[Shriver, Lionel] Il faut qu'on parle de Kevin
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VOTRE AVIS
[Shriver, Lionel] Il faut qu'on parle de Kevin
Lionel SHRIVER
Traduit par Françoise CARTANO
Septembre 2006
Belfond Etranger - Littérature étrangère
22 € - 492 p.
4eme de couverture
Avec une effrayante lucidité, Lionel Shriver dresse le portrait inoubliable d'une mère confrontée à la monstruosité de son fils. Un sujet d'une brûlante actualité, doublé d'une vision au vitriol de l'american dream. Un roman coup de poing, violent, complexe, qui s'attaque au dernier des tabous.
À la veille de ses seize ans, Kevin Khatchadourian a tué sept de ses camarades de lycée, un employé de la cafétéria et un professeur. Dans des lettres adressées au père dont elle est séparée, Eva, sa mère, retrace l'itinéraire meurtrier de Kevin.
Elle se souvient qu'elle a eu du mal à sacrifier sa brillante carrière pour devenir mère. Qu'elle ne s'est jamais faite aux contraintes de la maternité. Que dès la naissance elle s'est heurtée à un enfant difficile. Que l'arrivée de Celia, petite soeur fragile et affectueuse, n'a fait que creuser le fossé entre mère et fils. Qu'elle aura passé des années à scruter les agissements de Kevin sans voir que son ambivalence envers lui n'avait d'égale que la cruauté et la malveillance du rejeton. Et, quand le pire survient, Eva veut comprendre : qu'est-ce qui a poussé Kevin à commettre ce massacre ? Et quelle est sa propre part de responsabilité ?
Mon avis :
Ce livre s'attaque au tabou le plus fort qui existe : une mère n'aime pas son fils.
Est-ce que ce non-amour va avoir un rôle dans le devenir de cet enfant, est-ce de sa faute si toutes ces catastrophes se produisent ?
Eva envoie régulièrement des lettres à son mari. On participe avec elle à l'évolution de sa pensée.
Le livre, qui est donc épistolaire mais en sens unique (le mari ne répond pas), se lit comme un roman policier, alors même qu'on connait la fin (enfin, presque).
On passe de lettre en lettre, sans pouvoir s'arrêter. On s'interroge avec la narratrice.
D'un style fluide, ce roman se lit en retenant son souffle.
Et la fin vous laisse pantois.
5/5
Traduit par Françoise CARTANO
Septembre 2006
Belfond Etranger - Littérature étrangère
22 € - 492 p.
4eme de couverture
Avec une effrayante lucidité, Lionel Shriver dresse le portrait inoubliable d'une mère confrontée à la monstruosité de son fils. Un sujet d'une brûlante actualité, doublé d'une vision au vitriol de l'american dream. Un roman coup de poing, violent, complexe, qui s'attaque au dernier des tabous.
À la veille de ses seize ans, Kevin Khatchadourian a tué sept de ses camarades de lycée, un employé de la cafétéria et un professeur. Dans des lettres adressées au père dont elle est séparée, Eva, sa mère, retrace l'itinéraire meurtrier de Kevin.
Elle se souvient qu'elle a eu du mal à sacrifier sa brillante carrière pour devenir mère. Qu'elle ne s'est jamais faite aux contraintes de la maternité. Que dès la naissance elle s'est heurtée à un enfant difficile. Que l'arrivée de Celia, petite soeur fragile et affectueuse, n'a fait que creuser le fossé entre mère et fils. Qu'elle aura passé des années à scruter les agissements de Kevin sans voir que son ambivalence envers lui n'avait d'égale que la cruauté et la malveillance du rejeton. Et, quand le pire survient, Eva veut comprendre : qu'est-ce qui a poussé Kevin à commettre ce massacre ? Et quelle est sa propre part de responsabilité ?
Mon avis :
Ce livre s'attaque au tabou le plus fort qui existe : une mère n'aime pas son fils.
Est-ce que ce non-amour va avoir un rôle dans le devenir de cet enfant, est-ce de sa faute si toutes ces catastrophes se produisent ?
Eva envoie régulièrement des lettres à son mari. On participe avec elle à l'évolution de sa pensée.
Le livre, qui est donc épistolaire mais en sens unique (le mari ne répond pas), se lit comme un roman policier, alors même qu'on connait la fin (enfin, presque).
On passe de lettre en lettre, sans pouvoir s'arrêter. On s'interroge avec la narratrice.
D'un style fluide, ce roman se lit en retenant son souffle.
