[Bottero, Pierre] A comme association - Tome 4: Le subtil parfum du soufre

.

Mon avis :

J'ai eu beaucoup de peine à démarrer ce livre, sachant que c'était le dernier écrit par Pierre Bottero. J'avais le sentiment qu'en lisant ce livre, j'arriverais à une fin que je ne voulais pas atteindre. C'est un peu difficile à exprimer, mais quoi qu'il en soit, j'ai eu du mal à m'y mettre.

Mais une fois commencé, je n'ai pas pu le reposer. Comme les autres tomes de cette saga, il n'y a pas de temps mort. On passe d'une scène à une autre, d'une brutalité à une tendresse sans transition. On n'a pas le temps de s'ennuyer ! Mais en même temps, c'est très court, ça se lit donc très rapidement.

J'ai énormément apprécié les personnages dans ce tome. On découvre une autre facette d'Ombe, mais également d'autres personnages comme Rose ou le Sphinx. On ne les voit pas beaucoup, mais leurs apparitions m'ont permis de m'y attacher.

Bien qu'un peu rapide et surréaliste, j'ai bien aimé l'histoire d'amour qui se crée dans ce tome. La façon dont elle se termine est très bizarre, j'aimerais bien en savoir plus dans les prochains tomes, bien que je doute que ce soit expliqué.

Je n'ai pas eu l'impression que ce tome n'était pas fini, pas relu. Il n'a en effet pas été corrigé par l'auteur. Mais je n'ai pas ressenti de besoin d'amélioration, le style était déjà très agréable et bien travaillé.

Je n'ai pas pu m'empêcher de verser une larme sur la dernière page. La "précision" d'Erik l'Homme à la fin m'a également très touchée. Pierre Bottero un auteur incroyablement talentueux qui nous a quittés bien trop tôt.
Comble de l'ironie, c'est un jeune pilote de moto qui est décédé d'un accident aujourd'hui (23 octobre 2011), à 24 ans... La vie est bien trop cruelle...
Je terminerai avec cette citation, que je trouve magnifique :

Pierre le disait souvent : il existe quantité de mondes fantastiques qui côtoient le notre, les auteurs sont des passeurs et leurs livres des portes permettant d'y accéder.
Il arrive parfois que ces mondes soient si proches qu'ils finissent par se rencontrer ; on dit alors que la réalité rattrape la fiction.

Mon avis : J'avais été un peu déçue par le tome 3 que j'avais trouvé long et répétitif, j'avoue que Jasper m'avait agacée avec ses formules magiques aux 36 façons de les prononcer mais cela ne m'a pas empêché de vouloir lire la suite car je trouve cette série assez sympa.

Donc dans celui ci, nous retrouvons Ombe, toujours aussi téméraire et elle n'a pas son pareil pour se jeter dans les ennuis jusqu'au cou. Envoyée en mission de reconnaissance dans le milieu des loups-garous, elle ne peut s'empêcher d'intervenir en sauvant la victime.

Ombe est un personnage attachant mais elle fait quelque fois un peu trop super woman, elle est tout le contraire de Jasper qui est plus réfléchi mais dans ce tome on lui retrouve un vrai coeur de midinette.

De l'action, du rythme, des dialogues, toujours le même cocktail, c'est divertissant. Pourtant pour celui ci un petit gout dnachevé car on sait quelques jours plus tard l'auteur se tue en moto et que son co-auteur laissera son texte intact, brut de toute correction.

Mon avis :
Ombe termine ici ce qu’a commencé Jasper dans le tome 2 : l’enquête sur le trafic de drogue entre loups garous et vampires. A cette occasion, elle fait la rencontre de Nacelnik qu’elle sauve d’une mort certaine ordonnée par l’alpha de la meute, Trulez. Comble de la surprise : elle en tombe même amoureuse ! Un tome tout en action et en sensibilité (les deux ne sont jamais incompatibles sous la plume de l’auteur), qui présente l’image d’une héroïne plus fragile qu’il n’y parait sous ses dehors de dure à cuire, moins détachée que dans les tomes précédents, plus à fleur de peau. Pierre Bottero nous montre une autre facette d’Ombe, plus nuancée et j’ai beaucoup apprécié. En même temps, c’était gagné d’avance, Ombe ayant ma préférence par rapport à Jasper depuis le départ car plus mature, moins ado. Ses aventures et ses pensées sont d’ailleurs davantage celles d’une jeune adulte et peuvent dérouter placées dans le contexte d’une saga ciblée jeunesse (elle a une vie sexuelle notamment qu’elle fait partager au lecteur mais pas de panique : rien de choquant, chers parents, le tout reste très soft !). De nouvelles questions se posent sur son passé, sur ses colocataires et sur ses trois mystérieux jeunes gens qui cherchent après elle. Qui sont-ils tous ? Quels sont leurs desseins ?
La fin semble appeler plus d’interactions entre les deux agents de l’Association, plus de complicité et non plus seulement des enquêtes parallèles qui se croisent parfois, en quatrième vitesse, pour reprendre leur cours solitaire… En tout cas, c’est ce que j’attends des tomes qui vont suivre, en espérant ne pas être déçue et avec un petit pincement au cœur dû au fait qu’il s’agit ici du dernier écrit par l’auteur. J’espère également qu’Erik L’Homme lui aura été fidèle dans sa reprise du personnage et peut-être aussi dans l’écriture, toujours aussi soignée…