de ses patients et bien sûr, comme par hasard, les cadavres croisent sa route régulièrement ; ça se passe dans le Beaujolais, elle forme un duo improbable avec un journaliste et ne craint pas un petit verre de Beaujolais ou quelques cochonailles du cru, tout en sortant des réparties pleine d'humour frappées au coin du bon sens.
Je m'attendais donc à quelque chose du genre et j'ai été déçue...
Pourquoi ? Non par l'intrigue policière, somme toute assez bien menée, mais parce que des éléments externes au roman policier m'ont gênée. Parce que le héros, au nom angélique (trop fort) de Gabriel Rampart, revient au Touquet poussé par le désir de mettre de l'ordre dans sa vie, suite à son enlèvement en Irak, à ce qu'il a fait de ses rêves de jeunesse, et que ce désir se résout trop vite, ça me paraissait cousu de fil blanc. Parce que ça manquait d'humour ! Le narrateur (l'auteur) met trop souvent dans la bouche de ses personnages des propos moralisants, qui sembleraient presque traduire une vision très manichéenne de la société (retour au nom symbolique du héros). Une lecture qui ne m'a guère marquée.
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