Et la fin vous laisse pantois.
5/5
Invité- Invité
Re: [Shriver, Lionel] Il faut qu'on parle de Kevin
Ce livre m'avait intriqué il y a quelque temps. Je pense que je me laisserais tenter
Invité- Invité
Re: [Shriver, Lionel] Il faut qu'on parle de Kevin
J'ai lu les premières pages il y a longtemps, j'ai abandonné,pas motivée du tout. Il faut vraiment que je le lise
Re: [Shriver, Lionel] Il faut qu'on parle de Kevin
Il m'est difficile d'avoir un avis tranché sur ce livre. Ce qu'il raconte est abominable, une mère écrit des lettres à son mari pour essayer de conprendre comment leur fils a pu un jour tuer de sang froid une dizaine de personnes.
Il ne fait pas dans le mélo, dès qu'elle a été enceinte, la mère n'a pas aimé cet enfant.
Par moments, j'ai trouvé cette lecture étouffante... impression dûe plus à l'histoire qu'au style littéraire. Se lit comme un thriller, avec du suspense, même si l'on connait la fin
Il ne fait pas dans le mélo, dès qu'elle a été enceinte, la mère n'a pas aimé cet enfant.
Par moments, j'ai trouvé cette lecture étouffante... impression dûe plus à l'histoire qu'au style littéraire. Se lit comme un thriller, avec du suspense, même si l'on connait la fin
Invité- Invité
Re: [Shriver, Lionel] Il faut qu'on parle de Kevin
Je l'ai lu il y a longtemps, j'ai beaucoup aimé. Je dois reconnaître que je n'avais pas réussi à deviner la "toute fin" !
lili78- Grand sage du forum
-
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Date d'inscription : 14/10/2011
Re: [Shriver, Lionel] Il faut qu'on parle de Kevin
Je viens de refermer la dernière page avec une impression d'opression.
Une mère n'aime pas son fils qui est pour le moins sombre et ambigu. Elle cherche à comprendre sa vie, ce qui s'est passé pour en arriver au pire.
Ce livre nous tiens en halène jusqu'au bout. La fin est surprenante. Les dernières lettres font monter le suspens (même si on sait un peu ce qui va se passer) et on ne veut plus le lacher avant la fin.
Je le conseille vivement.
Une mère n'aime pas son fils qui est pour le moins sombre et ambigu. Elle cherche à comprendre sa vie, ce qui s'est passé pour en arriver au pire.
Ce livre nous tiens en halène jusqu'au bout. La fin est surprenante. Les dernières lettres font monter le suspens (même si on sait un peu ce qui va se passer) et on ne veut plus le lacher avant la fin.
Je le conseille vivement.
Re: [Shriver, Lionel] Il faut qu'on parle de Kevin
Houla, celui la va faire un tour dans ma LAL.
Invité- Invité
Re: [Shriver, Lionel] Il faut qu'on parle de Kevin
Je lis ce livre en ce moment mais j'ai du mal à accrocher jusque là ... je trouve le style un peu lourd et j'ai du mal à "y croire", peut-être trop entendu parler de l'instinct maternel pour m'y résoudre ...
Je vais cependant persévérer et je reviendrai vous donner mon avis en fin de lecture.
Je vais cependant persévérer et je reviendrai vous donner mon avis en fin de lecture.
Invité- Invité
Re: [Shriver, Lionel] Il faut qu'on parle de Kevin
J'ai aussi abandonné la lecture en cours de route, je n'ai jamais réussi à accrocher.
Phoenix12- Grand expert du forum
-
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Date d'inscription : 23/01/2012
Re: [Shriver, Lionel] Il faut qu'on parle de Kevin
Au final, je n'ai pas trop aimé ce livre. C'est dommage car le sujet était intéressant mais je l'ai trouvé très mal exploité, en tous cas, incomplet.
J'aurais aimé que l'auteur s'empare un peu plus de son sujet, à savoir la relation mère-fils mais pas seulement du point de vue de la mère. Les 200 premières pages sont d'un ennui mortel et il faut vraiment s'accrocher pour y trouver un intérêt. J'ai trouvé le style soporifique, ampoulé, rempli de digressions et de circonvolutions. Du coup, pas très motivé, j'ai mis un temps fou pour le finir. Ce n'est pas une réussite pour moi.
