[Thorarinsson, Arni] Le septième fils
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Votre avis sur Le septième fils d'Arni Thorarinsson
[Thorarinsson, Arni] Le septième fils
Titre : Le septième fils.
Auteur : Arni Thorarinsson.
Editeur : Métalié.
Nombre de pages : 351.
Quatrième de couverture :
Les soirées sont longues dans le port d'Isafjördur, la capitale des fjords de l'ouest de l'Islande, quand on est chargé de traquer le scoop par un rédacteur en chef avide de sensationnel et qu'on rêve de retrouver sa petite amie laissée à Reyjkavik. Et puis ont découvre que les bars des hôtels abritent des célébrités intéressantes, une séduisante vedette du football national et son copain d'enfance, qui le suit comme son ombre et profite de ses conquêtes, une chanteuse pop, qui a failli gagner le titre de Nouvelle Star, les groupies respectives de ces gens importants, et une petite troupe d'adolescents en révolte.
Des maisons brûlent, des tombes sont profanées, des touristes lituaniens sont volés et soupçonnés de trafic de drogue, des droits de pêche ont été bradés, tout s'emballe, tandis qu'à Reykjavik on retrouve le corps d'un homme politique, nouvel espoir de la gauche et ex-mari de la mère de la presque Nouvelle Star.
Einar, le correspondant du Journal du soir, malmené par la séduisante commissaire de police, mène l'enquête avec son air désabusé, sa nonchalance et une iroinie qui lui permettent d'apprivoiser les témoins et de porter un regard sans préjugés sur les événements.
Mon avis :
J'aime beaucoup cet auteur, et surtout le personnage d'Einar, cet enquêteur malgré lui rempli d'humour et fan de rock. L'enquête, comme dans les deux tomes précédents, prend la forme d'un journal de bord, déroualant les jours de la semaine, rythmé par les morceaux de musique préférés du journaliste. Je n'ai qu'une déception en poursuivant cette série : pourquoi les quatre premiers tomes n'ont-ils pas été traduits en français ? Je sais que je prends souvent les séries policières en cours de route, mais pour une fois, je n'y suis pour rien.
Bonne nouvelle : Einar a désormais une véritable vie amoureuse. Je peux même dire qu'elle est tumultueuse et que sa nouvelle petite amie est pour le moins passionnée. Mauvaise nouvelle : l'exil d'Einar s'aggrave. Non comptant d'être confiné dans le Nord, il a désormais le privilège d'écrire des articles sur l'Ouest du Nord. Il n'a d'autres choix que d'accepter, surtout que la malchance est avec lui. Alors que tout est calme à Akureyri, les troubles augmentent à Isafjördur. Un incendie, d'abord, qui, heureusement, ne cause que des dégats matériels. C'est l'occasion d'évoquer le nombre record d'incendies non résolus en Islande, des incendies dans des endroits parfois très stratégiques. Avançons encore un peu plus et nous découvrons (encore) la situation économique désastreuse de certaines régions d'Islande. Le "découragement" et le "désespoir" règnent en maître, s'opposant ainsi aux magouilles des plus riches et aux initiatives peu nombreuses pour s'en sortir. Einar porte un regard à la fois lucide et ironique sur les politiciens, qui se gargarisent de leurs beaux discours sur le développement économique, et sur les jeunes qui "sont tellement pressés de s'en mettre plein les poches qu'ils n'ont même plus le temps de passer leurs diplômes".
Surviennent alors deux disparitions, puis une troisième et un vol de camping-car. Tout s'affole car deux des disparus sont des célébrités. Einar éprouve des difficultés : s'il a la chance de recueillir des confidences, il doit faire face à une commissaire de police dont la conscience professionnelle n'a d'égal que celle d'Einar, c'est à dire qu'elle ne livrera que le strict minimum à la presse, tandis qu'il cherche à obtenir le plus possible, avec des méthodes que lui-même trouve parfois discutables.
L'enquête peut paraître lente à se mettre en place, pour moi ce rythme me convient parfaitement. Par rapport au premier tome de la série, je trouve même que les péripéties sont plus nombreuses, les retournements de situation vraiment surprenants. Comme dans l'Oiseau de mauvais augure de Camilla Lackberg, Arni Thorarinsson parle avec subtilité de la télé-réalité, du désir d'être connu ou reconnu, et des dérives potentielles. Il évoque aussi, comme dans Le temps de la sorcière, les risques liées à la mondialisation, n'hésitant pas dans les deux cas à détourner les clichés pour offrir des péripéties inattendues et à placer son héros dans des situations à risque.
