[Hillenbrand, Laura] La légende de Seabiscuit

Titre : La légende de Seabiscuit : Le cheval qui ne devait pas gagner
Auteur : Laura Hillenbrand
Editeur : JC Lattès
Nombre de pages : 390

Quatrième de couverture :

Aussi émouvant que « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux, aussi bouleversant que « Les raisins de la colère », voici l’histoire vraie de Seabiscuit, le cheval qui ne devait pas gagner.

En 1936, alors que l’Amérique ressent encore les effets de la Grande Dépression, Charles Howard, un vendeur de bicyclettes qui a fait fortune dans l’automobile, achète un étalon hargneux, aigri et sauvage, laissé pour compte. Il le confie à un entraîneur quasi mutique formé par des indiens éleveurs de mustangs, et à un jockey borgne, une étoile déchue qui connaît par cœur toute l’œuvre du poète Emerson.

Ce trio insolite va métamorphoser le tocard Seabiscuit en un fabuleux champion. Des centaines de milliers d’Américains vont suivre passionnément ses victoires. Les champs de courses sont envahis, la radio retransmet en direct les grands prix, les journaux en font leur une…
Seabiscuit devient l’une des plus fascinantes icônes de l’histoire américaine. Il n’est pas seulement un cheval de légende mais incarne, au cœur de la tourmente économique, la revanche de tous ceux qui ne devaient pas gagner.
En rassemblant de multiples témoignages, et en consultant des milliers de pages d’archives, Laura Hillenbrand fait revivre jour après jour le destin de Seabiscuit. Son livre, qui est aussi une évocation de l’Amérique des années 30, a été en tête de toutes les listes de best-sellers et va faire prochainement l’objet d’un grand film.


Mon avis :

J’avais vu le film et j’ai retrouvé le livre sur mon chemin des éditions originales. Cela a piqué ma curiosité et j’ai eu envie d’en lire la traduction française.

J’avais beaucoup aimé le film, j’ai trouvé le livre encore plus enthousiasmant.

L’écriture/traduction est parfaite. L’histoire est passionnante de bout en bout. D’autant plus, que l’on est sans cesse surpris par le dénouement des courses. Aucun temps mort. Ce qui est particulièrement plaisant c’est de voir l’auteur changer sans cesse de point de vue, ce qui offre au lecteur une vision complète des événements.

J’ai beaucoup appris sur la société américaine de l’entre-deux-guerres, le métier de jockey (dangereux et ingrat), le monde des courses, les journalistes, les entraineurs, les propriétaires d’écuries.

Et tout ceci est véridique, ce qui rend l’histoire d’autant plus intéressante.

Je recommande ce livre qui est peut-être le meilleur que j’aie lu ces dernières années.

Seul bémol : il est assez difficile de le trouver en occasion. (J’ai du le faire venir du Canada). Peut-être parce que ceux qui l’ont acheté neuf ne souhaitent pas s’en séparer ?

Seabiscuit de Laura Hillenbrand : un gros de cœur !

J'avais moi aussi bien aimé le film ! Cela doit être interessant car il aborde une prériode de l'histoire américaine ainsi que le monde du cheval et des courses : moi ça me plait car j'aime à la fois l'histoire et les chevaux !!

Tu ne seras pas déçue

Mon père m'a offert le roman lorsque j'étais en 6ème (j'avais 11 ans !). Le miens est aux éditions "J'ai Lu" et format Poche.
C'est mon livre de coeur, celui que j'ai lu et relu, incrusté dans ma bibliothèque

Il faut préciser que ce n'est pas du tout un roman, comme on pourrait le penser lorsqu'on a vu le film (excellent lui aussi). Ce livre est bel et bien la biographie du cheval Seabicuit, champion de courses de plat dans les années 40. Le vilain petit canard qui devient crack, bref, une belle histoire !

Le roman débute assez lentement il est vrai, retraçant toute l'histoire des courses en amérique. C'est très intéressant mais un peu lassant. Puis viennent les histoires respectives des futurs propriétaires, entraîneurs et jockeys de Seabiscuit. Il faut attendre presque la moitié du bouquin pour découvrir enfin le cheval ! Son histoire est juste incroyable, les courses sont tellement bien décrites ! Moi qui suis passionnée de chevaux, je me suis régalée.

Petit extrait d'une des plus grandes courses, War Admiral le beau et grand champion imbattu, contre Seabiscuit le vilain petit canard devenu crack, la course la plus folle du siècle:
"Woolf (le jockey de S.) regarda la tête superbe de War Admiral qui coupait l'air comme une lame. Il mesura dans son grand oeil couleur d'ambre, cerné de rouge et de blanc, l'effort immense que fournissait l'animal (...) Un instant plus tard, Woolf perçu une minuscule hésitation chez son rival. Il regarda de nouveau War Adrmiral. Sa langue pendait sur le côté. Seabiscuit l'avait cassé. Woolf se pencha sur la selle et demanda à Seabiscuit de se donner à fond (...) Les oreilles de Seabiscuit se dressèrent. Woolf fit un petit geste de la main: - Salut Charley ! (le jockey de War Admiral). La phrase allait devenir un classique chez les jockeys pendant des décennies (...) Des milliers de bras se tendirent pour lui effleurer l'épaule alors qu'il passait"

et une petite dernière:

"Pollars laissa Seabiscuit savourer ce dernier rival, et puis il lui demanda d'y aller. Il retrouva le sentiment enivrant de l'accélération soudaine. Un moment plus tard, Pollard et Seabiscuit étaient de nouveau seuls, dévorant le terrain. Ce fut comme si le monde venait d'exploser."

Un livre particulier, que tout le monde n'appréciera pas, mais qui vaut vraiment la peine d'être lu. Et qui prouve encore une fois que, quand on veut, on peut !

J'ai moi aussi vu le film et je l'ai beaucoup apprécié, maintenant le livre me tente ! Voilà qui va encore grossir ma pal

Ça fait plaisir de voir que ce livre n'est pas tout à fait inconnu

Je ne connais ni le film ni le livre

Les deux valent le détour