4/10
J'aurais aimé que l'auteur s'empare un peu plus de son sujet, à savoir la relation mère-fils mais pas seulement du point de vue de la mère. Les 200 premières pages sont d'un ennui mortel et il faut vraiment s'accrocher pour y trouver un intérêt. J'ai trouvé le style soporifique, ampoulé, rempli de digressions et de circonvolutions. Du coup, pas très motivé, j'ai mis un temps fou pour le finir. Ce n'est pas une réussite pour moi.
4/10
Sarfre- Grand expert du forum
-
Nombre de messages : 505
Age : 48
Localisation : Metz
Emploi/loisirs : Informatique
Genre littéraire préféré : Romans classiques, contemporains; Sciences humaines; Fantasy; Policier, Thriller.
Date d'inscription : 14/01/2011
Re: [Shriver, Lionel] Il faut qu'on parle de Kevin
Il faut qu’on parle de Kevin
Lionel Shriver
J’ai lu 2012
Tout au long de ma lecture je me suis posée la question : Qu’elle est la part de responsabilité des parents dans le comportement de Kevin ? Très difficile de répondre à cette question, cependant je dis qu’un enfant, né innocent, mais Kevin a fait le mal parce qu’il est né mauvais. Lorsqu’on se demande si la mère aurait pu prévoir le drame, et le père alors qui se cachait la face devant les malversations de Kevin dénoncée par sa mère, je pense sincèrement que le père fut gravement responsable. Non Kevin était foncièrement sournois, menteur et malin comme un singe, il était effroyablement machiavélique et un effrayant scélérat….Ce personnage m’a souvent fait frissonner, l’ambiance familiale et pesante m’a mise mal à l’aise, ces longues lettres sans réponses m’ont impatientées mais je les ai lues jusqu’à la fin qui m’a horrifiée. Ouf….Contente d’avoir terminé cette lecture bien que cela reflète un grave problème de société, je me demande si un tel personnage a jamais pu exister tant ce qu’on apprend en fin du livre est horrible. Je n’arrive pas à noter ce livre car je n’ai vraiment pas apprécié, sans doute suis-je trop sensible !!!!!.
Lionel Shriver
J’ai lu 2012
Tout au long de ma lecture je me suis posée la question : Qu’elle est la part de responsabilité des parents dans le comportement de Kevin ? Très difficile de répondre à cette question, cependant je dis qu’un enfant, né innocent, mais Kevin a fait le mal parce qu’il est né mauvais. Lorsqu’on se demande si la mère aurait pu prévoir le drame, et le père alors qui se cachait la face devant les malversations de Kevin dénoncée par sa mère, je pense sincèrement que le père fut gravement responsable. Non Kevin était foncièrement sournois, menteur et malin comme un singe, il était effroyablement machiavélique et un effrayant scélérat….Ce personnage m’a souvent fait frissonner, l’ambiance familiale et pesante m’a mise mal à l’aise, ces longues lettres sans réponses m’ont impatientées mais je les ai lues jusqu’à la fin qui m’a horrifiée. Ouf….Contente d’avoir terminé cette lecture bien que cela reflète un grave problème de société, je me demande si un tel personnage a jamais pu exister tant ce qu’on apprend en fin du livre est horrible. Je n’arrive pas à noter ce livre car je n’ai vraiment pas apprécié, sans doute suis-je trop sensible !!!!!.
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Shriver, Lionel] Il faut qu'on parle de Kevin
Un énorme coup de coeur pour moi.
J'avis déjà beaucoup apprécié le film, mais là j'ai trouvé le roman extraordinaire.
"Le 11 avril 1983, un fils m'est né, et je n'ai rien ressenti......En même temps que ce nourrisson se tortillait sur mon sein qu'il repoussait avec un total dégoût, je l'ai rejeté en retour...Depuis cet instant, nous nous sommes combattus avec une férocité sans faille que je pourrais presque admirer."
C'est un roman sur la maternité, l'énorme place de la mère et la question de sa responsabilité. Cela aborde aussi la parentalité plus largement, beaucoup de parents, notamment le père de Kevin, élèvent leur enfant comme une projection de leurs fantasmes et non l'enfant tel qu'il est, sans chercher à le connaître.
C'est également un livre sur l'Amérique, sa société malade des armes et de la violence.
Je suis bouleversée par cette mère qui ne sait pas comment aimer son fils, mais qui finalement trouve les ressources pour ne pas l'abandonner et qui lui tend la main encore et toujours, même si il lui a fait vivre le pire.
La citation au début du livre est édifiante: "C'est quand il le mérite le moins qu'un enfant a besoin de votre amour"
J'avis déjà beaucoup apprécié le film, mais là j'ai trouvé le roman extraordinaire.
