[Fontenaille, Elise] L'homme qui haïssait les femmes
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[Fontenaille, Elise] L'homme qui haïssait les femmes
L'homme qui haïssait les femmes
Elise Fontenaille
Ed. Grasset
ISBN : 978-2246775911
180 p.
Présentation de l'éditeur : Montréal, décembre 1989. Un matin comme les autres à Polytechnique. Soudain, en plein cours, un jeune homme fait irruption dans une salle, et tout bascule. Il sort de son sac un fusil, abat toutes les filles de la classe, et va poursuivre son carnage dans les couloirs de l'école. Il ne vise que les femmes. Au total, il en tuera quatorze, avant de retourner l'arme contre lui.
Pourquoi cette folie meurtrière, chez un garçon apparemment sans histoires ? Par haine des féministes. Elles lui ont — écrivait-il avant de se tuer — gâché la vie...
A partir d'un fait divers qui traumatisa le Québec, Elise Fontenaille dresse le portrait d'un enfant brûlé. Et ausculte une société qui en moins d'une génération est passée cu catholicisme tout-puissant à un féminisme triomphant, non sans heurts.
Mon avis : Dix ans avant Colombine aux Etats-Unis, il y a eu Polytechnique à Montréal. Le 6 décembre 1989 un jeune homme est entré dans l’école armé d’un fusil et a tué 14 femmes avant de se suicider. Dans ses poches une lettre a été retrouvée dans laquelle il explique qu’il a voulu tuer des féministes parce qu’elles lui ont « gâché la vie ».
Elise Fontenaille ne raconte pas en détails les faits, elle s’attache plutôt au ressenti des protagonistes de ce drame. Elle nous parle de l’enfance du tueur, de comment et pourquoi il en est arrivé à autant haïr les femmes. Elle nous raconte ce que ressent un père lorsqu’il découvre sa fille assassinée. Elle nous parle des conséquences sur les personnes qui étaient là, les hommes, notamment, qui ont quitté les lieux laissant les femmes seules face au tueur. Il y a ceux qui n’y survivront pas, il y a ceux qui se cherchent des excuses pour leur lâcheté. Et enfin elle nous expose les sentiments de la mère et de la sœur du tueur. C’est un livre très fort, prenant qui, au-delà du drame, nous parle du féminisme, du masculinisme, de la culpabilité,…
A lire autant que Les disparues de Vancouver du même auteur, d’autant plus que le style de l’auteur est vraiment très agréable, très fluide…
Elise Fontenaille
Ed. Grasset
ISBN : 978-2246775911
180 p.
Présentation de l'éditeur : Montréal, décembre 1989. Un matin comme les autres à Polytechnique. Soudain, en plein cours, un jeune homme fait irruption dans une salle, et tout bascule. Il sort de son sac un fusil, abat toutes les filles de la classe, et va poursuivre son carnage dans les couloirs de l'école. Il ne vise que les femmes. Au total, il en tuera quatorze, avant de retourner l'arme contre lui.
Pourquoi cette folie meurtrière, chez un garçon apparemment sans histoires ? Par haine des féministes. Elles lui ont — écrivait-il avant de se tuer — gâché la vie...
A partir d'un fait divers qui traumatisa le Québec, Elise Fontenaille dresse le portrait d'un enfant brûlé. Et ausculte une société qui en moins d'une génération est passée cu catholicisme tout-puissant à un féminisme triomphant, non sans heurts.
Mon avis : Dix ans avant Colombine aux Etats-Unis, il y a eu Polytechnique à Montréal. Le 6 décembre 1989 un jeune homme est entré dans l’école armé d’un fusil et a tué 14 femmes avant de se suicider. Dans ses poches une lettre a été retrouvée dans laquelle il explique qu’il a voulu tuer des féministes parce qu’elles lui ont « gâché la vie ».
Elise Fontenaille ne raconte pas en détails les faits, elle s’attache plutôt au ressenti des protagonistes de ce drame. Elle nous parle de l’enfance du tueur, de comment et pourquoi il en est arrivé à autant haïr les femmes. Elle nous raconte ce que ressent un père lorsqu’il découvre sa fille assassinée. Elle nous parle des conséquences sur les personnes qui étaient là, les hommes, notamment, qui ont quitté les lieux laissant les femmes seules face au tueur. Il y a ceux qui n’y survivront pas, il y a ceux qui se cherchent des excuses pour leur lâcheté. Et enfin elle nous expose les sentiments de la mère et de la sœur du tueur. C’est un livre très fort, prenant qui, au-delà du drame, nous parle du féminisme, du masculinisme, de la culpabilité,…
A lire autant que Les disparues de Vancouver du même auteur, d’autant plus que le style de l’auteur est vraiment très agréable, très fluide…
yaki- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : Romans contemporains
Date d'inscription : 10/06/2008
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