[Rosnay, Tatiana (de)] Rose
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Rose de Tatiana de Rosnay
[Rosnay, Tatiana (de)] Rose
Titre : Rose
Auteur : De Rosnay, Tatiana
Editeur : Héloïse d'Ormesson
Date : Mars 2011
Quatrième de couverture : Rose Bazelet, paisible habitante de la rue Childebert à Paris, voit un jour sa vie basculer lorsqu'elle reçoit un ordre d'expropriation : le tracé du boulevard Saint-Germain tel que prévu par le baron Haussmann passe par chez elle. La lutte commence pour Rose, déterminée à garder sa maison en raison d'une promesse faite à son défunt mari auquel elle confie son combat sous forme de lettres.
Mon avis :
Avec ce roman épistolaire, Tatiana de Rosnay sort de son registre habituel pour nous plonger dans le Paris de Napoléon III et du baron Hausmann !
Par l'intermédiaire de Rose qui, par amour pour son mari défunt, décide de tout faire pour rester dans sa maison qui va être démolie comme toutes les maisons de sa rue; rien n'y fera : ni les manifestations, ni les lettres écrites au préfet : le Paris du moyen âge si cher à ses habitants doit disparaître !
Le récit est entrecoupé des lettres qu'écrit Rose à son mari Armand ; celle-ci lui raconte son combat et l'amitié de voisins et amis grâce à qui elle tient le coup !
Elle nous dépeint le Paris des petites rues moyennageuses et des beaux quartiers !
L'auteur nous décrit aussi que la lecture sera un dérivatif pour Rose (découverte pour Rose de Flaubert, Poe, Balzac, Baudelaire...) à la mort de son mari !
Rose a 2 enfants dont une fille qu'elle n'aime pas et qu'elle n'a jamais aimé car enfantée dans la douleur ! Elle n'éprouve que de l'amour pour un petit garçon, pourtant mort de la variole et dont on va comprendre qu'il est au coeur d'un secret qui nous sera dévoilé à la fin du livre !
J'ai trouvé que Rose est très dure envers sa fille Violette qui n'a jamais grace à ses yeux ! Seule sa belle-mère Odette lui apporte un peu d'amour !
Ce n'est pas le roman que j'ai le plus aimé de Tatiana de Rosnay mais c'est une époque et une période que je ne connaissais pas et que j'ai découvert avec plaisir !
Ma note : 3/5.
Invité- Invité
Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
il me tentait déjà, mais ta critique me met l'eau à la bouche...
Invité- Invité
Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
Mon avis : J'avais envie de retenter l'expérience du roman épistolaire, j'avais apprécié "Le cercle littéraires des amateurs d'épluchures de patates" de Mary Ann Shaffer et comme j'avais adoré "Elle s'appelait Sarah" de Tatiana de Rosnay, j'ai tenté l'aventure avec "Rose".
Fin des années 1860, Rose écrit des lettres à son défunt mari Armand en lui disant qu'elle resistera jusqu'au bout et que personne ne lui prendra la maison.
Pourtant dans Paris c'est les grands travaux, le préfet Haussmann et Bonaparte démolissent, creusent, tombent les maisons pour agrandir les rues de la capitale.
On est rue Childebert et Rose entame la résistance tout en nous racontant les relations froides qu'elle a toujours entretenu avec sa mère, sa rencontre avec son mari, la naissance douloureuse de sa fille en 1789 pendant la révolution et surtout le grand secret qu'elle taira jusqu'au bout.
A travers les lettres nous faisons la connaissance des gens du quartier, le restaurateur, l'imprimeur et tous les gens bientôt expropriés .... Surtout Rose nous montre l'amour sans fin et inébranlable pour son mari, son attachement à sa maison, ses souvenirs. Pourtant Rose ne pourra s'attacher à sa fille Violette et préférera Alexandrine et son magasin de fleurs et Mr Zamaretti qui lui donnera l'amour de la lecture avec les poésies de Baudelaire et le roman controversé de Flaubert : Madame de Bovary.
Tout au long de notre lecture, nous alternons le passé et le présent sa rencontre avec son mari jusqu'à la date fatidique de la démolition de sa demeure. Un roman un peu alanguissant
Fin des années 1860, Rose écrit des lettres à son défunt mari Armand en lui disant qu'elle resistera jusqu'au bout et que personne ne lui prendra la maison.
Pourtant dans Paris c'est les grands travaux, le préfet Haussmann et Bonaparte démolissent, creusent, tombent les maisons pour agrandir les rues de la capitale.