"Le 11 avril 1983, un fils m'est né, et je n'ai rien ressenti......En même temps que ce nourrisson se tortillait sur mon sein qu'il repoussait avec un total dégoût, je l'ai rejeté en retour...Depuis cet instant, nous nous sommes combattus avec une férocité sans faille que je pourrais presque admirer."
C'est un roman sur la maternité, l'énorme place de la mère et la question de sa responsabilité. Cela aborde aussi la parentalité plus largement, beaucoup de parents, notamment le père de Kevin, élèvent leur enfant comme une projection de leurs fantasmes et non l'enfant tel qu'il est, sans chercher à le connaître.
C'est également un livre sur l'Amérique, sa société malade des armes et de la violence.
Je suis bouleversée par cette mère qui ne sait pas comment aimer son fils, mais qui finalement trouve les ressources pour ne pas l'abandonner et qui lui tend la main encore et toujours, même si il lui a fait vivre le pire.
La citation au début du livre est édifiante: "C'est quand il le mérite le moins qu'un enfant a besoin de votre amour"
Invité- Invité
Re: [Shriver, Lionel] Il faut qu'on parle de Kevin
J'aurais pu adorer ce livre. Il pose des questions originales (en tous cas trop peu souvent traitées) et fascinantes : une mère peut-elle ne pas aimer son enfant ? Quelle est la responsabilité des parents dans les massacres commis par des adolescents ?
Contrairement aux lecteurs qui se sont ennuyés dans la première partie du livre, j'ai trouvé que c'était la plus réussie car la plus sincère. La narratrice s'interroge sur son désir d'enfant, sur le cadre de vie qu'elle souhaite offrir à sa famille. J'ai trouvé très juste la description de son isolement au début de son congé maternité (je me rappelle avoir été agréablement surprise de lire cela sous la plume d'un homme ... avant de me rendre compte que Lionel Shriver est une femme !).
Ce qui me dérange, c'est que ces ingrédients de départ somme toute banals (dissonances dans le couple, difficulté à se sentir liée à l'enfant à sa naissance) sont présentés comme la source de tragédies inéluctables. A partir de la naissance, la narratrice ne fait plus que subir. Aucun personnage ne semble plus posséder de libre arbitre. Kevin est un démon, il fait donc le mal, et les autres sont condamnés à l'endurer. Sa malveillance prend des proportions si énormes qu'on ne parvient plus du tout à s'identifier, ou même à s'intéresser, aux membres de cette famille. Cela devient juste un film d'horreur.
Contrairement aux lecteurs qui se sont ennuyés dans la première partie du livre, j'ai trouvé que c'était la plus réussie car la plus sincère. La narratrice s'interroge sur son désir d'enfant, sur le cadre de vie qu'elle souhaite offrir à sa famille. J'ai trouvé très juste la description de son isolement au début de son congé maternité (je me rappelle avoir été agréablement surprise de lire cela sous la plume d'un homme ... avant de me rendre compte que Lionel Shriver est une femme !).
Ce qui me dérange, c'est que ces ingrédients de départ somme toute banals (dissonances dans le couple, difficulté à se sentir liée à l'enfant à sa naissance) sont présentés comme la source de tragédies inéluctables. A partir de la naissance, la narratrice ne fait plus que subir. Aucun personnage ne semble plus posséder de libre arbitre. Kevin est un démon, il fait donc le mal, et les autres sont condamnés à l'endurer. Sa malveillance prend des proportions si énormes qu'on ne parvient plus du tout à s'identifier, ou même à s'intéresser, aux membres de cette famille. Cela devient juste un film d'horreur.
Re: [Shriver, Lionel] Il faut qu'on parle de Kevin
J'ai recherché l'auteur sur le forum : ce roman-là, je n'ai pas pu le terminer, quoique je sois arrivée assez loin, mais c'est devenu insoutenable pour moi - il est pourtant rare que j'abandonne un livre, d'autant plus lorsque je l'apprécie et qu'il ne m'ennuie pas.
Je suis contente en un sens de lire ces avis contrastés sur le roman, car cela reflète l'ambivalence que j'ai ressentie à la lecture.
Je suis contente en un sens de lire ces avis contrastés sur le roman, car cela reflète l'ambivalence que j'ai ressentie à la lecture.
elea2020- Grand sage du forum
-
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Age : 56
Localisation : 44
Emploi/loisirs : enseignante en reconversion
Genre littéraire préféré : dystopies et classiques, littérature russe
Date d'inscription : 02/01/2020
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