[Molière] Le misanthrope
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[Molière] Le misanthrope
Auteur: Molière
Edition: Librio
Nombre de pages: 95
Résumé:
Alceste hait l'humanité tout entière, y dénonce l'hypocrisie, la couardise et la compromission. Mais il aime pourtant Célimène, coquette et médisante. Le vertueux se lance ainsi dans des combats perdus d'avance qui l'acculent à la fuite... (wikipédia)
Mon avis: Voila bien longtemps que je voulais lire ce livre, et j'ai combiné l'utile et l'agréable en faisant tout simplement un exposé sur la définition de l'amitié du misanthrope. Alceste, tout misanthrope qu'il est, a en effet une conception de l'amitié beaucoup plus noble que celle de ses contemporains hypocrites. Il le revendique; l'amitié véritable ne peut être basée que sur la sagesse et la franchise. Certes, le personnage est tourné en ridicule de par ses nombreux emportements mais il n'est finalement pas si loin de la vérité, c'est pourquoi j'ai été assez surprise de percevoir dans le livre, que Alceste était un peu présenté comme le "comique" de la pièce. J'ai appris que Rousseau trouvait cela choquant de se moquer d'Alceste, et bien, je rejoins Rousseau sur ce point. En tout cas, j'ai vraiment apprécié cette lecture. Le sujet de la société hypocrite y est traité avec un humour dont on ne se lasse pas.
Mounain- Grand expert du forum
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Emploi/loisirs : professeure de français
Genre littéraire préféré : tout ce qui me tombe sous la main
Date d'inscription : 23/04/2009
Re: [Molière] Le misanthrope
J'avais lu ce livre pour la première fois au lycée, en seconde et j'avais adoré ! Je me souviens que la prof de Français était ravie de voir l'enthousiasme de plusieurs d'entres nous pour ce livre et son étude.
C'est une pièce de théâtre en 5 acte avec un dénouement qui semble jouer d'avance.
Je suis toujours aussi consternée par les sentiments incompréhensibles d'Alceste pour cette... très superficielle Célimène, qui est l'opposée des principes de ce dernier.
Elle m'agace, je l'avoue c'est pour moi un personnage détestable et l'aveuglement d'Alceste face à son comportement le montre effectivement ridicule : il s'emporte avec véhémence pour de petites choses, futiles mais n'est pas capable de voir que celle dont il est épris se joue de lui.
Il me semble que, si les hommes avaient développés davantage la franchise que l'hypocrisie, le monde ne tournerait pas aussi mal...
Car c'est aussi ça, pour moi, ce livre. Une éloge de l'amitié et la sincérité, pure, totale, sans faux semblant, être soi et ne pas jouer un rôle.
D'ailleurs un véritable ami ne va pas dire, par exemple, "oui oui ton poème est super, quel plume, quel talent !" lorsque ce n'est pas le cas.
En cela, Philinte est dans le trop, il n'est l'ennemi de personne donc l'ami de tout le monde et maîtrise à la perfection les conventions sociales de l'époque au point que je trouve cela malsain car nous ne savons jamais réellement ce qu'il pense.
Je comprends tellement les reproches d'Alceste au reste du monde, totalement embourbé dans une politesse excessive et une hypocrisie généralisée mais il manque de diplomatie : savoir exprimer les choses sans méchanceté lui aurait épargné bien des soucies.
Avec la plume si particulière de Molière c'est malgré tout un pur régale de lire cette pièce qui est, comme toujours avec ce dernier, une critique piquante de déguisée en comédie.
Je vote : beaucoup apprécié, et non coup de coeur car je dois avouer que les rimes à la longue me pèse un peu...
C'est une pièce de théâtre en 5 acte avec un dénouement qui semble jouer d'avance.
Je suis toujours aussi consternée par les sentiments incompréhensibles d'Alceste pour cette... très superficielle Célimène, qui est l'opposée des principes de ce dernier.
Elle m'agace, je l'avoue c'est pour moi un personnage détestable et l'aveuglement d'Alceste face à son comportement le montre effectivement ridicule : il s'emporte avec véhémence pour de petites choses, futiles mais n'est pas capable de voir que celle dont il est épris se joue de lui.
Il me semble que, si les hommes avaient développés davantage la franchise que l'hypocrisie, le monde ne tournerait pas aussi mal...
Car c'est aussi ça, pour moi, ce livre. Une éloge de l'amitié et la sincérité, pure, totale, sans faux semblant, être soi et ne pas jouer un rôle.
D'ailleurs un véritable ami ne va pas dire, par exemple, "oui oui ton poème est super, quel plume, quel talent !" lorsque ce n'est pas le cas.
En cela, Philinte est dans le trop, il n'est l'ennemi de personne donc l'ami de tout le monde et maîtrise à la perfection les conventions sociales de l'époque au point que je trouve cela malsain car nous ne savons jamais réellement ce qu'il pense.
Je comprends tellement les reproches d'Alceste au reste du monde, totalement embourbé dans une politesse excessive et une hypocrisie généralisée mais il manque de diplomatie : savoir exprimer les choses sans méchanceté lui aurait épargné bien des soucies.
Avec la plume si particulière de Molière c'est malgré tout un pur régale de lire cette pièce qui est, comme toujours avec ce dernier, une critique piquante de déguisée en comédie.
Je vote : beaucoup apprécié, et non coup de coeur car je dois avouer que les rimes à la longue me pèse un peu...
Pandora- Grand expert du forum
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Nombre de messages : 1372
Age : 33
Localisation : France
Genre littéraire préféré : Aucun, c'est la plume de l'auteur qui me transporte... ou pas
Date d'inscription : 03/07/2017
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