On est rue Childebert et Rose entame la résistance tout en nous racontant les relations froides qu'elle a toujours entretenu avec sa mère, sa rencontre avec son mari, la naissance douloureuse de sa fille en 1789 pendant la révolution et surtout le grand secret qu'elle taira jusqu'au bout.
A travers les lettres nous faisons la connaissance des gens du quartier, le restaurateur, l'imprimeur et tous les gens bientôt expropriés .... Surtout Rose nous montre l'amour sans fin et inébranlable pour son mari, son attachement à sa maison, ses souvenirs. Pourtant Rose ne pourra s'attacher à sa fille Violette et préférera Alexandrine et son magasin de fleurs et Mr Zamaretti qui lui donnera l'amour de la lecture avec les poésies de Baudelaire et le roman controversé de Flaubert : Madame de Bovary.
Tout au long de notre lecture, nous alternons le passé et le présent sa rencontre avec son mari jusqu'à la date fatidique de la démolition de sa demeure. Un roman un peu alanguissant
Invité- Invité
Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
J'ai découvert avec ce livre l'histoire de Paris et la construction des grands boulevards d'Haussmann au 19ème siècle. J'ai aimé les références littéraires des nouveautés de l'époque : Flaubert avec madame Bovary, Baudelaire et les fleurs du mal, Edgar Poe... Je pense que Rose aurait bien apprécié le forum "partage lecture" pour nous faire partager ses émotions et elle m'a donné envie de relire certains classiques aujourd'hui.
Je n'habite pas Paris et malheusement je n'ai pas l'occasion d'y aller, mais je pense que ceux qui ont lu ce livre ne verront plus les boulevards Hassmanniens avec le même regard. On ne peut pas regretter évidemment ces grands travaux qui ont permis à Paris d'être aujourd'hui mondialement connu, mais c'est bien de savoir qu'ils ont occasionné la destruction de quartiers entiers et l'expropriation de milliers de familles...
Pour moi, ce livre n'ai pas pour moi un "coup de coeur", mais j'ai passé un bon moment en le lisant.
Je n'habite pas Paris et malheusement je n'ai pas l'occasion d'y aller, mais je pense que ceux qui ont lu ce livre ne verront plus les boulevards Hassmanniens avec le même regard. On ne peut pas regretter évidemment ces grands travaux qui ont permis à Paris d'être aujourd'hui mondialement connu, mais c'est bien de savoir qu'ils ont occasionné la destruction de quartiers entiers et l'expropriation de milliers de familles...
Pour moi, ce livre n'ai pas pour moi un "coup de coeur", mais j'ai passé un bon moment en le lisant.
beagle- Membre assidu
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Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
J'ai beaucoup aimé ce roman, son style, son histoire, son personnage principal. J'ai trouvé qu'il se lisait facilement et une fois commencé je n'ai pas pu le lâcher ! J'avais hâte d'en savoir plus sur l'histoire de Paris, pourquoi et comment ont été construits ces immenses boulevards haussmaniens et surtout à quel prix pour les habitants. Certains avaient toute leur vie dans leur maison, ils ont été obligés de tout quitter et le déchirement que cela a dû être est très bien décrit. Mais en même temps il fallait bien rénover ce vieux Paris dont les rues étroites étaient propices à la saleté et aux maladies... C'est vraiment ça qui m'a plu dans ce livre, bien au-delà de l'histoire de Rose qui n'est pas vraiment exceptionnelle, un prétexte tout au plus... même si Rose est quand même un personnage à qui on s'attache...
yaki- Grand sage du forum
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Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
C’est beau, c’est triste.
Rose est un personnage attachant, une grand mère effacée et élégante, elle relate sa vie alors qu’elle attend la démolition de sa maison. Elle y est arrivée quand elle s'est mariée ; elle y a connu des bonheurs, des chagrins, la mort et elle y garde un lourd secret en ces temps où ces choses là ne se relataient pas….
On parcourt un coin de Paris aujourd’hui disparu, L’empereur et le préfet ont redéssiné les rues de Paris, on détruit les petites ruelles, on rectiligne avec des grandes avenues, on revoit la distribution de l’eau ect… mais on a oublié ces gens qui ont perdu leurs maisons et commerces, qui ne se retrouvent plus dans leurs quartiers.
Ce roman nous le rapelle à travers l’histoire de Rose.
Rose est un personnage attachant, une grand mère effacée et élégante, elle relate sa vie alors qu’elle attend la démolition de sa maison. Elle y est arrivée quand elle s'est mariée ; elle y a connu des bonheurs, des chagrins, la mort et elle y garde un lourd secret en ces temps où ces choses là ne se relataient pas….
