[Platon] Gorgias
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[Platon] Gorgias
Editions Flammarion
382 pages
5 € 30
Le ton du Gorgias est particulièrement violent, et pas seulement à l'égard de la rhétorique. Le dialogue formule une des critiques les plus radicales qui aient été adressées à la démocratie athénienne, à ses valeurs dominantes et à sa politique de prestige. En effet, Socrate s'en prend à tous les aspects de cette politique, du plus concret au plus idéologique. Mais l'essentiel de la critique vise la condition qui donne à la démocratie athénienne ses principaux caractères. Or cette condition est la même que celle qui assurait l'influence de la rhétorique. Il s'agit de la foule comme sujet dominant de la scène politique. Le gouvernement de la liberté est un gouvernement de la foule, c'est-à-dire de l'illusion, du faux-semblant et de la séduction. La critique de la rhétorique débouche donc directement sur la critique de la démocratie.
Sincèrement, si le professeur de Philosophie nous avait pas obligé à le lire, je ne l'aurait jamais fait. Le résumé, la couverture ne donnent pas envie de le lire ainsi que le sujet. J'ai pris mon mal en patience et je l'ai lu en entier. Certains passages sont facilement compréhensibles et d'autres le sont moins. Néanmoins, de manière générale, je suis quand même arrivée à comprendre le sens global du dialogue entre Socrate, Gorgias, Polos et Calliclès. De plus, certains passages sont, à mon avis, peu digne d'intérêt. Généralement, les interlocuteurs de Socrate se contentent dès fois juste d'opiner ou de ne pas être d'accord.
382 pages
5 € 30
Le ton du Gorgias est particulièrement violent, et pas seulement à l'égard de la rhétorique. Le dialogue formule une des critiques les plus radicales qui aient été adressées à la démocratie athénienne, à ses valeurs dominantes et à sa politique de prestige. En effet, Socrate s'en prend à tous les aspects de cette politique, du plus concret au plus idéologique. Mais l'essentiel de la critique vise la condition qui donne à la démocratie athénienne ses principaux caractères. Or cette condition est la même que celle qui assurait l'influence de la rhétorique. Il s'agit de la foule comme sujet dominant de la scène politique. Le gouvernement de la liberté est un gouvernement de la foule, c'est-à-dire de l'illusion, du faux-semblant et de la séduction. La critique de la rhétorique débouche donc directement sur la critique de la démocratie.
Sincèrement, si le professeur de Philosophie nous avait pas obligé à le lire, je ne l'aurait jamais fait. Le résumé, la couverture ne donnent pas envie de le lire ainsi que le sujet. J'ai pris mon mal en patience et je l'ai lu en entier. Certains passages sont facilement compréhensibles et d'autres le sont moins. Néanmoins, de manière générale, je suis quand même arrivée à comprendre le sens global du dialogue entre Socrate, Gorgias, Polos et Calliclès. De plus, certains passages sont, à mon avis, peu digne d'intérêt. Généralement, les interlocuteurs de Socrate se contentent dès fois juste d'opiner ou de ne pas être d'accord.
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