[Christie, Agatha] Les quatre
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Qu'avez-vous pensé de ce livre ?
[Christie, Agatha] Les quatre
Collection : Club des masques n°30
Editeur :Librairie des Champs-Elysées
Nombre de pages : 251
Année de parution : 1933
4ème de couverture :
"Une enquête sur les Quatre ? Quels Quatre ?
S’agit-il d’un Quatuor musical, des quatre grands, du Pacte à quatre ?
Cela ne saurait constituer matière à enquête pour l’illustrissime Hercule Poirot...
Et les Quatre en question sont des adversaires à sa mesure : un quatuor meurtrier ! Une bande de criminels internationaux dont le but n’est rien moins que de s’assurer la domination du monde...
Des ennemis comme le célèbre détective n’aurait osé en rêver... Et une rude bataille en perspective !".
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Mon avis :
Première fois que je suis un peu déçue par un livre d'Agatha Christie.
C'est au départ une histoire concernant une bande internationale de criminels, mais ça part dans des choses invraisemblables, j'ai trouvé que sur ce coup là, ce n'était pas très fin.
D'habitude j'aime voir la façon dont Agatha Christie manie avec délicatesse le suspens, mais là, j'ai trouvé ça pas vraiment bien fait ...
Pour parler quand même de positif, on retrouve dans cette histoire Poirot et Hastings, deux personnes bien sympathiques.
Ma note : 13/20
Invité- Invité
Re: [Christie, Agatha] Les quatre
Les quatre
Auteur: Agatha Christie
Edition: France Loisirs
Pages: 253
Quatrième de couverture
« Quatre meurtriers tentent de prendre possession du monde. Un chinois, un milliardaire américain, une scientifique française… Quant au numéro quatre, surnommé «le destructeur », il va obliger Hercule Poirot à parcourir la terre entière, au mépris de tous les dangers et de la mort. Jusqu’au jour où… »
Mon appréciation
Agatha Christie nous raconte une nouvelle aventure de Poirot et Hastings. Mais cette fois ils sont confrontés à un redoutable ennemi, « le destructeur ». Et il faudra bien toutes les petites cellules grises de Poirot, qui va faire tout son possible pour faire tomber « les quatre ».
Cette fois ci nous ne sommes pas en huit clos, bien au contraire, on va traverser les pays – passant de l’Angleterre, en France, en Belgique (pays de Poirot), en Italie – avec les deux acolytes nés sous la plume de la dame du crime.
On reconnaît bien évidemment le style et l’écriture d’Agatha Christie. Son goût pour le suspense, mais un peu moins pour nous balader de suspect en suspect, malheureusement, comme elle en a tant eu l’habitude. Effectivement, on découvre assez vite l’identité de trois des « quatre », sauf pour le destructeur, qu’on ne connaitra que vers la fin. Il y a des rebondissements, des meurtres qui s’accumulent autour de Poirot et Hastings. Mais il a manqué un petit « truc » pour que ça soit un coup de cœur. Peut être qu’on sait trop de choses sur les « quatre grands » un peu trop vite.
Mais malgré tout ce que j’ai pu dire de négatif, cela reste un très bon livre, on n’est certes pas en quête d’un tueur, mais sur la piste d’un ennemi comme Poirot n’en a jamais croisé. Et il va devoir être à l’affut de la moindre embuscade, du moindre piège. Et là Poirot va nous surprendre. Comme je l’ai dit, pas un coup de cœur, mais encore un bon livre de la reine du crime, et il n’y à rien à redire là dessus.
8/10
MissTacha- Membre connaisseur
-
Nombre de messages : 390
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Localisation : France
Genre littéraire préféré : Contemporain, feel good, cosy mystery, comédie romantique
Date d'inscription : 16/05/2011
Re: [Christie, Agatha] Les quatre
Mon avis :
J'ai lu ce livre très rapidement, très facilement, et pourtant, j'ai envie de vous dire : "il faut le lire pour le croire". J'ai vraiment eu du mal à reconnaître les enquêtes d'Hercule Poirot telles que je les connaissais. Oui, Hercule est content du retour de son ami Hastings - presque trop, tant il déborde d'enthousiasme à son encontre. Cela fait dix-huit mois qu'Hastings est mariée avec Cendrillon, l'héroïne du Le crime du golf , dix-huit mois qu'il vit en Amérique du Sud et Poirot s'ennuyait.
L'affaire qui les réunit n'a pourtant rien d'ennuyeux, elle est même rocambolesque ! Un complot menace le monde, un complot fomenté par quatre grands criminels internationaux, l'un chinois, l'autre américain, la troisième française et le dernier... totalement inconnu. Au cours des enquêtes qui leur sont proposées, le signe des quatre (clin d'oeil volontaire à Sir Arthur Conan Doyle ?) est présent, chacune d'entre elles (enlèvement, meurtres, empoisonnement, électrocution) a pour visée d'asseoir leur domination sur le monde, de dissuader Hercule Poirot de continuer à s'opposer à eux (à défaut de pouvoir le pervertir) puis le mettre définitivement hors-jeu. Autant vous dire que ce n'est pas facile, surtout avec un détective aussi intelligent qu'Hercule Poirot, même s'il est secondé par le stupide capitaine Hastings. Ce n'est pas moi qui dis qu'Hercule Poirot est intelligent, il n'est jamais si bien servi que par lui-même. Ce n'est pas moi qui dis qu'Hastings est stupide, ce sont les notes de travail des Quatre - force est de constater qu'ils sont parvenus à dresser un portrait très complet du capitaine. Forces est de constater qu'Hercule effectue lui aussi des recherches pour contrecarrer ses quatre individus et anticiper leurs coups, comme aux échecs. Cette affaire est l'occasion pour le détective de retrouver la comtesse Véra Rossakov, pour lequel il éprouve une grande tendresse et de garder par devers-lui le capitaine Hastings pendant plus de six mois. Madame Hastings comprendra.