A la fin de ce tome, Einar se retrouve face à un choix. J'espère que le prochain tome de ses aventures (celui-ci date de 2008) paraîtra bientôt en France.
Auteur : Arni Thorarinsson.
Editeur : Métalié.
Nombre de pages : 351.
Quatrième de couverture :
Les soirées sont longues dans le port d'Isafjördur, la capitale des fjords de l'ouest de l'Islande, quand on est chargé de traquer le scoop par un rédacteur en chef avide de sensationnel et qu'on rêve de retrouver sa petite amie laissée à Reyjkavik. Et puis ont découvre que les bars des hôtels abritent des célébrités intéressantes, une séduisante vedette du football national et son copain d'enfance, qui le suit comme son ombre et profite de ses conquêtes, une chanteuse pop, qui a failli gagner le titre de Nouvelle Star, les groupies respectives de ces gens importants, et une petite troupe d'adolescents en révolte.
Des maisons brûlent, des tombes sont profanées, des touristes lituaniens sont volés et soupçonnés de trafic de drogue, des droits de pêche ont été bradés, tout s'emballe, tandis qu'à Reykjavik on retrouve le corps d'un homme politique, nouvel espoir de la gauche et ex-mari de la mère de la presque Nouvelle Star.
Einar, le correspondant du Journal du soir, malmené par la séduisante commissaire de police, mène l'enquête avec son air désabusé, sa nonchalance et une iroinie qui lui permettent d'apprivoiser les témoins et de porter un regard sans préjugés sur les événements.
Mon avis :
J'aime beaucoup cet auteur, et surtout le personnage d'Einar, cet enquêteur malgré lui rempli d'humour et fan de rock. L'enquête, comme dans les deux tomes précédents, prend la forme d'un journal de bord, déroualant les jours de la semaine, rythmé par les morceaux de musique préférés du journaliste. Je n'ai qu'une déception en poursuivant cette série : pourquoi les quatre premiers tomes n'ont-ils pas été traduits en français ? Je sais que je prends souvent les séries policières en cours de route, mais pour une fois, je n'y suis pour rien.
Bonne nouvelle : Einar a désormais une véritable vie amoureuse. Je peux même dire qu'elle est tumultueuse et que sa nouvelle petite amie est pour le moins passionnée. Mauvaise nouvelle : l'exil d'Einar s'aggrave. Non comptant d'être confiné dans le Nord, il a désormais le privilège d'écrire des articles sur l'Ouest du Nord. Il n'a d'autres choix que d'accepter, surtout que la malchance est avec lui. Alors que tout est calme à Akureyri, les troubles augmentent à Isafjördur. Un incendie, d'abord, qui, heureusement, ne cause que des dégats matériels. C'est l'occasion d'évoquer le nombre record d'incendies non résolus en Islande, des incendies dans des endroits parfois très stratégiques. Avançons encore un peu plus et nous découvrons (encore) la situation économique désastreuse de certaines régions d'Islande. Le "découragement" et le "désespoir" règnent en maître, s'opposant ainsi aux magouilles des plus riches et aux initiatives peu nombreuses pour s'en sortir. Einar porte un regard à la fois lucide et ironique sur les politiciens, qui se gargarisent de leurs beaux discours sur le développement économique, et sur les jeunes qui "sont tellement pressés de s'en mettre plein les poches qu'ils n'ont même plus le temps de passer leurs diplômes".
Surviennent alors deux disparitions, puis une troisième et un vol de camping-car. Tout s'affole car deux des disparus sont des célébrités. Einar éprouve des difficultés : s'il a la chance de recueillir des confidences, il doit faire face à une commissaire de police dont la conscience professionnelle n'a d'égal que celle d'Einar, c'est à dire qu'elle ne livrera que le strict minimum à la presse, tandis qu'il cherche à obtenir le plus possible, avec des méthodes que lui-même trouve parfois discutables.
L'enquête peut paraître lente à se mettre en place, pour moi ce rythme me convient parfaitement. Par rapport au premier tome de la série, je trouve même que les péripéties sont plus nombreuses, les retournements de situation vraiment surprenants. Comme dans l'Oiseau de mauvais augure de Camilla Lackberg, Arni Thorarinsson parle avec subtilité de la télé-réalité, du désir d'être connu ou reconnu, et des dérives potentielles. Il évoque aussi, comme dans Le temps de la sorcière, les risques liées à la mondialisation, n'hésitant pas dans les deux cas à détourner les clichés pour offrir des péripéties inattendues et à placer son héros dans des situations à risque.
