[Christie, Agatha] Trois souris
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[Christie, Agatha] Trois souris
Sur cette image, édition 2003, collection Le livre de poche.
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Collection : Le livre de poche n°6288
Edition : Librairie des Champs Elysées
Année de parution : 1985
Nombre de pages : 190
4ème de couverture :
"Dans l'obscurité d'une maison endormie, un cri déchire le silence... Un crime vient d'être commis... Ainsi se lève le rideau sur l'un des plus grands succès de la scène internationale, " La Souricière ", qui tient l'affiche sans interruption depuis plus de cinquante ans. Adaptée par Agatha Christie d'une nouvelle écrite en 1947, jouée pour la première fois à Londres en 1952, cette mésaventure de trois petites souris porte la marque de son auteur : humour et coups de théâtre sont au rendez-vous
Et comme tous les grands maîtres du suspense, Agatha Christie préférait que ses spectateurs ignorent la clef de l'énigme avant de pénétrer dans le théâtre... Le secret fut bien gardé, puisque c'est en 1985 seulement que ce texte "interdit" fut enfin publié".
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Mon avis :
Ce livre est un recueil de nouvelles : Trois souris, Meurtre sur mesure, Une perle, Malédiction, L'appartement du troisième, L'enlèvement de Johnny Waverly.
Il est vrai que j'apprécie moins les livres comprenant plusieurs histoires, dans la mesure où le suspens est moins long, le texte est moins développé ...
Mais les différentes nouvelles de ce recueil ont vraiment bien été choisies, certaines avec Hercule Poirot, d'autres avec Miss Marple.
Chaque histoire est vraiment bien écrite et intéressante.
Bon livre dans l'ensemble.
Ma note : 16/20
Invité- Invité
Re: [Christie, Agatha] Trois souris
Mon avis :
Ce roman a été adapté au théâtre par Agatha Chrisite elle-même sous le titre La Souricière. A la lecture, il est facile de comprendre pourquoi cette adaptation était facile. Mis à pmart deux scènes (le premier meurtre et le témoignage au commissariat), presque toute l'histoire se déroule en huis-clos, dans la pension de Monskwell Manor. Celle-ci, à cause de la neige et d'un sabotage judicieux, se trouve rapidement coupée du monde. Les suspects possibles sont donc peu nombreux, et la retraite du meurtrier est provisoirement entravée.
Mais désire-t-il réellement partir ?
L'intrigue prend place dans ce climat si particulier qu'est l'après-guerre en Angleterre. les traumatismes sont là, mais enfouis profondément ou habilement dissimulés. Molly, Gil son mari, le jeune Christopher, un personnage très gay ou encore le meurtrier lui-même ont vécu des événements qui ont modifié en profondeur leur existence. En effet, le meurtrier cherche à se venger de toutes celles qu'il juge responsable de la mort de son jeune frère, envoyé avec ses frères et soeurs à la campagne, comme bon nombre d'enfants citadins pendant les années de guerre, si ce n'est que la famille qui les a recueillis était particulièrement indigne. La ferme où ils logeaient n'était d'ailleurs pas très éloignées de Monskwell Manor, et ce n'est pas un hasard.
Mrs Boyle en revanche, l'une des quatre pensionnaires, a très bien vécu la guerre. Non, elle ne regrette pas la fin du conflit, elle n'irait pas jusque là, elle ne regrette pas les petits pouvoirs qu'elle avait sur ses subordonnées, elle regrette, pardon, elle fulmine de ne pas être traitée avec les égards dus à son rang d'ancienne grande résistante - ou prenant la pause pour passer pour telle. Contrairement aux autres personnages, elle suscite immédiatement l'antipathie, elle dont le jeu favori est de chercher non les sujets de satisfaction mais les sujets de plainte. Les deux derniers pensionnaires ont eu aussi des secrets à cacher, que ce soit le major Metcalf, parfait exemple du militaire de carrière à la retraite, ou l'intriguant et toujours de bons conseils Mr Paravicini, tombé du ciel pendant la nuit, tel un Père Noël qui aurait égaré son traineau.
Pour une fois, il est possible d'identifier le coupable. Je l'ai fait, vingt-cinq pages avant la fin. par contre, je n'avais pas trouvé par quel moyen il a été confondu, Et vous, y parviendrez-vous ?
Ce roman a été adapté au théâtre par Agatha Chrisite elle-même sous le titre La Souricière. A la lecture, il est facile de comprendre pourquoi cette adaptation était facile. Mis à pmart deux scènes (le premier meurtre et le témoignage au commissariat), presque toute l'histoire se déroule en huis-clos, dans la pension de Monskwell Manor. Celle-ci, à cause de la neige et d'un sabotage judicieux, se trouve rapidement coupée du monde. Les suspects possibles sont donc peu nombreux, et la retraite du meurtrier est provisoirement entravée.
Mais désire-t-il réellement partir ?
L'intrigue prend place dans ce climat si particulier qu'est l'après-guerre en Angleterre. les traumatismes sont là, mais enfouis profondément ou habilement dissimulés. Molly, Gil son mari, le jeune Christopher, un personnage très gay ou encore le meurtrier lui-même ont vécu des événements qui ont modifié en profondeur leur existence. En effet, le meurtrier cherche à se venger de toutes celles qu'il juge responsable de la mort de son jeune frère, envoyé avec ses frères et soeurs à la campagne, comme bon nombre d'enfants citadins pendant les années de guerre, si ce n'est que la famille qui les a recueillis était particulièrement indigne. La ferme où ils logeaient n'était d'ailleurs pas très éloignées de Monskwell Manor, et ce n'est pas un hasard.
Mrs Boyle en revanche, l'une des quatre pensionnaires, a très bien vécu la guerre. Non, elle ne regrette pas la fin du conflit, elle n'irait pas jusque là, elle ne regrette pas les petits pouvoirs qu'elle avait sur ses subordonnées, elle regrette, pardon, elle fulmine de ne pas être traitée avec les égards dus à son rang d'ancienne grande résistante - ou prenant la pause pour passer pour telle. Contrairement aux autres personnages, elle suscite immédiatement l'antipathie, elle dont le jeu favori est de chercher non les sujets de satisfaction mais les sujets de plainte. Les deux derniers pensionnaires ont eu aussi des secrets à cacher, que ce soit le major Metcalf, parfait exemple du militaire de carrière à la retraite, ou l'intriguant et toujours de bons conseils Mr Paravicini, tombé du ciel pendant la nuit, tel un Père Noël qui aurait égaré son traineau.
Pour une fois, il est possible d'identifier le coupable. Je l'ai fait, vingt-cinq pages avant la fin. par contre, je n'avais pas trouvé par quel moyen il a été confondu, Et vous, y parviendrez-vous ?
Sharon- Modérateur
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Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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