Les difficultés vont cependant crescendo pour Hercule Poirot, les victimes s'accumulent et l'affrontement final est prenant. Hercule Poirot ressemble à s'y méprendre à Arsène Lupin (les vols en moins) et à Rouletabille. Il ose, Hercule Poirot, il ose aller très loin pour mener à bien son combat, il est prêt à sacrifier sa vie pour le monde. Hastings aussi, à condition qu'on le demande avant de le mettre devant le fait accompli. Hercule Poirot ira en effet très loin dans le sacrifice, afin d'attendre son but, tout en protégeant le plus possible Hastings "même si sa mort ne serait pas une catastrophe nationale".
Que reste-t-il à Hercule Poirot, après une telle enquête ? Eh bien, à cultiver ses courges, comme il le fait si bien dans Le meurtre de Roger Ackroyd.
J'ai lu ce livre très rapidement, très facilement, et pourtant, j'ai envie de vous dire : "il faut le lire pour le croire". J'ai vraiment eu du mal à reconnaître les enquêtes d'Hercule Poirot telles que je les connaissais. Oui, Hercule est content du retour de son ami Hastings - presque trop, tant il déborde d'enthousiasme à son encontre. Cela fait dix-huit mois qu'Hastings est mariée avec Cendrillon, l'héroïne du Le crime du golf , dix-huit mois qu'il vit en Amérique du Sud et Poirot s'ennuyait.
L'affaire qui les réunit n'a pourtant rien d'ennuyeux, elle est même rocambolesque ! Un complot menace le monde, un complot fomenté par quatre grands criminels internationaux, l'un chinois, l'autre américain, la troisième française et le dernier... totalement inconnu. Au cours des enquêtes qui leur sont proposées, le signe des quatre (clin d'oeil volontaire à Sir Arthur Conan Doyle ?) est présent, chacune d'entre elles (enlèvement, meurtres, empoisonnement, électrocution) a pour visée d'asseoir leur domination sur le monde, de dissuader Hercule Poirot de continuer à s'opposer à eux (à défaut de pouvoir le pervertir) puis le mettre définitivement hors-jeu. Autant vous dire que ce n'est pas facile, surtout avec un détective aussi intelligent qu'Hercule Poirot, même s'il est secondé par le stupide capitaine Hastings. Ce n'est pas moi qui dis qu'Hercule Poirot est intelligent, il n'est jamais si bien servi que par lui-même. Ce n'est pas moi qui dis qu'Hastings est stupide, ce sont les notes de travail des Quatre - force est de constater qu'ils sont parvenus à dresser un portrait très complet du capitaine. Forces est de constater qu'Hercule effectue lui aussi des recherches pour contrecarrer ses quatre individus et anticiper leurs coups, comme aux échecs. Cette affaire est l'occasion pour le détective de retrouver la comtesse Véra Rossakov, pour lequel il éprouve une grande tendresse et de garder par devers-lui le capitaine Hastings pendant plus de six mois. Madame Hastings comprendra.
Les difficultés vont cependant crescendo pour Hercule Poirot, les victimes s'accumulent et l'affrontement final est prenant. Hercule Poirot ressemble à s'y méprendre à Arsène Lupin (les vols en moins) et à Rouletabille. Il ose, Hercule Poirot, il ose aller très loin pour mener à bien son combat, il est prêt à sacrifier sa vie pour le monde. Hastings aussi, à condition qu'on le demande avant de le mettre devant le fait accompli. Hercule Poirot ira en effet très loin dans le sacrifice, afin d'attendre son but, tout en protégeant le plus possible Hastings "même si sa mort ne serait pas une catastrophe nationale".
Que reste-t-il à Hercule Poirot, après une telle enquête ? Eh bien, à cultiver ses courges, comme il le fait si bien dans Le meurtre de Roger Ackroyd.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Christie, Agatha] Les quatre
Mon avis :
Agatha Christie est décidément plus douée pour les huis-clos meurtrier au cœur de la bonne société anglaise que pour les complots planétaires. Ceci dit, celui-ci a au moins le mérite de nous épargner les considérations politiques très impérialistes que l'on peut trouver dans Le cheval à bascule, par exemple. Les méchants sont seulement des méchants avides de pouvoir, et pas de dangereux anarchistes désireux de nuire à la divine Angleterre. On y retrouve le sympathique Poirot et le non moins sympathique Hastings dans une aventure que l'on attribuerait plutôt à Sherlock Holmes, avec ses méchants machiavéliques et internationaux, ses déguisements habiles et ses hautes personnalités.
Surprenant mais pas désagréable, sans commune mesure toutefois avec d'autres romans d'Agatha Christie - Dix petits nègres, Le crime de l'Orient-Express, La mort n'est pas une fin - mieux construits et d'intrigue plus complexe.
Ma note : 5/10Surprenant mais pas désagréable, sans commune mesure toutefois avec d'autres romans d'Agatha Christie - Dix petits nègres, Le crime de l'Orient-Express, La mort n'est pas une fin - mieux construits et d'intrigue plus complexe.
Invité- Invité
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