On parcourt un coin de Paris aujourd’hui disparu, L’empereur et le préfet ont redéssiné les rues de Paris, on détruit les petites ruelles, on rectiligne avec des grandes avenues, on revoit la distribution de l’eau ect… mais on a oublié ces gens qui ont perdu leurs maisons et commerces, qui ne se retrouvent plus dans leurs quartiers.
Ce roman nous le rapelle à travers l’histoire de Rose.
Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
Je l'ajoute à ma LAL, merci.
chocolette- Grand sage du forum
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Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
Mon avis :
Ce n'est pas mon livre préféré de Tatiana bien que l'ambiance nous
rappelle un peu "la nostalgie à la Proust", de belles descriptions, un
joli langage et un rythme lent. Un peu trop lent à mon goût. J'ai trouvé
que Rose, la narratrice, se répétait un peu trop souvent... serait-ce
l'âge ?
Cette vielle dame écrit à son mari défunt de manière quotidienne et
lui explique tout ce qu'elle vit. Leur maison va être détruite car elle
se trouve dans la ligne de construction d'un grand boulevard. Oui,
Haussmann et ses plans urbains qui doivent embellir notre belle
capitale. Des maisons, des immeubles, des commerces ont été détruit sans
pitié et sans compassion aucune en échange d'une somme ridicule.
C'est amusant car j'ai rencontré le même sujet dans Marie, l'Ange rebelle où elle est obligée de quitter son appartement parisien pour les mêmes raisons.
Sauf que Rose ne veut pas plier...
Si vous aimez rêver, vous plonger dans les souvenirs et vivre avec Rose sa mélancolie, vous ne serez pas déçus.
C'est un livre qui se lit lentement afin de s'imprégner de chaque
émotion... prenez le temps, ne soyez pas pressés... et vous
l'apprécierez pleinement.
Pour ma part, je préfère peut-être me replonger dans un Proust... à voir !
Merci quand même à Tatiana pour ce joli moment et cette belle écriture...
Ma note : 2/5
Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
Résumé :
Paris, sous le Second Empire. Sur ordre du baron Haussmann des centaines d’habitants sont expropriés et des quartiers entiers réduits en poussière. Loin du tumulte, rue Childebert, Rose Bazelet mène une vie paisible, rythmée par la lecture du Petit Journal, les visites à son amie fleuriste du rez-de-chaussée, les promenades au Luxembourg. Jusqu’au jour où elle reçoit une lettre du Préfet : sa maison, située sur le tracé du boulevard St Germain, doit être détruite. Rose, liée par une promesse faite à Armand, son défunt mari, ne peut se résoudre à quitter la demeure familiale. Déterminée à résister quoi qu’il lui en coute, elle confie à Amand, son amour disparu, son combat quotidien. De lettres en lettres, elle replonge dans son passé et dévoile peu à peu un secret qu’elle a gardé pendant plus de trente ans.
Dans ce roman épistolaire, Tatiana de Rosnay nous entraîne au cœur d’un monde où les petits métiers – herboriste, relieur, chiffonnier – fleurissaient, et dont il ne reste que les vestiges. Tandis qu’une page de l’Histoire se tourne, Rose devient le témoin d’une époque et raconte le traumatisme suscité par ces grands travaux d’embellissement.
Mon avis :
J’avais lu il y a quelques temps Elle s’appelait Sarah, j’ai trouvé celui-ci à la bibliothèque et me suis laissée tenter. Mais j’ai été un peu déçue (juste un peu car j’avais vraiment adoré l’autre) je n’ai pas retrouvé la même émotion, le même engouement que dans le précèdent.
La lecture est très agréable, parfois même poétique : « Rose mon amour, je suis un jardinier mélancolique qui ne sait plus comment faire pour que sa merveilleuse fleur retrouve sa glorieuse plénitude. Rose vous êtes désormais gelée comme si vous n’osiez plus éclore, comme si vous ne laissiez plus votre séduisant parfum m’ensorceler. Est-ce là, la faute du jardinier ? »
Cela dit, à travers le récit de Rose on prend conscience des sacrifices qu’il a fallu faire pour que Paris devienne Paris ! Moi qui ai toujours pensé qu’une maison avait une âme, je comprends la peine que peut représenter sa destruction.
Les personnages sont très attachants, Rose bien sur, mais aussi Alexandrine la fleuriste ou Mr Zamaretti le libraire, qui je dois le reconnaître m’a donné envie de découvrir certains romans d’auteurs que je n’affectionne pourtant pas particulièrement.
Je regrette simplement que la relation de Rose et Violette n’ai pas pu évoluer au fil des pages, c’est dommage. Comment deux fleurs peuvent elles ne pas faire bon ménage ?