A la fin de ce tome, Einar se retrouve face à un choix. J'espère que le prochain tome de ses aventures (celui-ci date de 2008) paraîtra bientôt en France.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Thorarinsson, Arni] Le septième fils
Merci pour cette présentation. Je le note pour ma prochaine période polar
Invité- Invité
Re: [Thorarinsson, Arni] Le septième fils
Merci Loo.
Ma période Polar dure depuis vingt-trois ans (minimum) .
Ma période Polar dure depuis vingt-trois ans (minimum) .
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Thorarinsson, Arni] Le septième fils
moi aussi j'apprécie beaucoup cet auteur, et einar, malheureusement je n'en ai lu que la moitié ayant du le rendre à la biblio, pour cause de départ, j'espère avoir l'occasion de le finir rapidement...
Invité- Invité
Re: [Thorarinsson, Arni] Le septième fils
Pour moi ce livre est une forte déception ,en contraste avec le plaisir apporté par "le dresseur d'insectes"
Invité- Invité
[Thorarinsson, Arni] Le 7ème fils
Auteur : Thorarinsson, Arni
Titre : Le 7è fils
Edition: Policier Points
Nombre de pages : 445
4è de couverture :
Etre envoyé dans les fjords de l'ouest islandais, autant dire dans le désert, ressemble à une punition pour Einar, reporter de talent.
Jamais, il ne trouvera un scoop là-bas !
pourtant, dès son arrivée sur le tarmac enneigé de la ville d'Isafjördur, Einar réalise que cet exil forcé va être animé : maisons brûlées, disparitions, profanations,meurtres.
La sauvagerie embrase les confins du monde...
Mon appréciation :
Une atmosphère très particulière que cette atmosphère islandaise.
D'abord les noms imprononçables pour nous !
Ensuite un pays très peu connu.
Tout cela est déconcertant et il faut s'adpter.
Une mentalité aussi éloignée de la nôtre. Différente de la plupart des pays européens.
Tout cela dit, une fois , dans l'atmosphère, c'est un bon trhriller.
Paprika- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 4704
Age : 85
Localisation : Belgique
Emploi/loisirs : lecture, musique, bricolage, scrabble
Genre littéraire préféré : tout sauf romans à l'eau de rose, politique.
Date d'inscription : 12/06/2008
Re: [Thorarinsson, Arni] Le septième fils
Mon avis:
Étant une Islandaise d'adoption (dans l'âme!), ma découverte se porte partout où cela est possible... J'ai donc emprunté ce livre de Thorarinsson, avec l'optique d'un paysage nordique plongé dans des ténèbres...
On retrouve effectivement l'environnement, le climat tempétueux, la chaleur et la méfiance de la population, le bilinguisme (anglais), ces fjords subissant les mêmes problématiques que nos sociétés modernes (drogue, petite délinquance, chômage).
Par contre, dans la langueur des évènements -criminels-, qui finalement sont peu nombreux, je me suis ennuyée: je pense que ce livre ne mérite pas autant de pages, on aurait pu rendre les choses plus nerveuses, et tout aussi détaillées. On a beaucoup de moment où on n'évolue pas dans l'intrigue, et, finalement, la résolution arrive comme un soulagement. On s'attache tout de même aux personnages, bien qu'Einar finisse quand même par peu m'emballer avec sa banalité et ses pseudos-questions existentielles.
En somme, un policier bien ficelé mais qui manque d'un plus qui nous laisseraient avec l'impression d'être nous aussi l'élu, "le Septième Fils".
Ma note: 5/10
Étant une Islandaise d'adoption (dans l'âme!), ma découverte se porte partout où cela est possible... J'ai donc emprunté ce livre de Thorarinsson, avec l'optique d'un paysage nordique plongé dans des ténèbres...
On retrouve effectivement l'environnement, le climat tempétueux, la chaleur et la méfiance de la population, le bilinguisme (anglais), ces fjords subissant les mêmes problématiques que nos sociétés modernes (drogue, petite délinquance, chômage).
Par contre, dans la langueur des évènements -criminels-, qui finalement sont peu nombreux, je me suis ennuyée: je pense que ce livre ne mérite pas autant de pages, on aurait pu rendre les choses plus nerveuses, et tout aussi détaillées. On a beaucoup de moment où on n'évolue pas dans l'intrigue, et, finalement, la résolution arrive comme un soulagement. On s'attache tout de même aux personnages, bien qu'Einar finisse quand même par peu m'emballer avec sa banalité et ses pseudos-questions existentielles.
En somme, un policier bien ficelé mais qui manque d'un plus qui nous laisseraient avec l'impression d'être nous aussi l'élu, "le Septième Fils".
Ma note: 5/10
Invité- Invité
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