[Canty, Kevin] Toutes les choses de la vie
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[Canty, Kevin] Toutes les choses de la vie
Titre : Toutes les choses de la vie
Auteur : Kevin Canty
Edition :Albin Michel
Nombre de pages : 336 pages.
Présentation de l’éditeur :
Un 5 juillet, un homme et une femme, Robert et June, se retrouvent au bord d’une rivière du Montana avec une bouteille de whisky pour célébrer le cinquantième anniversaire d’un autre homme, Taylor, mort depuis onze ans.
C’était l’ami d’enfance de Robert et le mari de June et celle-ci, après toutes ces années de deuil, décide de n’être désormais la veuve de personne. Désireuse de prendre un nouveau départ, elle envisage même de vendre la maison qu’elle aime tant.
Robert, divorcé et père d’une fille de vingt ans, doit faire face à de grands changements quand il accepte d’héberger Betsy, son amour de jeunesse, qui traverse un moment difficile.
Entre ces deux femmes, il doit affronter sa propre futilité et redéfinir le sens qu’il donne à l’amour et à la vie.
Mon avis :
Toutes les choses de la vie est un roman simple, qui nous raconte une tranche de vie, un moment où, finalement, tout est possible – ou presque.
Robert et June sont amis de longue date, surtout, Robert était ami avec Taylor, le mari de June, décédé subitement onze ans plus tôt. Mais voilà : June veut tourner la page, définitivement, peut-être même, implicitement, refaire sa vie. Elle et Taylor n’ont pas eu d’enfants, il reste… le chien, vieillissant. Robert de son côté, a une fille, et ne se doute pas des aléas de sa vie personnelle. Layla, étudiante, n’aime pas, dans son université, être la fille qui vient du Montana, comme si c’était, forcément, péjoratif. Elle aussi va se trouver à un tournant de sa vie, elle ne le sait pas encore, pendant que son père veut aider du mieux possible son amour de jeunesse, qui a pourtant bâti sa vie – ailleurs. Il laisse donc de côté ce à quoi il tient – le Montana, la pêche, son activité de guide, pour l’accompagner dans son parcours où l’espoir ne figure plus vraiment. C’est aussi l’occasion pour lui de se rappeler sa jeunesse, les moments partagés avec sa femme, l’enfance de sa fille, et de se demander si sa vie est vraiment conforme à ce qu’il désirait.
Oui, ce sont des choses simples qui nous sont racontés : le moment où l’on s’affranchit de ce qui nous pèse, où l’on a envie de faire vraiment ce que l’on veut faire. Encore faut-il que l’autre qui est à nos côtés le veuille. Il faut alors ne pas hésiter à donner une impulsion à sa vie – même si l’on doit, pour cela, se retrouver seul.
Si j’ai beaucoup aimé Robert, en père un peu dépassé mais toujours aimant, June, qui sait ne pas se laisser enfermer dans une situation qui ne lui convient pas et Layla, en revanche le personnage d’Edgar me semble terriblement conformiste. Je ne parle pas de la construction de ce personnage, non, je parle de ce qu’il représente dans la société américaine. L’homme parfait, cherchant toujours à se conformer à ce que sa femme, jeune maman, veut, même si ces désirs sont justement très conformistes.
Toutes les choses de la vie – un moment romanesque beau et simple.
Sharon- Modérateur
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Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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