Paris, sous le Second Empire. Sur ordre du baron Haussmann des centaines d’habitants sont expropriés et des quartiers entiers réduits en poussière. Loin du tumulte, rue Childebert, Rose Bazelet mène une vie paisible, rythmée par la lecture du Petit Journal, les visites à son amie fleuriste du rez-de-chaussée, les promenades au Luxembourg. Jusqu’au jour où elle reçoit une lettre du Préfet : sa maison, située sur le tracé du boulevard St Germain, doit être détruite. Rose, liée par une promesse faite à Armand, son défunt mari, ne peut se résoudre à quitter la demeure familiale. Déterminée à résister quoi qu’il lui en coute, elle confie à Amand, son amour disparu, son combat quotidien. De lettres en lettres, elle replonge dans son passé et dévoile peu à peu un secret qu’elle a gardé pendant plus de trente ans.
Dans ce roman épistolaire, Tatiana de Rosnay nous entraîne au cœur d’un monde où les petits métiers – herboriste, relieur, chiffonnier – fleurissaient, et dont il ne reste que les vestiges. Tandis qu’une page de l’Histoire se tourne, Rose devient le témoin d’une époque et raconte le traumatisme suscité par ces grands travaux d’embellissement.
Mon avis :
J’avais lu il y a quelques temps Elle s’appelait Sarah, j’ai trouvé celui-ci à la bibliothèque et me suis laissée tenter. Mais j’ai été un peu déçue (juste un peu car j’avais vraiment adoré l’autre) je n’ai pas retrouvé la même émotion, le même engouement que dans le précèdent.
La lecture est très agréable, parfois même poétique : « Rose mon amour, je suis un jardinier mélancolique qui ne sait plus comment faire pour que sa merveilleuse fleur retrouve sa glorieuse plénitude. Rose vous êtes désormais gelée comme si vous n’osiez plus éclore, comme si vous ne laissiez plus votre séduisant parfum m’ensorceler. Est-ce là, la faute du jardinier ? »
Cela dit, à travers le récit de Rose on prend conscience des sacrifices qu’il a fallu faire pour que Paris devienne Paris ! Moi qui ai toujours pensé qu’une maison avait une âme, je comprends la peine que peut représenter sa destruction.
Les personnages sont très attachants, Rose bien sur, mais aussi Alexandrine la fleuriste ou Mr Zamaretti le libraire, qui je dois le reconnaître m’a donné envie de découvrir certains romans d’auteurs que je n’affectionne pourtant pas particulièrement.
Je regrette simplement que la relation de Rose et Violette n’ai pas pu évoluer au fil des pages, c’est dommage. Comment deux fleurs peuvent elles ne pas faire bon ménage ?
lili78- Grand sage du forum
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Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
J'ai bien aimé ce livre. Si je devais dire un mot, je dirais qu'il est mélancolique.
Rose est attachante. J'ai découvert avec ce livre une partie de l'histoire de Paris avec la construction des boulevards haussmaniens, un énorme chamboulement pour les habitants auxquels on ne pense pas forcement.
Rose est attachante. J'ai découvert avec ce livre une partie de l'histoire de Paris avec la construction des boulevards haussmaniens, un énorme chamboulement pour les habitants auxquels on ne pense pas forcement.
Invité- Invité
Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
Pour moi, ce livre a été un coup de cœur. C'est le premier roman de T. de Rosnay que je lisais et il m'a donné envie d'en découvrir d'autres... ce que je n'ai pas encore fait, mais ça va venir, je pense.
J'ai beaucoup aimé bien sûr la manière dont elle recrée la petite vie de ce quartier, ses personnages parfois hauts en couleur, la "modernité" de ce nouveau Paris des grands boulevards - et là, j'ai trouvé très bien d'avoir les deux points de vue, celui nostalgique de Rose qui voit son Paris disparaître et celui de la jeune Alexandrine, emballée par ces beaux boulevards, ces cafés avec de grandes terrasses... ce qu'on admire aujourd'hui comme le "vieux" Paris.
Ceci-dit, ce qui a fait de ce livre un coup de cœur, c'est vraiment ce personnage très vrai de Rose et cette belle histoire d'amour avec son mari, à qui elle semble toujours attachée comme jamais des années après sa disparition, et après un long mariage et une longue maladie... On sent que la "vieille dame" est restée la même que la jeune fille de leur rencontre, et j'ai trouvé ça très vrai et touchant - je connais des vieilles dames comme ça qui malgré leur plus de 80 ans parlent encore de la musique qu'elles écoutaient dans leur jeunesse avec les mêmes étoiles dans les yeux qu'une jeune fille qui parle de ses idoles.
J'édite pour préciser que j'ai lu ce livre en livre audio et que Rose est vraiment merveilleusement incarnée par la comédienne qui lit... à tel point que ça m'a fait un choc de découvrir la photo d'une jeune femme pour la lectrice, j'imaginais une vieille dame respectable en tenue hyper classique.
J'ai beaucoup aimé bien sûr la manière dont elle recrée la petite vie de ce quartier, ses personnages parfois hauts en couleur, la "modernité" de ce nouveau Paris des grands boulevards - et là, j'ai trouvé très bien d'avoir les deux points de vue, celui nostalgique de Rose qui voit son Paris disparaître et celui de la jeune Alexandrine, emballée par ces beaux boulevards, ces cafés avec de grandes terrasses... ce qu'on admire aujourd'hui comme le "vieux" Paris.
Ceci-dit, ce qui a fait de ce livre un coup de cœur, c'est vraiment ce personnage très vrai de Rose et cette belle histoire d'amour avec son mari, à qui elle semble toujours attachée comme jamais des années après sa disparition, et après un long mariage et une longue maladie... On sent que la "vieille dame" est restée la même que la jeune fille de leur rencontre, et j'ai trouvé ça très vrai et touchant - je connais des vieilles dames comme ça qui malgré leur plus de 80 ans parlent encore de la musique qu'elles écoutaient dans leur jeunesse avec les mêmes étoiles dans les yeux qu'une jeune fille qui parle de ses idoles.
J'édite pour préciser que j'ai lu ce livre en livre audio et que Rose est vraiment merveilleusement incarnée par la comédienne qui lit... à tel point que ça m'a fait un choc de découvrir la photo d'une jeune femme pour la lectrice, j'imaginais une vieille dame respectable en tenue hyper classique.
Invité- Invité
Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
Un livre nostalgique écrit dans un très beau style, sur un sujet très intéressant, avec de très beaux personnages comme Alexandrine la fleuriste ou Gilbert le clochard, de belles références à la littérature de cette fin XIXè, période du Second Empire que je connais bien. L’époque est bien rendue avec ses petits métiers, son style vestimentaire, sa situation politique tumultueuse.
Mais je n’ai quand même pas été « emballée », pas portée, pas émue….
Est-ce le fait de cette longue adresse à son défunt mari par Rose, en attendant la destruction de sa maison tant aimée ? Je ne sais trop dire….
Mais je n’ai quand même pas été « emballée », pas portée, pas émue….
Est-ce le fait de cette longue adresse à son défunt mari par Rose, en attendant la destruction de sa maison tant aimée ? Je ne sais trop dire….
Invité- Invité
Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
Mon avis:
Tout d'abord, je voudrais remercier les éditions Le livre de Poche ainsi que Karine, l'administratrice du forum pour m'avoir permis de réaliser ce premier partenariat avec un ouvrage aussi captivant.
L'héroine de l'histoire, Rose, est un personnage qui m'a fortement attendrie. Que d'épreuves et de situations difficiles auxquelles elle a du faire face; le décès de son conjoint, celui de sa belle-mère avec qui elle avait une relation particulière, celui de son fils Baptiste et finalement, la maison familiale qui est en cours de destruction à la fin du roman. J'ai versé quelques larmes au cours de l'histoire quant aux divers passages démontrant l'acharnement avec lequel Rose se bat pour conserver sa propriété dans laquelle plusieurs générations de Bazelet ont vécu. La lutte est émouvante, mais d'un même coup, pourquoi une vieille dame de cet âge ne cherche-t-elle pas plutôt un endroit à l'abri du mouvement des ouvriers pour vieillir sans inquiétude? C'est parce que Mme Rose est attachée aux souvenirs qui sont reliés à sa maison et je crois que cela représente bien la réalité des personnes âgées d'aujourd'hui. Bien que se sentant seule dans sa maison, elle avait à ses côtés la fleuriste ainsi que Gilbert qui venaient lui rendre visite. Deux personnages qui ont tenu à prendre soin de Mme Rose. La fleuriste, pour son bien, tentait de la persuader de quitter sa maison alors que le chiffonnier, quant à lui, ayant vécu de durs moments, respecte sa décision. Des personnalités différentes avec des approches différentes à l'égard de Mme Rose, mais cette dernière ressentait moins le vide laissé par son conjoint en leur compagnie.
Ce sont les allez-retour entre les événements passés du temps ou Armand, son conjoint, était vivant et sa vie d'aujourd'hui qui font en sorte qu'on comprend les réactions et les décisions prises par Mme Rose. La présence de lettres authentiques rédigées par ses proches font en sorte de mieux saisir le cours des événements et de révéler la place que ces personnes occupaient dans sa vie. La tactique qu'a pris l'auteure pour rendre mystérieux un secret conservé par Rose de la première page jusqu'à la fin ou il est divulgué permet de maintenir l'attention du lecteur sur les moindres détails. Le secret finalement m'a surprise, mais ce n'était pas vraiment ce à quoi je m'étais attendue. Je m'étais plutôt attendue à une erreur commise par son conjoint du temps de son vivant...
Finalement, le style épistolaire permet d'investir directement le lecteur à travers les émotions des personnages. Il donne une touche personnelle à une histoire basée sur des confidences et des secrets de famille. Il n'y a pas meilleur choix que ce style pour transmettre des faits d'une aussi grande sensibilité sur la vie de famille.
Un style d'écriture accessible, une histoire qui éveille la sensibilité et bouleversera les coeurs.
Tout d'abord, je voudrais remercier les éditions Le livre de Poche ainsi que Karine, l'administratrice du forum pour m'avoir permis de réaliser ce premier partenariat avec un ouvrage aussi captivant.
L'héroine de l'histoire, Rose, est un personnage qui m'a fortement attendrie. Que d'épreuves et de situations difficiles auxquelles elle a du faire face; le décès de son conjoint, celui de sa belle-mère avec qui elle avait une relation particulière, celui de son fils Baptiste et finalement, la maison familiale qui est en cours de destruction à la fin du roman. J'ai versé quelques larmes au cours de l'histoire quant aux divers passages démontrant l'acharnement avec lequel Rose se bat pour conserver sa propriété dans laquelle plusieurs générations de Bazelet ont vécu. La lutte est émouvante, mais d'un même coup, pourquoi une vieille dame de cet âge ne cherche-t-elle pas plutôt un endroit à l'abri du mouvement des ouvriers pour vieillir sans inquiétude? C'est parce que Mme Rose est attachée aux souvenirs qui sont reliés à sa maison et je crois que cela représente bien la réalité des personnes âgées d'aujourd'hui. Bien que se sentant seule dans sa maison, elle avait à ses côtés la fleuriste ainsi que Gilbert qui venaient lui rendre visite. Deux personnages qui ont tenu à prendre soin de Mme Rose. La fleuriste, pour son bien, tentait de la persuader de quitter sa maison alors que le chiffonnier, quant à lui, ayant vécu de durs moments, respecte sa décision. Des personnalités différentes avec des approches différentes à l'égard de Mme Rose, mais cette dernière ressentait moins le vide laissé par son conjoint en leur compagnie.
Ce sont les allez-retour entre les événements passés du temps ou Armand, son conjoint, était vivant et sa vie d'aujourd'hui qui font en sorte qu'on comprend les réactions et les décisions prises par Mme Rose. La présence de lettres authentiques rédigées par ses proches font en sorte de mieux saisir le cours des événements et de révéler la place que ces personnes occupaient dans sa vie. La tactique qu'a pris l'auteure pour rendre mystérieux un secret conservé par Rose de la première page jusqu'à la fin ou il est divulgué permet de maintenir l'attention du lecteur sur les moindres détails. Le secret finalement m'a surprise, mais ce n'était pas vraiment ce à quoi je m'étais attendue. Je m'étais plutôt attendue à une erreur commise par son conjoint du temps de son vivant...
Finalement, le style épistolaire permet d'investir directement le lecteur à travers les émotions des personnages. Il donne une touche personnelle à une histoire basée sur des confidences et des secrets de famille. Il n'y a pas meilleur choix que ce style pour transmettre des faits d'une aussi grande sensibilité sur la vie de famille.
Un style d'écriture accessible, une histoire qui éveille la sensibilité et bouleversera les coeurs.
Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
J'ai lu ce livre il y a quelques semaine. J'en suis tombe amoureuse, pour moi il a été un gros coup de cœur.
Cet auteure mérite d'être lu dès le collège, je suis certaine qu'elle donnerait le goût à la lecture à bon nombre d'ado, surtout chez les filles.
Cet auteure mérite d'être lu dès le collège, je suis certaine qu'elle donnerait le goût à la lecture à bon nombre d'ado, surtout chez les filles.
Dernière édition par krackinette le Dim 13 Mai 2012 - 23:21, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
Avis et commentaires :
Encore un registre où l'on attendait pas l'auteure mais un bon livre avec un récit choral qui, à l'encontre d'une certaine unanimité sur le génie et le talent du baron Haussmann, va aussi de mettre du côté de celles et ceux qui se sont opposés à ce remaniement brutal d'une environnement aimé par certains habitants de Paris expropriés pour la folie ? le génie ? de Napoléon III et de son préfet le fameux baron Haussmann.
Ce bouleversement architectural et urbain en profondeur de Paris a aussi détruit des pans entiers de l'histoire de familles entières, d'histoires de bonheurs simples comme celui de l'héroîne de ce roman ; Rose Bazelet. De son enfance dans le quartier en passant par son histoire d'amour avec son défunt mari, des échanges avec leur familier ; un libraire et une fleuriste, Rose écrit un journal destiné à son mari, trop tôt parti pour raconter la mémoire de son quartier, de leur maison, de son combat pour la masion contre le monde entier, des enfants et aussi révéler des secrets moins gais voir dramatiques
Une écriture sensible, un roman attachant avec une histoire particulière. Un moment plaisant
Encore un registre où l'on attendait pas l'auteure mais un bon livre avec un récit choral qui, à l'encontre d'une certaine unanimité sur le génie et le talent du baron Haussmann, va aussi de mettre du côté de celles et ceux qui se sont opposés à ce remaniement brutal d'une environnement aimé par certains habitants de Paris expropriés pour la folie ? le génie ? de Napoléon III et de son préfet le fameux baron Haussmann.
Ce bouleversement architectural et urbain en profondeur de Paris a aussi détruit des pans entiers de l'histoire de familles entières, d'histoires de bonheurs simples comme celui de l'héroîne de ce roman ; Rose Bazelet. De son enfance dans le quartier en passant par son histoire d'amour avec son défunt mari, des échanges avec leur familier ; un libraire et une fleuriste, Rose écrit un journal destiné à son mari, trop tôt parti pour raconter la mémoire de son quartier, de leur maison, de son combat pour la masion contre le monde entier, des enfants et aussi révéler des secrets moins gais voir dramatiques
Une écriture sensible, un roman attachant avec une histoire particulière. Un moment plaisant
_________________
Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
merci Loubhi pour ta critique je l'ai dans ma PAL
louloute- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 24589
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Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
Mon avis
C’est à partir d’une lettre lui annonçant la prochaine destruction de sa maison que nous faisons la connaissance de Rose, n’acceptant pas cette décision qui va l’arracher à la vie paisible qu’elle s’est créée malgré les souffrances endurées lors de la perte d’êtres chers. Un personnage bouleversant et attendrissant que cette dame qui lors des derniers jours de son mari, lui a fait la promesse de garder la maison familiale ou ils furent heureux. Témoin de l’époque des travaux d’Haussmann et déterminée à résister jusqu’à la fin de sa vie, elle écrit, et de lettres en lettres, elle replonge dans le passé tandis qu’une page de l’Histoire due aux grands travaux de transformation de Paris se tourne. En lisant, j’ai imaginé tous ces petits commerces et artisans de l’époque, devant quitter les endroits ou ils ont toujours vécu car Rose en parle dans ses lettres. C’est dans « Le petit journal du 28 janvier 1869 « que l’on découvrira l’épilogue de cette histoire. Un roman fort et riche en humanité ou le deuil, l’absence, épreuves, situations difficiles et combat quotidiens y tiennent une grande place, une lecture triste jusqu’à la fin relatant le courage et la fidélité d’une femme.
C’est à partir d’une lettre lui annonçant la prochaine destruction de sa maison que nous faisons la connaissance de Rose, n’acceptant pas cette décision qui va l’arracher à la vie paisible qu’elle s’est créée malgré les souffrances endurées lors de la perte d’êtres chers. Un personnage bouleversant et attendrissant que cette dame qui lors des derniers jours de son mari, lui a fait la promesse de garder la maison familiale ou ils furent heureux. Témoin de l’époque des travaux d’Haussmann et déterminée à résister jusqu’à la fin de sa vie, elle écrit, et de lettres en lettres, elle replonge dans le passé tandis qu’une page de l’Histoire due aux grands travaux de transformation de Paris se tourne. En lisant, j’ai imaginé tous ces petits commerces et artisans de l’époque, devant quitter les endroits ou ils ont toujours vécu car Rose en parle dans ses lettres. C’est dans « Le petit journal du 28 janvier 1869 « que l’on découvrira l’épilogue de cette histoire. Un roman fort et riche en humanité ou le deuil, l’absence, épreuves, situations difficiles et combat quotidiens y tiennent une grande place, une lecture triste jusqu’à la fin relatant le courage et la fidélité d’une femme.
lalyre- Grand sage du forum
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[ROSNAY (de) Tatiana] Rose
" Rose "
Editions: de Noyelles
Genre: roman
Pages: 248
4ème de couverture:
Paris, sous le second Empire.
Les ambitieux travaux d'Haussmann réduisent des quartiers entiers en poussière et génèrent des milliers d'expropriations douloureuses. Loin du tumulte, Rose Bazelet mène une vie paisible, au rythme de sa lecture du Petit journal et de ses promenades au Luxembourg. Jusqu'au jour où elle reçoit la fatidique lettre du prefet: sa maison, située sur le tracé du boulevard Saint-Germain, doit être démolie.
Liée par une promesse faite à son mari, elle ne peut se résoudre à partir. Contre le baron, contre l'empereur,Rose va se battre pour sauver la demeure familiale qui renferme un secret jalousement gardé.
Seule, elle reste debout dans les vestiges de ces rues disparues.
Mon avis:
Bouleversant!!! C'est le premier mot qui me vient après la lecture de ce livre.
Pauvre Rose! Sa maison est toute sa vie. Son mari décédé, dix avant le début des travaux, y est né,ses ancêtres, et finalement ses enfants. Rose y a vaicu heureuse, aimée, choyée par son époux et sa belle-mère et elle ne peut pas, et ne veut pas quitter SA maison.
Elle se bat au quotidien,pour essayer de convaincre le prefet Haussmann de dévier le futur boulevard pour sauver sa maison, mais c'est peine perdue....
Ce livre se présente sous forme de lettres que Rose écrit tous les jours à son mari décédé.
Elle lui raconte ses journées, ses pensées, la progression des travaux, le changement radical de Paris,sa colère contre le préfet et l'empereur qui n'hésitent pas à tout détruire pour satisfaire leur désir de grandeur. Elle ne veut pas comprendre la nécessité de ces travaux.(Meilleure sécurité, meilleure hygiène avec le tout-à-l'égout, meilleure circulation...).
Rose nous raconte sa vie, la rencontre avec son mari, la naissance de ses enfants, les joies, les malheurs, ses amis les voisins, la vie de cette rue qu'elle chérit...et son secret....
C'est une belle histoire. On comprend parfaitement les sentiments de Rose. Chacun est attaché à un lieu portant des souvenirs.
On comprend aussi pourquoi ces gigantesques travaux qui durèrent dix-huit ans(1852-1870), étaient nécessaires.
J'ai aimé me retrouver dans le Paris de cette époque, les habitudes de vie, la courtoisie, les tenues vestimentaires, les rues, les descriptions des travaux...vivant moi-même dans un immeuble haussmanien c'était vraiment très intéressant.De plus, l'auteur met un petit plan à la fin du livre, pour expliquer les grands changements et la disparition des rues où se passe l'histoire, pour laisser place au boulevard Saint-Germain.
Rose est révoltée quand elle voit ces immeubles tout neuf bâtis à la place de ces petites maisons! Voici quelques lignes soulignant son dégoût:
" Je considérai les immeubles immenses et blafards qui nous faisaient face sur cette avenue d'une monotonie rectiligne. Pas une lumière ne brûlait dans les appartements luxueux construits pour des citoyens argentés. Le préfet et l'empereur avaient bâti un décor de théâtre, à leur image. Il n'avait ni coeur ni âme."
" Qu'était devenue ma cité médiévale, son charme pittoresque, ses allées sombres et tortueuses?...J'eus le sentiment que Paris s'était transformée en une vieille catin rougeaude se pavanant dans ses jupons froufroutants."
Invité- Invité
Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
merci Lovebook pour ta jolie critique je l'ai dans ma PAL je me languis de le lire j'adore cette auteure
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
Merci d'être passée Louloute!
Moi aussi j'aime beaucoup ce qu'elle écrit, et ce livre est encore une belle histoire.
Moi aussi j'aime beaucoup ce qu'elle écrit, et ce livre est encore une belle histoire.
Invité- Invité
Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
J'adore les romans de Tatiana de Rosnay et je souhaitais lire ce livre ayant moi même une relation aux expropriations (métier). Ce livre raconte surtout la vie d'une femme et les incidences des décisions publiques qui bien que vouées à profiter à l'intérêt général, peuvent parfois avoir une répercussion catastrophique sur la vie de la personne qui en est l'objet. Nous voyons tous la beauté des immeubles Haussmannien et de Paris maintenant, et pourtant pour cela il a fallu détruire les maisons et des quartiers entiers avec leur histoire et leur passé.
Un livre moins connu que les autres de Tatinana de Rosnay mais je l'ai bien apprécié.
Un livre moins connu que les autres de Tatinana de Rosnay mais je l'ai bien apprécié.
Dernière édition par Sandrine le Dim 10 Mar 2013 - 10:06, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Rosnay, Tatiana (de)] Rose
merci Sandrine pour ta critique je l'ai dans ma PAL
louloute- Grand sage du forum
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